« Jardin de l'hôtel de Robien » : différence entre les versions

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(d'après Gauthier Aubert pages 130...)
 
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Le '''jardin de l'hôtel de Robien''' est un lieu d'agrément et de rencontre qui se situait entre les murs de Rennes et la [[place du Champ-Jacquet]], d'abord pour les besoins et les visites de la famille des Robien, juges au [[parlement de Bretagne]], et trois siècles plus tard - vers 1900 - quand le public pouvait se divertir à [[Cabaret L'Alcazar de Rennes|l'Alcazar]], café-concert aménagé dans le ''Trianon'' et ses dépendances édifiés dans ce jardin à différentes époques.
Le '''jardin de l'hôtel de Robien''' est un lieu d'agrément et de rencontre qui se situait entre les murs de Rennes et la [[place du Champ-Jacquet]], d'abord pour les besoins et les visites de la famille des Robien, juges au [[parlement de Bretagne]], et trois siècles plus tard - vers 1900 - quand le public pouvait se divertir à [[Cabaret L'Alcazar de Rennes|l'Alcazar]], café-concert aménagé dans le ''Trianon'' et ses dépendances édifiés dans ce jardin à différentes époques.
==Usages premiers==
Le jardin est une création du premier propriétaire de l'hôtel de Robien acheté aux Le Prestre en 1699 et qui orne de sa tourelle l'angle de la [[rue aux Foulons]] et de la rue qui conduit au Champ Jacquet. Alors que la plupart de ces logis disposent d'un jardin attenant, c'est de l'autre côté de la rue qu'une petite partie des fossés au bas des murs de Rennes est achetée et transformée en un lieu raffiné dont le plan Forestier de 1726 donne une idée. Sans doute exigüe et confiné, il a été agrandi ainsi qu'en témoigne un plan de 1779 intitulé ''Plan d'une partie de la ville de Rennes relatif au terrain concédé par sa majesté à M. le marquis de Robien par arrest de son conseil du 25 may 1779...''<ref>Plan dressé par Even, Archives d'Ille et Vilaine, 2Er 189).</ref>.
Ce jardin, déjà singulier, par sa séparation de la demeure, l'a été davantage avec l'édification, par la suite et dans la partie nord (près des murs), d'un ''petit bâtiment à l'italienne'' à l'architecture recherchée. Si bien que ce lieu, exceptionnel à l'échelle locale, devient notoire au 18e siècle et prend le nom de ''Trianon''. Tout passant pouvait apprécié le jardin proprement dit et l'ornementation extérieur du bâtiment, mais seuls les distingués invités pouvaient admirer les peintures de Jouvenet ornant les plafonds ; ces toiles provenant de la galerie du château de Launay<ref>Le Président de Robien, Gauthier Aubert, Presses Universitaires de Rennes, 2001, p. 136.</ref>.


==Notes==
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<references/>
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Version du 7 avril 2014 à 18:12

Le jardin de l'hôtel de Robien est un lieu d'agrément et de rencontre qui se situait entre les murs de Rennes et la place du Champ-Jacquet, d'abord pour les besoins et les visites de la famille des Robien, juges au parlement de Bretagne, et trois siècles plus tard - vers 1900 - quand le public pouvait se divertir à l'Alcazar, café-concert aménagé dans le Trianon et ses dépendances édifiés dans ce jardin à différentes époques.

Usages premiers

Le jardin est une création du premier propriétaire de l'hôtel de Robien acheté aux Le Prestre en 1699 et qui orne de sa tourelle l'angle de la rue aux Foulons et de la rue qui conduit au Champ Jacquet. Alors que la plupart de ces logis disposent d'un jardin attenant, c'est de l'autre côté de la rue qu'une petite partie des fossés au bas des murs de Rennes est achetée et transformée en un lieu raffiné dont le plan Forestier de 1726 donne une idée. Sans doute exigüe et confiné, il a été agrandi ainsi qu'en témoigne un plan de 1779 intitulé Plan d'une partie de la ville de Rennes relatif au terrain concédé par sa majesté à M. le marquis de Robien par arrest de son conseil du 25 may 1779...[1].

Ce jardin, déjà singulier, par sa séparation de la demeure, l'a été davantage avec l'édification, par la suite et dans la partie nord (près des murs), d'un petit bâtiment à l'italienne à l'architecture recherchée. Si bien que ce lieu, exceptionnel à l'échelle locale, devient notoire au 18e siècle et prend le nom de Trianon. Tout passant pouvait apprécié le jardin proprement dit et l'ornementation extérieur du bâtiment, mais seuls les distingués invités pouvaient admirer les peintures de Jouvenet ornant les plafonds ; ces toiles provenant de la galerie du château de Launay[2].



Notes

  1. Plan dressé par Even, Archives d'Ille et Vilaine, 2Er 189).
  2. Le Président de Robien, Gauthier Aubert, Presses Universitaires de Rennes, 2001, p. 136.