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Devenu maréchal en 1984 (à titre posthume), Marie-Pierre Kœnig fait partie des onze {{w|maréchal de France|maréchaux de France}} honorés par un nom de voie à Rennes.
Devenu maréchal en 1984 (à titre posthume), Marie-Pierre Kœnig fait partie des onze {{w|maréchal de France|maréchaux de France}} honorés par un nom de voie à Rennes.


== Deux généraux Koenig à Rennes en août 1944 ==
== Un König puis un Koenig à Rennes en août 1944 ==
Le 4 août 1944 au matin, le général Wood<ref>[[square Général John S. Wood]]</ref>, qui a sous ses ordres la 8ème Division blindée donne l'ordre d'attaquer Rennes de manière concentrique. Mais il n'y aura pas pratiquement de combat, Rennes est vide d'Allemands. Le XXVème corps d'armée allemand va ordonner à ses unités dispersées en Bretagne de se replier sur Brest, Lorient et quelques points d'appuis fortifiés. Le '''général Eugen Koenig''' (1896-1985), generalleutnant allemand ayant servi au sein de la Heer (armée de terre) dans la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale, et commandant alors les éléments divers rassemblés à Rennes, a reçu l'autorisation d'abandonner Rennes et de faire route vers Saint-Nazaire. Cet ordre de repli est donné à 23 heures, le 3 août. La garnison allemande, divisée en plusieurs formations, a quitté la ville à trois heures du matin, le 4 août, après avoir détruit tous les ponts, sauf un. Ils se dirigent vers le sud, avec précaution, chaque groupe précédé d'un élément de reconnaissance, de chaque côté de la [[Vilaine]]. Il leur faudra traverser plus de 60 kilomètres de terrain déjà libérés par les Américains<ref>http://memoiredeguerre.free.fr/convoi44/rennes-lib.htm</ref>, ce qui leur vaudra un total de 60 tués et 130 blessés entre le 4 et le 6 août 1944<ref>https://www.emeraude-journal-infos.com/2014/08/rennes-70-anniversaire-de-la-liberation-1ere-partie/</ref>. Rennes est libéré le 4 août au matin<ref>[[Libération de Rennes]]</ref>.
Le 4 août 1944 au matin, le général Wood<ref>[[square Général John S. Wood]]</ref>, qui a sous ses ordres la 8ème Division blindée donne l'ordre d'attaquer Rennes de manière concentrique. Le XXVème corps d'armée allemand va ordonner à ses unités dispersées en Bretagne de se replier sur Brest, Lorient et quelques points d'appuis fortifiés. Le colonel Eugen König''' (1896-1985), qui sera generalleutnant allemand ayant servi au sein de la Heer (armée de terre) dans la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale, et commandant alors les éléments divers rassemblés à Rennes, a reçu l'autorisation d'abandonner Rennes et de faire route vers Saint-Nazaire. Cet ordre de repli est donné à 23 heures, le 3 août. La garnison allemande, divisée en plusieurs formations, a quitté la ville à trois heures du matin, le 4 août, après avoir détruit tous les ponts, sauf deux. <ref> [[Libération de Rennes]]</ref> Ils se dirigent vers le sud, avec précaution, chaque groupe précédé d'un élément de reconnaissance, de chaque côté de la [[Vilaine]]. Il leur faudra traverser plus de 60 kilomètres de terrain déjà libérés par les Américains<ref>http://memoiredeguerre.free.fr/convoi44/rennes-lib.htm</ref>, ce qui leur vaudra un total de 60 tués et 130 blessés entre le 4 et le 6 août 1944<ref>https://www.emeraude-journal-infos.com/2014/08/rennes-70-anniversaire-de-la-liberation-1ere-partie/</ref>. Rennes est libéré le 4 août au matin<ref>[[Libération de Rennes]]</ref>.


