« Raymond Keruzoré » : différence entre les versions

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En 1973, Raymond Kéruzoré est recruté sans avoir son mot à dire par l'Olympique de Marseille
En 1973, Raymond Kéruzoré est recruté sans avoir son mot à dire par l'Olympique de Marseille
<nowiki> </nowiki>en raison des problèmes financiers du Stade Rennais. Il bénéficie d'un temps de jeu assez conséquent, disputant notamment 4 matchs en Coupe UEFA. Cependant, ses performances sont plutôt décevantes, et à l'issue de la saison, il retourne au Stade Rennais, séduit par le discours des dirigeants bretons qui voulaient bâtir une grande équipe.
<nowiki> </nowiki>en raison des problèmes financiers du Stade Rennais. Il bénéficie d'un temps de jeu assez conséquent, disputant notamment 4 matchs en Coupe UEFA. Cependant, ses performances sont plutôt décevantes, et à l'issue de la saison, il retourne au Stade Rennais, séduit par le discours des dirigeants bretons qui voulaient bâtir une grande équipe.
Après un bon début de saison, il est chassé du club avec une condamnation de ''rupture de contrat'', cassée en appel. Au sujet de cette année mitigée à Marseille et de cette seconde expérience Rennaise, Raymond Kéruzoré affirmera par la suite ceci : ''"- Avez-vous des regrets ? - Un peu par rapport à mon passage à Marseille. Je n'aurais pas dû partir aussi vite. Je suis arrivé en 1973 et je suis retourné à Rennes un an après. En fait, je me suis laissé convaincre par les dirigeants rennais qui voulaient bâtir une grande équipe. Cela a été le choix du cœur, mais finalement une erreur."''


==== Stade Lavallois ====
==== Stade Lavallois ====
Après un bon début de saison, il se brouille peu à peu avec ses dirigeants et avec la plupart de ses coéquipiers. En effet, il est très engagé politiquement à l'extrême-gauche, taxé de gauchiste-maoïste par les uns, d'intello par les autres, et son militantisme lui vaut des inimitiés dans son club et plus généralement dans le monde du football. Il est chassé du club avec une condamnation de ''rupture de contrat'', cassée en appel.
Il est recruté en 1975 par le Stade Lavallois, alors présidé par Henri Bisson et entraîné par [[Michel Le Milinaire]]. Il reprend d'ailleurs à ce moment-là ses études à Rennes.
 
Au sujet de cette année mitigée à Marseille et de cette seconde expérience Rennaise, Raymond Kéruzoré affirmera par la suite ceci : ''"- Avez-vous des regrets ? - Un peu par rapport à mon passage à Marseille. Je n'aurais pas dû partir aussi vite. Je suis arrivé en 1973 et je suis retourné à Rennes un an après. En fait, je me suis laissé convaincre par les dirigeants rennais qui voulaient bâtir une grande équipe. Cela a été le choix du cœur, mais finalement une erreur."''
 
Il apparait comme un rebelle banni du football professionnel. À la surprise générale, il est recruté en 1975 par le Stade Lavallois, alors présidé par Henri Bisson et entraîné par Michel Le Milinaire. Il reprend d'ailleurs à ce moment-là ses études à Rennes.
 
Vrai poète du jeu, il conquiert rapidement le public mayennais par sa gentillesse, sa simplicité, sa valeur sportive et humaine. En effet, il s'impose comme le maître à jouer des Tangos, dont il devient rapidement le capitaine, et qu'il conduit aussitôt en Division 1. En 1976, il est sur le point de signer au FC Nantes, mais les dirigeants Lavallois le retiennent finalement. C'est une décision judicieuse, car il réalise une saison 1976-1977 exceptionnelle : il contribue grandement au maintien du club, et à titre individuel, il est récompensé par une première sélection en équipe de France et par l'''étoile d'or'' de France Football.
 
La saison suivante, Raymond Kéruzoré confirme ses bonnes performances. Il figure dans la liste des présélectionnés pour la Coupe du monde de football de 1978 en Argentine, mais il ne fait finalement pas le voyage, n'étant pas retenu par Michel Hidalgo dans la liste finale des 22. Il est victime notamment de la concurrence de Michel Platini, qui joue au même poste que lui.
 
Il effectue ensuite une dernière saison à Laval : l'équipe se maintient difficilement, mais Raymond Kéruzoré brille encore, en marquant notamment 7 buts.


