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La rue de Brest était bordée de constructions basses et considérées comme pittoresques au fil du temps mais pour la plupart incommodes et insalubres, situation dénoncée dès 1849 par le professeur Adolphe Toulmouche<ref>Voir [[rue Toulmouche]]</ref>. En rez-de-chaussée des immeubles s'alignaient de nombreux commerces de toutes sortes : cafés, hostelleries, merceries, épiceries...<ref>Article sur l'évolution de la rue: http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/notre-bonne-vieille-rue-de-brest-change-4412423</ref>, à telle enseigne qu'en 1953 on y comptait 32 épiceries<ref>"''Rue de Brest, il y avait 32 épiceries''", témoignage de Georges Dorer, préposé sanitaire. Ouest-France, édition Rennes du 23/09/2011</ref>. Une étude du ministère de la reconstruction et de l'urbanisme établissait en 1946 que, sur 159 bâtiments, 9 valaient la peine de les conserver<ref>''Rennes'' par André Meynier, Annales de Géographie. vol. 65 n° 350</ref>. Au total, l'opération de rénovation de la rue de Brest porta sur 632 logements insalubres remplacés par 1466 logements neufs en un ensemble clair et aéré<ref>''Rennes moderne, capitale de la Bretagne'' - Rennes, Oberthur 1969</ref> - dont 480 dans les tours "les Horizons" au pied desquelles on trouve le long immeuble "Caravelle" de 10 étages. Passée l'arche de l'immeuble "Armor", on monte la large rue de Brest bordée à gauche par la rangée harmonieuse des immeubles "Les Crystal". Tous ces immeubles furent l'œuvre de l'architecte Georges Maillols qui laisse une œuvre pérenne dont on chercherait en vain un équivalent postérieur aussi marquant et audacieux.  
La rue de Brest était bordée de constructions basses et considérées comme pittoresques au fil du temps mais pour la plupart incommodes et insalubres, situation dénoncée dès 1849 par le professeur Adolphe Toulmouche<ref>Voir [[rue Toulmouche]]</ref>. En rez-de-chaussée des immeubles s'alignaient de nombreux commerces de toutes sortes : cafés, hostelleries, merceries, épiceries...<ref>Article sur l'évolution de la rue: http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/notre-bonne-vieille-rue-de-brest-change-4412423</ref>, à telle enseigne qu'en 1953 on y comptait 32 épiceries<ref>"''Rue de Brest, il y avait 32 épiceries''", témoignage de Georges Dorer, préposé sanitaire. Ouest-France, édition Rennes du 23/09/2011</ref>. Une étude du ministère de la reconstruction et de l'urbanisme établissait en 1946 que, sur 159 bâtiments, 9 valaient la peine de les conserver<ref>''Rennes'' par André Meynier, Annales de Géographie. vol. 65 n° 350</ref>. Au total, l'opération de rénovation de la rue de Brest, commencée en 1963, porta sur 632 logements insalubres remplacés par 1466 logements neufs en un ensemble clair et aéré<ref>''Rennes moderne, capitale de la Bretagne'' - Rennes, Oberthur 1969</ref> - dont 480 dans les tours "les Horizons" au pied desquelles on trouve le long immeuble "Caravelle" de 10 étages. Passée l'arche de l'immeuble "Armor", on monte la large rue de Brest bordée à gauche par la rangée harmonieuse des immeubles "Les Crystal". Tous ces immeubles furent l'œuvre de l'architecte [[Georges Maillols]] qui laisse une œuvre pérenne dont on chercherait en vain un équivalent postérieur aussi marquant et audacieux.