« Bombardement du 17 juin 1940 : témoignages » : différence entre les versions

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" Le 17 juin 1940 vers dix heures,  j'étais en gare de Rennes, plaine Saint-Hélier dans un wagon-dortoir lorque j'entendis et vis trois avions allemands qui bombardèrent et mitraillèrent où je me trouvais. A la tête du train et sur la machine qui refoulait le wagon au dépôt, se trouvait M. Nouyou, chauffeur. Très rapidement, tout fut en feu et je m'échappai comme je pus; quant à Nouyou, personne ne l'a revu et je suis persuadé qu'il fut tué, comme le fut d'ailleurs son mécanicien Leroux qui fut retrouvé carbonisé."
" Le 17 juin 1940 vers dix heures,  j'étais en gare de Rennes, plaine Saint-Hélier dans un wagon-dortoir lorque j'entendis et vis trois avions allemands qui bombardèrent et mitraillèrent où je me trouvais. A la tête du train et sur la machine qui refoulait le wagon au dépôt, se trouvait M. Nouyou, chauffeur. Très rapidement, tout fut en feu et je m'échappai comme je pus; quant à Nouyou, personne ne l'a revu et je suis persuadé qu'il fut tué, comme le fut d'ailleurs son mécanicien Leroux qui fut retrouvé carbonisé."


'''Auguste Patry''', 34 ans en 1940, chauffeur à la SNCF, demeurant à Chantepie
'''Auguste Patry''', 34 ans en 1940, chauffeur à la SNCF, demeurant à Chantepie ( '''*''' référence n° 16)
 


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"Le 17 juin 1940, je me trouvais comme mécanicien à la SNCF, plaine Saint-Hélier, sur la machine 140 349 en gare de Rennes. je rentrais au dépôt et j'avais comme chauffeur Nouyou René. Soudain vers dix heures, je vis plusieurs avions allemands et aussitôt des torpilles furent lancées au-dessus de nous; la machine marchait lentement et Nouyou descendit du côté droit de la machine pour se mettre à l'abri, ce qui était normal; moi-même j'arrêtai la machine mais je n'eus pas le temps de sauter, car les torpilles venaient d'éclater et, au même moment, un train de munitions à proximité sauta, ce qui me mit dans le coma. Quant à Nouyou, je ne le revis pas et il a été malheureusement sans aucun doute victime de l'explosion d'une torpille ou du train de munitions. C'est tout ce que je sais".
"Le 17 juin 1940, je me trouvais comme mécanicien à la SNCF, plaine Saint-Hélier, sur la machine 140 349 en gare de Rennes. je rentrais au dépôt et j'avais comme chauffeur Nouyou René. Soudain vers dix heures, je vis plusieurs avions allemands et aussitôt des torpilles furent lancées au-dessus de nous; la machine marchait lentement et Nouyou descendit du côté droit de la machine pour se mettre à l'abri, ce qui était normal; moi-même j'arrêtai la machine mais je n'eus pas le temps de sauter, car les torpilles venaient d'éclater et, au même moment, un train de munitions à proximité sauta, ce qui me mit dans le coma. Quant à Nouyou, je ne le revis pas et il a été malheureusement sans aucun doute victime de l'explosion d'une torpille ou du train de munitions. C'est tout ce que je sais".


'''André Famechon''' , 43 ans en 1940, demeurant à Abbeville et 1 rue Danton à Rennes.
'''André Famechon''' , 43 ans en 1940, demeurant à Abbeville et 1 rue Danton à Rennes. ( '''*'''référence n°16)
 
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