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Les '''T.I.V''', acronyme pour '''Tramways d'Ille-et-Vilaine''', consistaient en un réseau à voie métrique qui comporta dans le département jusqu'à 11 lignes dont 6 partant et arrivant de Rennes la reliant à Saint-Malo, Antrain, Fougères, la Guerche, Le Grand-Fougeray, Plélan. Elles furent exploitées de la fin du 19e siècle au milieu du 20è. Contrairement à ce qu'on peut penser au vu du nom, il s'agissait non pas de tramways, mais de petits trains à vapeur avec locomotive à haute cheminée, tender et trois ou quatre wagons de voyageurs, voire de marchandises. Plusieurs gares existaient dans Rennes :  à Saint-Cyr (boulevard de Verdun), au Mail, (près de la place de la [[Fichier:Gare_des_tiv_place_de_la_mission_rennes.jpeg|300px|right|thumb|La gare des TIV, place de la Mission, vers 1910 ( carte "La Cigogne", Rennes)]] à Viarmes ( entre rue de Viarmes et quai Dujardin). La ville de Rennes disposa ainsi, à partir de 1888, d'une étoile ferroviaire des plus denses et des plus efficaces de France, qui proposait des liaisons entre les zones rurales et la ville centre jusqu'aux extrémités du département.
Les '''T.I.V''', acronyme pour '''Tramways d'Ille-et-Vilaine''', consistaient en un réseau à voie métrique qui comporta dans le département jusqu'à 11 lignes dont 6 partant et arrivant de Rennes la reliant à Saint-Malo, Antrain, Fougères, la Guerche, Le Grand-Fougeray, Plélan. Elles furent exploitées de la fin du 19e siècle au milieu du 20è. Contrairement à ce qu'on peut penser au vu du nom, il s'agissait non pas de tramways, mais de petits trains à vapeur avec locomotive à haute cheminée, tender et trois ou quatre wagons de voyageurs, voire de marchandises. Plusieurs gares existaient dans Rennes :  à Saint-Cyr (boulevard de Verdun), au Mail, (près de la place de la [[Fichier:Gare_des_tiv_place_de_la_mission_rennes.jpeg|300px|right|thumb|La gare des TIV, place de la Mission, vers 1910 ( carte "La Cigogne", Rennes)]] à Viarmes ( entre rue de Viarmes et quai Dujardin). La ville de Rennes disposa ainsi, à partir de 1888, d'une étoile ferroviaire des plus denses et des plus efficaces de France, qui proposait des liaisons entre les zones rurales et la ville centre jusqu'aux extrémités du département.
[[Fichier:Gare_de_viarmes_rennes.jpeg|300px|right|thumb|La gare de Viarmes, gare des TIV sur les quais, vers 1910.(cartes "La Cigogne", Rennes)]]
[[Fichier:Gare_de_viarmes_rennes.jpeg|300px|right|thumb|La gare de Viarmes, gare des TIV sur les quais, vers 1910.(cartes "La Cigogne", Rennes)]]
[[Fichier:Tiv_locomotive_104.jpeg|300px|right|thumb|La locomotive des T.I.V.,Corpet et Louvet n°104, effectue à partir de 1902 le service Rennes-Chateaugiron]]
Le tortillard devenait aussi "un train de plaisir" pour Saint-Malo sur la journée. En août 1938, lors d'une vague de chaleur, les T.I.V proposaient des excursions à prix réduits "''pour permettre aux enfants des écoles et à leurs familles de se rendre à la campagne''", avec des départs de Rennes - St-Cyr à 13h00 pour se rendre à Mi-Forêt et retour à 18h33 (durée du trajet : 56 minutes) et à 9h06 pour se rendre à Paimpont-Les Forges et retour à 18h45 (durée du trajet 1h40).<ref> Ouest-Eclair du 4 août 1938 </ref>
Le tortillard devenait aussi "un train de plaisir" pour Saint-Malo sur la journée. En août 1938, lors d'une vague de chaleur, les T.I.V proposaient des excursions à prix réduits "''pour permettre aux enfants des écoles et à leurs familles de se rendre à la campagne''", avec des départs de Rennes - St-Cyr à 13h00 pour se rendre à Mi-Forêt et retour à 18h33 (durée du trajet : 56 minutes) et à 9h06 pour se rendre à Paimpont-Les Forges et retour à 18h45 (durée du trajet 1h40).<ref> Ouest-Eclair du 4 août 1938 </ref>


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