« Jeanne Vandewalle » : différence entre les versions

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* [https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/jeanne-vandewalle-nous-quittes-3030335 Article publié par Ouest-France au moment du décès de Jeanne Vandewalle]

Version du 24 janvier 2022 à 16:04

Jeanne Bétin-Vandewalle

La Rennaise Jeanne Bétin, "Jany", avait accepté en 1940 un poste à la Kriegsmarine, rue de Lorient, à Rennes [1] : elle est mise à recopier des commandes de matériel pour les sous-marins allemands en escale à La Pallice, près de la Rochelle, à Lorient, à Saint-Nazaire… Au foyer du boulevard Magenta où elle loge, en mars 1943, une amie la met en contact avec des résistants auxquels elle communiquera les noms de ces sous-marins, les dates et lieux des escales.

Le 13 septembre 1943, rue Chicogné elle tombe dans une souricière. Arrêtée par les Allemands elle est interrogée et enfermée pendant cinq mois à la prison Jacques-Cartier. De Romainville elle est déportée au camp de Ravensbrück le 22 avril 1944 puis, affectée au commando « Holleischen » qui dépendait du camp de Flossenburg, dans les Sudètes, elle faisait des cartouches antichars et, chaque fois qu'elle le pouvait, elle « oubliait » de mettre les capsules de phosphore et les armées allemandes du front de l’est de se plaindre car des cartouches ne fonctionnaient pas.

Libérée, le 5 mai 1945, revenue en France, passée à l’hôtel Lutétia à Paris comme tous les déportés pour avoir des papiers, elle revint à Rennes en tenue rayée de déportée et ne savait où aller. Elle sera accueillie chez Andrée Récipon, à Laillé,[2] et y rencontrera René Vandewalle qui avait été déporté en 1943 avec lequel elle se maria le 23 avril 1946.

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