Son passage à Laval reste probablement l'apogée de sa carrière. Plus tard, il sera même élu « ''joueur du siècle du Stade Lavallois'' » par les supporters mayennais.
Son passage à Laval reste probablement l'apogée de sa carrière. Plus tard, il sera même élu « ''joueur du siècle du Stade Lavallois'' » par les supporters mayennais.


==== Retour en Bretagne ====
==== Retour en Bretagne ====
De 1979 à 1981, il joue au Stade Brestois, fraîchement promu en Division 1. L'équipe termine dernière du championnat. Malgré la relégation, Raymond Kéruzoré reste au club. Toutefois, gravement blessé à la cheville, il rate une bonne partie de la saison et ne contribue pas beaucoup à la remontée du club en Division 1.
De 1979 à 1981, il joue au Stade Brestois, fraîchement promu en Division 1. L'équipe termine dernière du championnat. Malgré la relégation, Raymond Kéruzoré reste au club.


En 1981, il rejoint Guingamp comme entraîneur-joueur, amorçant ainsi sa reconversion.
En 1981, il rejoint Guingamp comme entraîneur-joueur, amorçant ainsi sa reconversion.
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C'est en 1981 que Raymond Kéruzoré commence sa carrière d'entraîneur. Il fait ses débuts à Guingamp pendant cinq années, d'abord comme entraîneur-joueur puis comme entraîneur à plein temps à partir de 1984.  
C'est en 1981 que Raymond Kéruzoré commence sa carrière d'entraîneur. Il fait ses débuts à Guingamp pendant cinq années, d'abord comme entraîneur-joueur puis comme entraîneur à plein temps à partir de 1984.  


En 1986, il devient l'entraîneur du Stade Brestois. Le football qu'il prône est fait de jeu et de plaisir, en ayant comme source d'inspiration, son premier entraîneur,  Jean Prouff. Il l'inculque donc à ses joueurs et notamment à [[Paul Le Guen]] qui fait parti de son effectif. Au terme de la saison, le club termine à la <abbr>8<sup>e</sup></abbr> place du championnat, aucun entraîneur n'avait fait mieux auparavant. Il est pourtant contraint de quitter le club après une saison plutôt réussie, suite aux relations très conflictuelles avec le président du club, François Yvinec.
En 1986, il devient l'entraîneur du Stade Brestois. Le football qu'il prône est fait de jeu et de plaisir, en ayant comme source d'inspiration, son premier entraîneur,  Jean Prouff. Il l'inculque donc à ses joueurs et notamment à [[Paul Le Guen]] qui fait parti de son effectif.  


==== Stade Rennais ====
==== Stade Rennais ====
Il part ensuite entraîner le Stade Rennais durant un bail de quatre ans (1987 - 1991).
Il part ensuite entraîner le Stade Rennais durant un bail de quatre ans (1987 - 1991).


A l'issue de la saison 19889-1990, le club remonte en Division 1. Cependant, la saison suivante est au total opposé. De nombreux conflits en interne avec les dirigeants du club, avec les entraîneurs des équipes amateurs, de la structure de formation ainsi qu'avec les services administratifs et commerciaux du club. A la fin de la saison, l'équipe termine à la dernière place, mais reste maintenu en Division1 grâce aux rétrogradations administratives de Bordeaux, de Brest et Nice. Raymond Kéruzoré est ensuite licencié et remplacé par [[Didier Notheaux]].
A l'issue de la saison 1989-1990, le club remonte en Division 1. Cependant, la saison suivante est au total opposé. A la fin de la saison, l'équipe termine à la dernière place, mais reste maintenu en Division1 grâce aux rétrogradations administratives de Bordeaux, de Brest et Nice. Raymond Kéruzoré est ensuite licencié et remplacé par [[Didier Notheaux]].


==== De Tours au Stade Quimpérois ====
==== De Tours au Stade Quimpérois ====
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Il effectue par la suite deux saisons en National comme entraîneur du Stade Quimpérois.  
Il effectue par la suite deux saisons en National comme entraîneur du Stade Quimpérois.  
Ses problèmes de santé le poussent à arrêter le métier en 1997. Aujourd'hui, il est toujours en invalidité, et réside près de Rennes.


== Clubs ==
== Clubs ==
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