« Rue Andrée Récipon » : différence entre les versions

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(Page créée avec « == Biographie Andrée Récipon, résistante et femme de bien <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropol… »)
 
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Après l'Armistice de 1940, Andrée Récipon, à 55 ans, répond immédiatement à l'appel du Général de Gaulle. Elle organise un service d'aide aux réfugiés et fait de sa propriété un îlot de Résistance où elle cache des prisonniers de guerre évadés, des personnes traquées par la Gestapo, accueille les réfractaires au S.T.O. (Service du Travail Obligatoire en Allemagne), dont elle envoie les uns à Saint-Sulpice-des-Landes chez sa sœur et les autres en forêt de Teillay où ils constituent un maquis.
Après l'Armistice de 1940, Andrée Récipon, à 55 ans, répond immédiatement à l'appel du Général de Gaulle. Elle organise un service d'aide aux réfugiés et fait de sa propriété un îlot de Résistance où elle cache des prisonniers de guerre évadés, des personnes traquées par la Gestapo, accueille les réfractaires au S.T.O. (Service du Travail Obligatoire en Allemagne), dont elle envoie les uns à Saint-Sulpice-des-Landes chez sa sœur et les autres en forêt de Teillay où ils constituent un maquis.


Andrée Récipon est membre du mouvement "Libération Nord", fondé par Christian Pineau (futur ministre) et fait partie du réseau "Bordeaux-Loupiac", créé par Jean-Claude Camors<ref>Jean-Claude Camors de passage à Rennes pour rencontrer des membres du réseau, sera abattu lors d'une fusillade au Café de l'Epoque, derrière la Poste centrale, le 11 Octobre 1943</ref, qui se chargent de cacher et d'envoyer en Grande-Bretagne les aviateurs et parachutistes alliés tombés sur le territoire français.
Andrée Récipon est membre du mouvement "Libération Nord", fondé par Christian Pineau (futur ministre) et fait partie du réseau "Bordeaux-Loupiac", créé par Jean-Claude Camors<ref>Jean-Claude Camors de passage à Rennes pour rencontrer des membres du réseau, sera abattu lors d'une fusillade au Café de l'Epoque, derrière la Poste centrale, le 11 Octobre 1943</ref>, qui se chargent de cacher et d'envoyer en Grande-Bretagne les aviateurs et parachutistes alliés tombés sur le territoire français.


Prévenue à temps qu'elle va être arrêtée par la Gestapo, elle s'enfuit (sa sœur mère de 9 enfants sera arrêtée à sa place) d'abord à Paris, puis à Epinal et enfin à Lyon où elle devient agent de liaison pour l'Armée Secrète (A.S.).
Prévenue à temps qu'elle va être arrêtée par la Gestapo, elle s'enfuit (sa sœur mère de 9 enfants sera arrêtée à sa place) d'abord à Paris, puis à Epinal et enfin à Lyon où elle devient agent de liaison pour l'Armée Secrète (A.S.).
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