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Le [[marché des Lices]] sous les parapluies le vendredi 31 décembre 1915, tel que le décrit [[l'Ouest-Éclair]] du lendemain. | Le [[marché des Lices]] sous les parapluies le vendredi 31 décembre 1915, tel que le décrit [[l'Ouest-Éclair]] du lendemain. | ||
Pas drôle du tout, le 1er janvier 1916 pluvieux, tel que nous le rapporte l'Ouest-Eclair du 2. En dehors des traditionnelles visites [[par les rues de Rennes le jour de l'an]], parfois ennuyeuses, parfois sympathiques - tradition encore vivante trente ans plus tard - d'aucuns vont s'incliner devant les tombes des Poilus, au [[cimetière de l'Est]]. En fin de journée un peu de soleil et le silence troublé par "quelques poivrots". | Pas drôle du tout, le 1er janvier 1916 pluvieux, tel que nous le rapporte l'Ouest-Eclair du 2. En dehors des traditionnelles visites [[par les rues de Rennes le jour de l'an]], parfois ennuyeuses, parfois sympathiques - tradition encore vivante trente ans plus tard - d'aucuns vont s'incliner devant les tombes des Poilus, au [[cimetière de l'Est]]. En fin de journée un peu de soleil et le silence troublé par "quelques poivrots". Le même journal cite d'horribles crimes qu'aurait commis l'ennemi : « Les Allemands jettent un soldat belge dans un four. Ils font la soupe avec un petit enfant ». Faits souvent incroyables, mais susceptibles d'alimenter l’exaltation nationaliste. | ||
Et la guerre continue. On demande aussi une organisation pour les obsèques des soldats rennais morts pour la France. François Simon, l’imprimeur rennais, fonde ''l’Escorte d’Honneur'' pour accompagner, à leur dernière demeure, les soldats tués. Le temps passe et, le 1er octobre, l’Ouest-Éclair tente de ranimer la ferveur des Rennais, grande les premiers jours, amenuisée, pour accompagner les soldats décédés dans les hôpitaux, la liste des obsèques étant affichée à la mairie et donnée aux journaux. Quelques jours plus tard un lecteur observe que, depuis la guerre, le tramway ne dessert plus le tronçon cimetière de l’Est - Croix Saint-Hélier , ce qui rend le retour en ville bien fatiguant pour les accompagnants et disuasif pour les éventuels volontaires. | Et la guerre continue. On demande aussi une organisation pour les obsèques des soldats rennais morts pour la France. François Simon, l’imprimeur rennais, fonde ''l’Escorte d’Honneur'' pour accompagner, à leur dernière demeure, les soldats tués. Le temps passe et, le 1er octobre, l’Ouest-Éclair tente de ranimer la ferveur des Rennais, grande les premiers jours, amenuisée, pour accompagner les soldats décédés dans les hôpitaux, la liste des obsèques étant affichée à la mairie et donnée aux journaux. Quelques jours plus tard un lecteur observe que, depuis la guerre, le tramway ne dessert plus le tronçon cimetière de l’Est - Croix Saint-Hélier , ce qui rend le retour en ville bien fatiguant pour les accompagnants et disuasif pour les éventuels volontaires. |
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