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Son activité est stoppée par la guerre en 1939. Sorti sous-lieutenant de son service militaire, en 1933, il est lieutenant après s'être entraîné à plusieurs reprises pour utiliser les nouveaux chars. Il se retrouve au début du conflit, commandant d'une compagnie de chars. Il participe à la récupération des Anglais encerclés à l'embouchure de la Somme. Après avoir passé un an en clinique, il participe activement à la Résistance. Il est décoré de la Croix de guerre avec Palme et de la Légion d'honneur.  
Son activité est stoppée par la guerre en 1939. Sorti sous-lieutenant de son service militaire, en 1933, il est lieutenant après s'être entraîné à plusieurs reprises pour utiliser les nouveaux chars. Il se retrouve au début du conflit, commandant d'une compagnie de chars. Il participe à la récupération des Anglais encerclés à l'embouchure de la Somme. Après avoir passé un an en clinique, il participe activement à la Résistance. Il est décoré de la Croix de guerre avec Palme et de la Légion d'honneur.  


En 1945, il fonde avec un ami, Charles Barbé, "La Rennaise de Préfabrication", entreprise dont il devient plus tard le P-D.G. et qui comptera jusqu'à six usines.
En 1945, il fonde avec un ami, Charles Barbé, "La Rennaise de Préfabrication", entreprise basée à [[Saint-Jacques-de-la-Lande]] dont il devient plus tard le P-D.G. et qui comptera jusqu'à six usines et plusieurs centaines de salariés.


Des usines rennaises sortent les éléments préfabriqués des "Horizons", des tours de Maurepas, l'actuel [[T.N.B.]], la Faculté de Lettres de Villejean, la Faculté des Sciences à Beaulieu, etc.
Des usines rennaises sortent les éléments préfabriqués pour les tours jumelles "Horizons", des tours de Maurepas, l'actuel [[T.N.B.]], la Faculté de Lettres de Villejean, la Faculté des Sciences à Beaulieu, eet... ailleurs comme le bâtiment de béton du siège social du {{w|parti communiste français}}, place du Colonel Fabien, à Paris. Georges Travers est un de ces chefs d'entreprise rennais qui se sont faits eux-mêmes et ont mené des entreprises moyennes florissantes entre 1950 et 1990.


Il s'engagea dans la vie interprofessionnelle et fut président de l'U.P.I.V (Union patronale d'Ille-et-Vilaine). Elu membre associé de la Chambre de commerce et d'industrie de Rennes en 1961, il en devient membre titulaire en 1967, membre du bureau en 1970 et président en 1974,à la suite de [[Jean Chaffot]]  et il est élu en 1978, Président de la Chambre régionale de commerce et d'industrie. Il créa le centre de productivité d'Ille-et-Vilaine  en 1976. Partisan d'une structure  territoriale de relations sociales, il fut favorable à la création du [[Centre d'études économiques et sociales du Pays de Rennes]] (CESPAR).
Homme pragmatique et direct, il fut un interlocuteur parfois dérangeant mais apprécié des partenaires politiques et économiques.
Très attentif à la formation des hommes et à l'évolution technique des métiers du bâtiment, on le retrouve dans les principaux organismes qui travaillent dans ce sens. Il est ainsi, de 1967 à 1973, président du Centre d'études et de recherches de l'industrie du béton.
Très attentif à la formation des hommes et à l'évolution technique des métiers du bâtiment, on le retrouve dans les principaux organismes qui travaillent dans ce sens. Il est ainsi, de 1967 à 1973, président du Centre d'études et de recherches de l'industrie du béton.
Elu membre associé de la Chambre de commerce et d'industrie de Rennes en 1961, il en devient membre titulaire en 1967, membre du bureau en 1970 et président en 1974, et il est élu en 1978, Président de la Chambre régionale de commerce et d'industrie.


Il était également Vice-Président du Conseil économique et social de Bretagne, membre du Conseil de l'Université de Rennes et de l'Institut de gestion.
Il était également Vice-Président du Conseil économique et social de Bretagne, membre du Conseil de l'Université de Rennes et de l'Institut de gestion.
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Il était officier de la Légion d'honneur et commandeur de l'Ordre national du mérite.
Il était officier de la Légion d'honneur et commandeur de l'Ordre national du mérite.


'''Georges Travers''' est un de ces chefs d'entreprise rennais qui se sont faits eux-mêmes et ont mené des entreprises moyennes florissantes entre 1950 et 1990. Ancien compagnon à l'arsenal, Georges Travers sera représentant puis entreprendra de créer une entreprise du bâtiment qu'il spécialisera dans les éléments préfabriqués. La ''Société rennaise de préfabrication'', basée à [[Saint-Jacques-de-la-Lande]], aura un personnel de plusieurs centaines pour fournir des matériaux nécessaires à la reconstruction et au développement de l'habitat dans la région rennaise, telles les tours jumelles "[[les Horizons]]" et... ailleurs comme le bâtiment de béton du siège social du {{w|parti communiste français}}, place du Colonel Fabien, à Paris.


Georges Travers s'engagea dans la vie interprofessionnelle et fut président de l'U.P.I.V (Union patronale d'Ille-et-Vilaine), créa le centre de productivité d'Ille-et-Vilaine et fut élu président de la [[Chambre de commerce et d'industrie de Rennes]], à la suite de [[Jean Chaffot]] en 1976, poste qu'il conserva jusqu'en 1982. Partisan d'une structure  territoriale de relations sociales, il fut favorable à la création du [[Centre d'études économiques et sociales du Pays de Rennes]] (CESPAR). Homme pragmatique et direct, il fut un interlocuteur parfois dérangeant mais apprécié des partenaires politiques et économiques.
 


[[Catégorie:Voie de Rennes|Travers]]
[[Catégorie:Voie de Rennes|Travers]]
== Note et références ==  
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