Le 20 août 1944, le '''général Pierre Koenig''', qui a commandé les Français libres lors de la bataille de Bir Hakeim<ref>[[place Bir Hakeim]]</ref> (du 26 mai au 11 juin 1942) et qui a été promu général de corps de l'armée française quelques semaines auparavant en juin 1944, accompagne lui les généraux Juin et de Gaulle à Rennes<ref>https://www.ouest-france.fr/culture/histoire/video-les-huit-passages-de-charles-de-gaulle-a-rennes-7046484</ref>. De Gaulle y est reçu à la préfecture, où il passe la nuit. Le lendemain, plus de 20 000 Rennais sont massés place de la Mairie pour l'accueillir, sous une pluie battante. Koenig est nommé gouverneur militaire de Paris le lendemain 21 août, peu avant la libération de la ville.
Le 20 août 1944, le '''général Pierre Koenig''', qui a commandé les Français libres lors de la bataille de Bir Hakeim<ref>[[place Bir Hakeim]]</ref> (du 26 mai au 11 juin 1942) et qui a été promu général de corps de l'armée française quelques semaines auparavant en juin 1944, accompagne lui les généraux Juin et de Gaulle à Rennes<ref>https://www.ouest-france.fr/culture/histoire/video-les-huit-passages-de-charles-de-gaulle-a-rennes-7046484</ref>. De Gaulle y est reçu à la préfecture, où il passe la nuit. Le lendemain, plus de 20 000 Rennais sont massés place de la Mairie pour l'accueillir, sous une pluie battante. Koenig est nommé gouverneur militaire de Paris le lendemain 21 août, peu avant la libération de la ville.

Version du 16 avril 2024 à 13:29

Le square Général Koenig se situe dans le quartier 1 : Centre. Cette voie fut dénommée place par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 28 juin 1976 puis square par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 14 novembre 2011[1].


Cette voie rend hommage au Général Marie-Pierre Kœnig, [2] militaire et homme politique français, compagnon de la Libération (1898 - 1970)

Devenu maréchal en 1984 (à titre posthume), Marie-Pierre Kœnig fait partie des onze maréchaux de France Wikipedia-logo-v2.svg honorés par un nom de voie à Rennes.

Un König puis un Koenig à Rennes en août 1944

Le 4 août 1944 au matin, le général Wood[3], qui a sous ses ordres la 8ème Division blindée donne l'ordre d'attaquer Rennes de manière concentrique. Le XXVème corps d'armée allemand va ordonner à ses unités dispersées en Bretagne de se replier sur Brest, Lorient et quelques points d'appuis fortifiés. Le colonel Eugen König (1896-1985), qui sera generalleutnant allemand ayant servi au sein de la Heer (armée de terre) dans la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale, et commandant alors les éléments divers rassemblés à Rennes, a reçu l'autorisation d'abandonner Rennes et de faire route vers Saint-Nazaire. Cet ordre de repli est donné à 23 heures, le 3 août. La garnison allemande, divisée en plusieurs formations, a quitté la ville à trois heures du matin, le 4 août, après avoir détruit tous les ponts, sauf deux. [4] Ils se dirigent vers le sud, avec précaution, chaque groupe précédé d'un élément de reconnaissance, de chaque côté de la Vilaine. Il leur faudra traverser plus de 60 kilomètres de terrain déjà libérés par les Américains[5], ce qui leur vaudra un total de 60 tués et 130 blessés entre le 4 et le 6 août 1944[6]. Rennes est libéré le 4 août au matin[7].

Le 20 août 1944, le général Pierre Koenig, qui a commandé les Français libres lors de la bataille de Bir Hakeim[8] (du 26 mai au 11 juin 1942) et qui a été promu général de corps de l'armée française quelques semaines auparavant en juin 1944, accompagne lui les généraux Juin et de Gaulle à Rennes[9]. De Gaulle y est reçu à la préfecture, où il passe la nuit. Le lendemain, plus de 20 000 Rennais sont massés place de la Mairie pour l'accueillir, sous une pluie battante. Koenig est nommé gouverneur militaire de Paris le lendemain 21 août, peu avant la libération de la ville.

De juillet 1945 au 21 septembre 1949, le général Pierre Koenig est nommé commandant en chef de la zone d'occupation française en Allemagne.

Note et références

Sur la carte

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