« Les maisons à pans de bois si nombreuses à Rennes » : différence entre les versions

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[[Catégorie:Architecture|pans de bois]]


Malgré les destructions importantes liées à l’incendie de 1720, Rennes est la cité bretonne où se trouvent le plus de maisons à pan-de-bois (ou maisons à colombages). Aucune étude, avant celle de Daniel Leloup, <ref>  ''Rennes une capitale en pan-de-bois'' Matthieu Le Boulch, Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, 125-4 - 2018, 180-182.</ref><ref>sur la toile :
Malgré les destructions importantes liées à l’incendie de 1720, Rennes est la cité bretonne où se trouvent le plus de maisons à pan-de-bois (ou maisons à colombages). Aucune étude, avant celle de Daniel Leloup, <ref>  ''Rennes une capitale en pan-de-bois'' Matthieu Le Boulch, Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, 125-4 - 2018, 180-182.</ref><ref>sur la toile :
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Au 16e siècle, on met en avant les décors portés comme on peut en voir [[rue Saint-Michel]], rue du Chapitre ou [[ rue Saint-Georges]] témoignent d'une mode italianisante, éloignée des thématiques religieuses de la période gothique. La diminution de l’encorbellement est  en lien avec de nouveaux impératifs de confort et l'application de nouveaux règlements d’urbanisme ordonnant sa suppression.
Au 16e siècle, on met en avant les décors portés comme on peut en voir [[rue Saint-Michel]], rue du Chapitre ou [[ rue Saint-Georges]] témoignent d'une mode italianisante, éloignée des thématiques religieuses de la période gothique. La diminution de l’encorbellement est  en lien avec de nouveaux impératifs de confort et l'application de nouveaux règlements d’urbanisme ordonnant sa suppression.
 
[[Fichier:En_levant_les_yeux.png|300px|right|thumb|En levant les yeux]]
Le Grand Siècle constitue l’apogée de ce mode de construction. Le modèle classique, avec ses façades plates, ses matériaux mixtes et ses nouvelles formes de toiture peine à s’imposer complètement. L’innovation majeure réside dans l’inventivité des menuisiers qui développent de nouveaux modèles d’escaliers, à jour central, rampe droite et balustres à simples ou doubles poires, dont de très beaux exemples sont encore conservés dans les immeubles de la [[place des Lices]], ou de la rue du Chapitre à l'hôtel de l’Escu de Runfao.
Le Grand Siècle constitue l’apogée de ce mode de construction. Le modèle classique, avec ses façades plates, ses matériaux mixtes et ses nouvelles formes de toiture peine à s’imposer complètement. L’innovation majeure réside dans l’inventivité des menuisiers qui développent de nouveaux modèles d’escaliers, à jour central, rampe droite et balustres à simples ou doubles poires, dont de très beaux exemples sont encore conservés dans les immeubles de la [[place des Lices]], ou de la rue du Chapitre à l'hôtel de l’Escu de Runfao.


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