Moulins de Saint-Hélier

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Les moulins vus de la passerelle Odorico.
Le site des moulins (au premier plan la passerelle Odorico)
Le Moulin de Saint-Hélier depuis la rue Dupont-des-Loges en 2018 (à gauche, l'hôtel particulier de Jean Janvier)

Les Moulins de Saint-Hélier, autrement appelés Grands Moulins de Rennes, sont situés derrière le Théâtre National de Bretagne sur un bras de la Vilaine. On peut le voir depuis différents point de vue en se baladant dans le quartier : depuis la rue Dupont-des-Loges en venant de l'Avenue Janvier... Ou depuis la rue Saint-Hélier en prenant la rue Alain Gerbault qui lui est parallèle au nord et en empruntant la nouvelle passerelle Odorico... qui y mène...

Ils appartiennent à la famille Logeais depuis trois générations [1].

Histoire

Les Moulins de Saint-Hélier; vue aval. Coll. YRG

On retrouve des traces de deux moulins à blé et à foulon datant de l'année 1032.

Ils appartenaient à l'époque à l'abbaye Saint-Georges de Rennes et restèrent son bien jusqu'à la Révolution et la confiscation des biens de l'Église par l'État. Une ordonnance royale du 7 août 1844 avait réglementé le régime hydraulique.

A partir de 1874, les bâtiments de la rive gauche (à l'époque un moulin à blé), et de la rive droite (alors un moulin à seigle), sont successivement démolis puis reconstruits. Le bâtiment actuel date de 1896. En 1898, le propriétaire de l'époque fait construire un logement (on peut le voir 15 rue Jean-Marie Duhamel), et agrandit l'usine.

Un deuxième moulin est construit sur la rive droite en 1902. Le corps central reliant les deux bâtiments est construit, il prend alors la forme que l'on peut voir actuellement.

En 1922, la famille Logeais devient propriétaire. Un incendie se déclare en 1933, à la suite duquel le corps central est réduit d'un étage ; il se trouve donc au même niveau que les deux bâtiments en schistes sur les berges[2].

Fonctionnement

Les deux moulins disposaient chacun d'une roue hydraulique de type Sagebien. En 1898, dix cylindres et trois paires de meules composent la minoterie. On retrouve des traces de la présence d'une machine à vapeur sur un plan de 1889 et sur un en-tête de papier commercial de 1900. En 1929, elle laisse place à un moteur diesel, sa cheminée devenant inutile est alors détruite. La minoterie fut électrifiée en 1941. En 1975, les Grands Moulins de Rennes rejoignent le groupe Banette et ils emploient, en 2008, 17 personnes[3].

La minoterie produit entre 8 000 et 10 000 tonnes de farines de type 55 et 65 par an et exporte dans un rayon de 150 Km[4].

Sources

Lien externe

"Les moulins font la roue", article extrait du 12e numéro de "Place Publique" (juillet-août 2011), signé Christine Barbedet: http://www.placepublique-rennes.com/article/Les-moulins-font-la-roue-1

Galerie cartes postales

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