« Le maréchal-président de Mac-Mahon à Rennes » : différence entre les versions

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'''Le 19 août 1874, le maréchal de Mac-Mahon, président de la République''' arrive à la gare de Rennes, à 11h30 en provenance de Saint-Malo. Les troupes d'artillerie forment la haie jusqu'à la préfecture. Dans la ville pavoisée, les Rennais font un accueil sympathique. A 13 heures, il arrive au champ de Mars, avec "une brillante escorte de gendarmes et d'artilleurs" et est accueilli par le général Forgeot pour passer en revue, devant une foule immense, les pompiers, les 7e, 10e et 28e régiments d'artillerie, le 41e régiment d'infanterie et le 19e bataillon de chasseurs à pied. Puis il reçut à la préfecture les autorités civiles, religieuses et militaires.
'''Le 19 août 1874, le maréchal de Mac-Mahon, président de la République''' arrive à la gare de Rennes, à 11h30 en provenance de Saint-Malo. Les troupes d'artillerie forment la haie jusqu'à la préfecture. Dans la ville pavoisée, les Rennais font un accueil sympathique. A 13 heures, il arrive au champ de Mars, avec "une brillante escorte de gendarmes et d'artilleurs" et est accueilli par le général Forgeot pour passer en revue, devant une foule immense, les pompiers, les 7e, 10e et 28e régiments d'artillerie, le 41e régiment d'infanterie de ligne et le 19e bataillon de chasseurs à pied. Puis il reçut à la préfecture les autorités civiles, religieuses et militaires.


L'archevêque de Rennes, Mgr Brossay Saint-Marc, lui présenta le clergé et dit combien il était heureux d'accueillir le maréchal sur la terre de Bretagne dont les habitants ont su conserver "''les vertus chrétiennes de leurs ancêtres et le respect de l'autorité''" et dont le clergé est acquis au maréchal pour sa mission de donner à la France le repos et la paix. Puis le premier président de la cour d'appel présenta ses voeux au gouvernement. Ce furent les seuls discours. Il n'y a pas eu d'incident, est-il noté. Le maréchal-président remit la croix de la Légion d'honneur au maire, M. Martin, puis fit une promenade au Thabor, et visita l'hôpital civil et l'hôpital militaire.<ref> ''Journal des débats politiques et littéraires''- édition de Paris- 20 août 1874</ref>
L'archevêque de Rennes, Mgr Brossay Saint-Marc, lui présenta le clergé et dit combien il était heureux d'accueillir le maréchal sur la terre de Bretagne dont les habitants ont su conserver "''les vertus chrétiennes de leurs ancêtres et le respect de l'autorité''" et dont le clergé est acquis au maréchal pour sa mission de donner à la France le repos et la paix. Puis le premier président de la cour d'appel présenta ses voeux au gouvernement. Ce furent les seuls discours. Il n'y a pas eu d'incident, est-il noté. Le maréchal-président remit la croix de la Légion d'honneur au maire, M. Martin, puis fit une promenade au Thabor, et visita l'hôpital civil et l'hôpital militaire.<ref> ''Journal des débats politiques et littéraires''- édition de Paris- 20 août 1874</ref>

Version du 10 juin 2011 à 14:40


Le 19 août 1874, le maréchal de Mac-Mahon, président de la République arrive à la gare de Rennes, à 11h30 en provenance de Saint-Malo. Les troupes d'artillerie forment la haie jusqu'à la préfecture. Dans la ville pavoisée, les Rennais font un accueil sympathique. A 13 heures, il arrive au champ de Mars, avec "une brillante escorte de gendarmes et d'artilleurs" et est accueilli par le général Forgeot pour passer en revue, devant une foule immense, les pompiers, les 7e, 10e et 28e régiments d'artillerie, le 41e régiment d'infanterie de ligne et le 19e bataillon de chasseurs à pied. Puis il reçut à la préfecture les autorités civiles, religieuses et militaires.

L'archevêque de Rennes, Mgr Brossay Saint-Marc, lui présenta le clergé et dit combien il était heureux d'accueillir le maréchal sur la terre de Bretagne dont les habitants ont su conserver "les vertus chrétiennes de leurs ancêtres et le respect de l'autorité" et dont le clergé est acquis au maréchal pour sa mission de donner à la France le repos et la paix. Puis le premier président de la cour d'appel présenta ses voeux au gouvernement. Ce furent les seuls discours. Il n'y a pas eu d'incident, est-il noté. Le maréchal-président remit la croix de la Légion d'honneur au maire, M. Martin, puis fit une promenade au Thabor, et visita l'hôpital civil et l'hôpital militaire.[1]

Le lendemain, il se leva tôt, à 7 heures et visita l'imprimerie Oberthur puis quitta Rennes.

références

  1. Journal des débats politiques et littéraires- édition de Paris- 20 août 1874