« Place du Parlement de Bretagne » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 6 : Ligne 6 :
La place ne prit sa configuration définitive qu'après la destruction du couvent des Cordeliers  au nord-est pour permettre l'ouverture, en 1829, de la ''rue Louis-Philippe'', qui deviendra la [[rue Victor-Hugo]].
La place ne prit sa configuration définitive qu'après la destruction du couvent des Cordeliers  au nord-est pour permettre l'ouverture, en 1829, de la ''rue Louis-Philippe'', qui deviendra la [[rue Victor-Hugo]].
[[Fichier:2_placeduparlement.jpg|250px|left|thumb|Immeuble à l'angle de la place et de la [[rue Edith Cavel]]. - (de Wikimedia Commons)]]
[[Fichier:2_placeduparlement.jpg|250px|left|thumb|Immeuble à l'angle de la place et de la [[rue Edith Cavel]]. - (de Wikimedia Commons)]]
Appelée d'abord ''placis Saint-François'', situé à côté du couvent des Cordeliers, elle sera limitée, au nord, par le palais du [[Parlement de Bretagne]] et sera bordée, après l'incendie de 1720, de beaux immeubles sur un plan d'ensemble régulier de l'architecte Gabriel. En 1726, elle est nommée ''place Louis-le-Grand'' et reçut une statue équestre de Louis XIV, oeuvre de [[Coysevox]] ( '''* 3''' ). Le 27 janvier 1789, [[journée des Bricoles]], la place fut le théâtre d'une rixe sanglante entre gentilhommes et étudiants en droit conduits par Moreau, le futur général. La statue fut envoyée en 1792 aux forges de Paimpont pour servir à la fabrication de canons. ( le musée des Beaux-Arts en conserve deux bas-reliefs). En remplacement, [[Carrier à Rennes]], commissaire du gouvernement, y fit planter, le 8 septembre 1793, un arbre de la Liberté.
Appelée d'abord ''placis Saint-François'', situé à côté du couvent des Cordeliers, elle sera limitée, au nord, par le palais du [[Parlement de Bretagne]] et sera bordée, après l'incendie de 1720, de beaux immeubles sur un plan d'ensemble régulier de l'architecte Gabriel. En 1726, elle est nommée ''place Louis-le-Grand'' et reçut une statue équestre de Louis XIV, oeuvre de [[Coysevox]] ( '''* 3''' ).
 
===Lieu de promenade et de chahut au 18 e siècle===
 
Au 18 e siècle, le grand amusement des jeunes gentilshommes était de créer des escarmouches avec la patrouille de la milice bourgeoise, dont le corps de garde était à un rez-de-chaussée faisant face à l'église Saint-Sauveur. Dix huit soldats menés par un officier et deux sergents allaient de par les rues veiller à l'ordre et au calme. Assistés de leurs domestiques, ivres et armés, les jeunes nobles avaient plaisir à "battre le guet", livrant à la patrouille de véritables combats, et les étudiants de les imiter, mais bourgeois, s'ils étaient arrêtés ils allaient en prison alors que les jeunes nobles, déposés au violon, en sortaient bientôt. Toute la ville se donnait rendez-vous sur la ''place Louis-le-Grand''. Les étudiants y jetaient des "fusées" aux femmes et si la patrouille de la milice bourgeoise intervenait, ils la recevait à coups de bâtons carrés ou d'épées.<ref>''Rennes ancien, Rennes moderne'', t.2 par A. Marteville</ref>
 
Vers la fin du siècle, de graves incidents y surviennent. Le 27 janvier 1789, [[journée des Bricoles]], la place fut le théâtre d'une rixe sanglante entre gentilhommes et étudiants en droit conduits par Moreau, le futur général. La statue fut envoyée en 1792 aux forges de Paimpont pour servir à la fabrication de canons. ( le musée des Beaux-Arts en conserve deux bas-reliefs). En remplacement, [[Carrier à Rennes]], commissaire du gouvernement, y fit planter, le 8 septembre 1793, un arbre de la Liberté.




24 150

modifications

Menu de navigation