« Herbert R. Bachant, un libérateur mort à Saint-Grégoire » : différence entre les versions

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Une photographie de l’Associated  Press du 27 avril 1944 présente un Herbert Bachant radieux montrant à des copains, lors de manœuvres de pré-invasion en Angleterre, une photo de sa femme et des nouveau-nées.
Une photographie de l’Associated  Press du 27 avril 1944 présente un Herbert Bachant radieux montrant à des copains, lors de manœuvres de pré-invasion en Angleterre, une photo de sa femme et des nouveau-nées.
 
[[Fichier:Autochenille_maison_blanche024.jpg|250px|left|thumb| En bordure de la route, la carcasse de l'autochenille "Belly Button", renversée, l'avant écrasé tourné vers Rennes]]
Il n’y eut pas de fin heureuse. Herbert Raymond Bachant, matricule 32090456, ne devait jamais embrasser ses trois filles. L'une d'elles étant gravement malade, la maman avait pourtant envoyé une lettre au général Wood, sollicitant une permission pour son mari, mais celle-ci serait parvenue trop tard, lui écrivit ultérieurement le général. La nouvelle arriva qu’Herbert Bachant  avait été tué au voisinage de Rennes, le Ier août 1944 lorsque son autochenille  fut atteinte  à Maison Blanche.<ref>[[ le combat du Ier août 1944 à Maison Blanche]]</ref>   
Il n’y eut pas de fin heureuse. Herbert Raymond Bachant, matricule 32090456, ne devait jamais embrasser ses trois filles. L'une d'elles étant gravement malade, la maman avait pourtant envoyé une lettre au général Wood, sollicitant une permission pour son mari, mais celle-ci était parvenue trop tard, lui écrivit ultérieurement le général. La nouvelle arriva qu’Herbert Bachant  avait été tué au voisinage de Rennes, le Ier août 1944 lorsque son autochenille  fut atteinte  à Maison Blanche.<ref>[[ le combat du Ier août 1944 à Maison Blanche]]</ref>   
Herbert R. Bachant et les six autres membres d'équipage de l'autochenille (halftrack), B-14 dénommée "Belly Button" (''nombril''), du I0e bataillon d'infanterie blindé, furent tués par un coup direct d'un canon de 88 mm de la batterie allemande cachée derrière des haies alors que leur véhicule était en bordure de la route Betton-Rennes. Deux autres autochenilles et onze chars Sherman aussi engagés sur cet itinéraire, dont le danger avait été pourtant signalé,<ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Étienne Maignen. éditions Ouest-France - 2013</ref> furent ainsi détruits en même temps à portée de la batterie allemande toute proche.  Il fallut attendre encore deux jours avant de voir la [[libération de Rennes]].
Herbert R. Bachant et les six autres membres d'équipage de l'autochenille (halftrack), B-14 dénommée "Belly Button" (''nombril''), du I0e bataillon d'infanterie blindé, furent tués par un coup direct d'un canon de 88 mm de la batterie allemande cachée derrière des haies alors que leur véhicule était en bordure de la route Betton-Rennes. Deux autres autochenilles et onze chars Sherman aussi engagés sur cet itinéraire, dont le danger avait été pourtant signalé,<ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Étienne Maignen. éditions Ouest-France - 2013</ref> furent ainsi détruits en même temps à portée de la batterie allemande toute proche.  Il fallut attendre encore deux jours avant de voir la [[libération de Rennes]].
[[File:M-3A1 Half-track APC.jpg|250px|center|thumb|Autochenille du type M3AI, comme celle touchée à Maison-Blanche -(''de Wikimedia Commons'')]]  
[[File:M-3A1 Half-track APC.jpg|250px|center|thumb|Autochenille du type M3AI, comme celle touchée à Maison-Blanche -(''de Wikimedia Commons'')]]  
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En 2003 ses trois filles vinrent en France, au mémorial Patton à Avranches, ville à la libération de laquelle leur père avait contribué la veille de sa mort, et au cimetière de Saint-James, où son corps ainsi que ceux de deux de ses camarades disloqués avaient été inhumés ensemble, là où elles pensaient qu'il avait été tué. Le contact fut établi avec elle par Étienne Maignen, historien local qui, après la publication d'un ouvrage sur la guerre à Rennes, poursuivait des recherches sur cette période. Elles vinrent à Saint-Grégoire et Rennes en août 2014 pour le 70 e anniversaire de la Libération et firent ainsi le trajet Maison Blanche - Rennes plusieurs fois, notamment le 4 août, à bord d'une autochenille identique à celle sur laquelle était monté leur père lorsqu'il fut tué le Ier août, sorte de revanche posthume sur le destin qui leur permit de boucler la boucle en sa mémoire.
En 2003 ses trois filles vinrent en France, au mémorial Patton à Avranches, ville à la libération de laquelle leur père avait contribué la veille de sa mort, et au cimetière de Saint-James, où son corps ainsi que ceux de deux de ses camarades disloqués avaient été inhumés ensemble, là où elles pensaient qu'il avait été tué. Le contact fut établi avec elle par Étienne Maignen, historien local qui, après la publication d'un ouvrage sur la guerre à Rennes, poursuivait des recherches sur cette période. Elles vinrent à Saint-Grégoire et Rennes en août 2014 pour le 70 e anniversaire de la Libération et firent ainsi le trajet Maison Blanche - Rennes plusieurs fois, notamment le 4 août, à bord d'une autochenille identique à celle sur laquelle était monté leur père lorsqu'il fut tué le Ier août, sorte de revanche posthume sur le destin qui leur permit de boucler la boucle en sa mémoire.
--[[Utilisateur:Stephanus|Stephanus]] ([[Discussion utilisateur:Stephanus|discussion]]) 19 avril 2014 à 15:59 (CEST)
--[[Utilisateur:Stephanus|Stephanus]] ([[Discussion utilisateur:Stephanus|discussion]]) 19 avril 2014 à 15:59 (CEST)
===références===
===références===
<references/>
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voir : http://www.fold3.com/page/85984275_herbert_r_bachant/photos/311094706/
voir : http://www.fold3.com/page/85984275_herbert_r_bachant/photos/311094706/
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