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André, François, Joseph Bicard est né | André, François, Joseph Bicard est né à Rennes en 1923. Fils de commerçants, il est étudiant et réside 21 [[rue Saint-Hélier]], à Rennes. Il s’engage dans la Résistance le 1er décembre 1941. Alors qu’il s’efforce de rejoindre les Forces françaises libres (FFL), volontaire pour rejoindre de Gaulle, il reçoit d'Odile Stoffel une lettre proposant un départ pour Londres et donnant l'adresse de Marie-Thérèse Stoffel chargée de l'acheminement vers Londres. André Bicard se présente avec un Anglais, M. Sheldon, et Victor étudiant à Rennes et futur architecte. Il est arrêté (Landes). Il est interpellé en même temps que Victor Letourneux et André Bicard. L’Anglais revient seul, peu de temps après. Ses camarades étant arrivés trop tard pour le bateau, ils envisagent de passer par l’Espagne, sur les conseils de Marie-Thérèse Stoffel. Ils redescendent vers le sud-ouest. Avant d’arriver à Pau, ils sont arrêtés par la Gestapo le 29 avril 1943, dans le train de Dax et envoyés à la prison de Biarritz puis à la citadelle de Bayonne en mai 1943, puis au fort du Hâ de Bordeaux en juin-juillet, enfin à Compiègne (Oise) en août 1943. Ils sont déportés au camp de Buchenwald (Allemagne), le 4 septembre 1943 (matricule 20 817), puis au kommando de Buchenwald, le camp de Schönebeck, le 6 octobre 1943. André Bicard décède à l’infirmerie du camp. Agent de liaison et de renseignements. Mort pour la France. Croix de guerre.<ref> http://memoiredeguerre.free.fr/ccmr/dep35-jo-a-g.htm Daniel Heudré </ref> | ||
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<ref> AVCC, Caen, 21 P 425 648 </ref> | <ref> AVCC, Caen, 21 P 425 648 </ref> | ||
Version du 2 janvier 2024 à 10:39
André Bicard
Déporté, mort pour la France
(8 mars 1923, Rennes - 20 octobre 1943, Buchenwald)
André, François, Joseph Bicard est né à Rennes en 1923. Fils de commerçants, il est étudiant et réside 21 rue Saint-Hélier, à Rennes. Il s’engage dans la Résistance le 1er décembre 1941. Alors qu’il s’efforce de rejoindre les Forces françaises libres (FFL), volontaire pour rejoindre de Gaulle, il reçoit d'Odile Stoffel une lettre proposant un départ pour Londres et donnant l'adresse de Marie-Thérèse Stoffel chargée de l'acheminement vers Londres. André Bicard se présente avec un Anglais, M. Sheldon, et Victor étudiant à Rennes et futur architecte. Il est arrêté (Landes). Il est interpellé en même temps que Victor Letourneux et André Bicard. L’Anglais revient seul, peu de temps après. Ses camarades étant arrivés trop tard pour le bateau, ils envisagent de passer par l’Espagne, sur les conseils de Marie-Thérèse Stoffel. Ils redescendent vers le sud-ouest. Avant d’arriver à Pau, ils sont arrêtés par la Gestapo le 29 avril 1943, dans le train de Dax et envoyés à la prison de Biarritz puis à la citadelle de Bayonne en mai 1943, puis au fort du Hâ de Bordeaux en juin-juillet, enfin à Compiègne (Oise) en août 1943. Ils sont déportés au camp de Buchenwald (Allemagne), le 4 septembre 1943 (matricule 20 817), puis au kommando de Buchenwald, le camp de Schönebeck, le 6 octobre 1943. André Bicard décède à l’infirmerie du camp. Agent de liaison et de renseignements. Mort pour la France. Croix de guerre.[1]
Références
- ↑ http://memoiredeguerre.free.fr/ccmr/dep35-jo-a-g.htm Daniel Heudré
- ↑ AVCC, Caen, 21 P 425 648
