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'''Résistant'''
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(16 novembre 1906, Bohars (Finistère) -   1995, Rennes )  
(16 novembre 1906, Bohars (Finistère) - 7 octobre 1999, Rennes)  


Pierre Geffroy habite 59 [[rue de Vern]] à Rennes.
Pierre Geffroy habite 59 [[rue de Vern]] à Rennes.
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Il fait son service militaire dans l’infanterie et en sort avec le grade de caporal.
Il fait son service militaire dans l’infanterie et en sort avec le grade de caporal.
En 1940, après la débâcle, il prend contact avec l’organisation de la Résistance communiste et clandestine des cheminots de Rennes Il dirige les premiers groupes, assure le recrutement ainsi que le tirage et la diffusion de tracts et de journaux anti allemands.
En 1940, après la débâcle, il prend contact avec l’organisation de la Résistance communiste et clandestine des cheminots de Rennes. Il dirige les premiers groupes, assure le recrutement ainsi que le tirage et la diffusion de tracts et de journaux anti allemands.
Sous le pseudonyme de « André », il devient responsable du Front National et des FTPF chez les cheminots, en Ille-et-Vilaine. En 1941 et 1942, il participe à l’élaboration de plans d’attaques et en assure le côté technique. À la suite d'arrestations en septembre 1942 à Rennes, il vit dans l’illégalité.
Sous le pseudonyme de « André », il devient responsable du Front National et des FTPF chez les cheminots, en Ille-et-Vilaine. En 1941 et 1942, il participe à l’élaboration de plans d’attaques et en assure le côté technique. À la suite d'arrestations en septembre 1942 à Rennes, il vit dans l’illégalité.


Au début de l’année 1943, ses qualités de responsable de d’organisation clandestine étant reconnues, il est envoyé dans la région parisienne sous le pseudonyme de « Bourgeois ». Il assure le transport de matériel et dirige le service de propagande anti allemande dans la Seine
Au début de l’année 1943, ses qualités de responsable de d’organisation clandestine étant reconnues, il est envoyé dans la région parisienne sous le pseudonyme de « Bourgeois ». Il assure le transport de matériel et dirige le service de propagande anti allemande dans la Seine sous le pseudo « Monvoisin ».  
sous le pseudo « Monvoisin ».  
En mai 1944, à la suite d'arrestations, il perd le contact avec ses responsables dans la Seine. Il échappe lui-même à trois arrestations.  
En mai 1944, à la suite d'arrestations, il perd le contact avec ses responsables dans la Seine. Il échappe lui-même à trois arrestations.  


Il rejoint les groupes FTPF du sud de l’Ille-et-Vilaine et participe aux combats de la Libération.
Il rejoint les groupes FTPF du sud de l’Ille-et-Vilaine et participe aux combats de la Libération.
Il retrouve son domicile à Rennes le 10 août 1944, la [[Libération de Rennes]] ayant eu lieu le 4 août. Il représente la CGT au CDL (Comité Départemental de Libération)et y intervient à plusieurs reprises pour demander une épuration plus forte, notamment vis-à-vis des élites économiques compromises.   
Il retrouve son domicile à Rennes le 10 août 1944, la [[Libération de Rennes]] ayant eu lieu le 4 août. Il représente la CGT au CDL (Comité Départemental de Libération) et y intervient à plusieurs reprises pour demander une épuration plus forte, notamment vis-à-vis des élites économiques compromises.   


Le 13 mai 1945, il est élu dans la municipalité rennaise dirigée par [[Yves Milon]]. Il se retrouve quatrième adjoint du maire.   
Le 13 mai 1945, il est élu dans la municipalité rennaise dirigée par [[Yves Milon]]. Il se retrouve quatrième adjoint du maire.   

Version actuelle datée du 15 janvier 2024 à 10:20


Pierre GEFFROY

Résistant

(16 novembre 1906, Bohars (Finistère) - 7 octobre 1999, Rennes)

Pierre Geffroy habite 59 rue de Vern à Rennes. Il fréquente les écoles laïques de Rennes et obtient son brevet élémentaire, puis il fait une formation d’ajusteur et entre comme cheminot aux ateliers SNCF de Rennes. Très vite, il adhère à la CGT, puis aux Jeunesses communistes en 1928, et au Parti communiste en 1934.

Il fait son service militaire dans l’infanterie et en sort avec le grade de caporal. En 1940, après la débâcle, il prend contact avec l’organisation de la Résistance communiste et clandestine des cheminots de Rennes. Il dirige les premiers groupes, assure le recrutement ainsi que le tirage et la diffusion de tracts et de journaux anti allemands. Sous le pseudonyme de « André », il devient responsable du Front National et des FTPF chez les cheminots, en Ille-et-Vilaine. En 1941 et 1942, il participe à l’élaboration de plans d’attaques et en assure le côté technique. À la suite d'arrestations en septembre 1942 à Rennes, il vit dans l’illégalité.

Au début de l’année 1943, ses qualités de responsable de d’organisation clandestine étant reconnues, il est envoyé dans la région parisienne sous le pseudonyme de « Bourgeois ». Il assure le transport de matériel et dirige le service de propagande anti allemande dans la Seine sous le pseudo « Monvoisin ». En mai 1944, à la suite d'arrestations, il perd le contact avec ses responsables dans la Seine. Il échappe lui-même à trois arrestations.

Il rejoint les groupes FTPF du sud de l’Ille-et-Vilaine et participe aux combats de la Libération. Il retrouve son domicile à Rennes le 10 août 1944, la Libération de Rennes ayant eu lieu le 4 août. Il représente la CGT au CDL (Comité Départemental de Libération) et y intervient à plusieurs reprises pour demander une épuration plus forte, notamment vis-à-vis des élites économiques compromises.

Le 13 mai 1945, il est élu dans la municipalité rennaise dirigée par Yves Milon. Il se retrouve quatrième adjoint du maire. Il devient l'un des responsables du PCF d’après guerre avec Pérennez et Dupuis. Il prend également des responsabilités à la CGT. Mais en 1952, Pierre Geffroy abandonne toutes ses responsabilités politiques et syndicales. Il ne réintègre pas la SNCF car il choisit de devenir représentant de commerce. [1] [2]

[3] [4]

Références

  1. fiche par Renée THOUANEL-DROUILLAS
  2. https://maitron.fr/spip.php?article50011, notice GEFFROY Pierre par Alain Prigent
  3. Biographie par Alain Prigent, d’après différents livres sur le CDL (Charles-Louis Foulon), ou sur le FN et les FTPF (Jacqueline Sainclivier).
  4. ADIV Dossier 43W140. ADIV, dossier Pétri. 167J40