Rue de l'Alma

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La rue de l’Alma fait la jonction entre le nord et le sud de la ville, elle démarre au nord au niveau de l’esplanade Charles-de-Gaulle et rejoint le boulevard Georges Clémenceau au sud, où elle est prolongée par l’Avenue Henri-Fréville.

Ouverte en 1861, la rue longe la Prison des femmes, et traverse la voie ferrée. Elle a donné son nom à la galerie commerciale du Centre Alma situé plus au sud, proche de la rocade.


Origine du nom

Troupes françaises - bataille de l'Alma

La rue est ainsi nommée en souvenir de la victoire des troupes franco-britanniques Wikipedia-logo-v2.svg, sur les rives de l'Alma (fleuve côtier de Crimée), face aux Russes, lors de la guerre de Crimée Wikipedia-logo-v2.svg (20 septembre 1854).


Le chemin vicinal n°59 devient la rue de l'Alma[1]

Le prolongement de la rue de l’Alma au sud de larue Ginguené est réalisé à l’initiative de Monsieur Poinçon de la Blanchardière, propriétaire de terrains situés au sud de la prison. Entre 1907 et 1911, il fait plusieurs propositions d’offre ou d’échange de terrains à la Ville de Rennes pour le prolongement de la rue jusqu’au boulevard Jacques Cartier, donnant ainsi un accès direct du boulevard au centre-ville. La proposition « ne présentant pas un caractère d’urgence absolue », comme l’indique le maire dans son rapport au conseil municipal, elle sera rejetée jusqu’au moment où l’on projette la construction d’une caserne, boulevard Jacques Cartier. Dès lors, « la construction d’un quartier de cavalerie au bord du boulevard […] donne au prolongement de la rue de l’Alma jusqu’à ce boulevard, un caractère de nécessité absolue » (Délibération de Conseil Municipal du 29 avril 1911).

Le prolongement de la rue de l’Alma (chemin vicinal ordinaire n° 59) entre la rue Ginguené et le chemin rural de la Boulais avec une largeur de 16 mètres entre son origine et le boulevard Jacques-Cartier et de 12 mètres entre ce dernier point et le chemin de la Boulais est déclaré d’utilité publique.

La Ville accepte les propositions de Monsieur de la Blanchardière.

Montant estimé de l’opération : 18 494 francs.


La rue de l'Alma sous les bombes en 1944 [2]

8 mars 1943

La rue de l’Alma compte parmi les quartiers touchés par le bombardement du 8 mars 1943. Ce jour-là, à 14 h 30, les bombardiers américains larguent plus de 350 bombes sur Rennes. 150 immeubles sont détruits ou incendiés. L’émotion causée par cette tragédie sera exploitée par la propagande allemande pour monter l’opinion contre les « Anglo-Américains ».

18 juin 1944 à 10 h 00

Alors qu’au nord, les combats se poursuivent 12 jours après le débarquement, à Rennes, on ne voit que l’afflux des blessés venant de Normandie. Ce jour-là, au petit matin, des avions du 404e groupe de bombardement américain,bombardent la gare et la plaine de Baud. À 10 h 00, une alerte se fait entendre, suivie par l’éclatement des bombes. Le quartier Alma est touché, ainsi que le Pont de Châtillon, rue de Lamotte-Picquet où l’école des filles du Saint-Esprit est détruite.

Lien interne

18 juin 1944 : un dimanche ensoleillé et des bombes

Liens externes


Notes et références

  1. Réalisé à partir des panneaux de l'exposition La rue de l'Alma d'hier à aujourd'hui, conçue et réalisée par la direction de la communication de la Ville de Rennes, présentée à partir d'octobre 2010, rue de l'Alma, face à l'arrêt de métro Jacques Cartier
  2. Réalisé à partir des panneaux de l'exposition La rue de l'Alma d'hier à aujourd'hui, conçue et réalisée par la direction de la communication de la Ville de Rennes, présentée à partir d'octobre 2010, rue de l'Alma, face à l'arrêt de métro Jacques Cartier

Sur la carte

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