« Allée Morvan Lebesque » : différence entre les versions

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[[Fichier:W554.jpg|thumb|311x311px|Carte postale. Coll. YRG]]
[[Fichier:W554.jpg|thumb|311x311px|Carte postale militante. ''La Bretagne avec ses 5 départements historiques. Coll. YRG'']]
L' '''allée Morvan Lebesque''' se situe dans le quartier 6 : Jeanne d’Arc - Longs-Champs - Beaulieu entre la [[rue du Clos Courtel]] et la [[rue Youenn Drezen]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil Municipal de la Ville de Rennes le 5 avril 1982<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
L' '''allée Morvan Lebesque''' se situe dans le quartier 6 : Jeanne d’Arc - Longs-Champs - Beaulieu entre la [[rue du Clos Courtel]] et la [[rue Youenn Drezen]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil Municipal de la Ville de Rennes le 5 avril 1982<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  


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(11 janvier 1911, Nantes - 4 juillet 1970, Rio de Janeiro)
(11 janvier 1911, Nantes - 4 juillet 1970, Rio de Janeiro)


Né dans un milieu modeste, le jeune Nantais est nommé instituteur à Saint-Joachim, commune de Brière, mais il est révoqué à la suite d'un article dans ''Breiz Atao'' où il critique les conditions dans lesquelles il exerce son métier. Il se rend alors à Rennes où sont les leaders du Parti autonomiste breton. Il entre à la rédaction de ''Breiz Atao'' et y écrit des revues de presse, une chronique sur la vie culturelle bretonne ainsi que des articles généralistes. Il est alors en contact avec un certain nombre d'artistes et d'intellectuels bretons du mouvement des Seiz Breur<ref>[[rue des Seiz Breur]]</ref>.  
Né dans un milieu modeste, le jeune Nantais est nommé instituteur à Saint-Joachim, commune de Brière, mais il est révoqué à la suite d'un article dans ''Breiz Atao'' où il critique les conditions dans lesquelles il exerce son métier. Il se rend alors à Rennes où sont les leaders du Parti autonomiste breton. Il entre à la rédaction de '''''Breiz Atao''''' et y écrit des revues de presse, une chronique sur la vie culturelle bretonne ainsi que des articles généralistes. Il est alors en contact avec un certain nombre d'artistes et d'intellectuels bretons du mouvement des Seiz Breur<ref>[[rue des Seiz Breur]]</ref>.  


Il quitte Rennes et retourne à Nantes où il travaille comme pigiste à ''L'Écho de la Loire''. Responsable pour le pays nantais du Parti autonomiste breton (PAB), il quitte la formation politique en 1931 et rejoint le Parti nationaliste breton intégral (PNBI) de Théophile Jeusset, d'idéologie antisémite et royaliste. Il travaille à la revue ''Breiz da zont''. De Paris, l'attentat du 7 août 1932 à Rennes lui procure une occasion de reprendre contact avec le mouvement breton<ref>[[7 août 1932 : le monument d'Union de la Bretagne à la France saute]]</ref>. Durant l'occupation, il est le premier directeur de l'hebdomadaire autonomiste, antisémite, pro-allemand et antivichyste ''L'Heure bretonne''<ref>[[L'Heure bretonne]]</ref>, puis collabore à diverses revues à Paris où il rencontre et se lie d'amitié avec Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Il entre ainsi à ''Je suis partout'' où il rédige des critiques artistiques.  
Il quitte Rennes et retourne à Nantes où il travaille comme pigiste à ''L'Écho de la Loire''. Responsable pour le pays nantais du Parti autonomiste breton (PAB), il quitte la formation politique en 1931 et rejoint le Parti nationaliste breton intégral (PNBI) de Théophile Jeusset, d'idéologie antisémite et royaliste. Il travaille à la revue ''Breiz da zont''. De Paris, l'attentat du 7 août 1932 à Rennes lui procure une occasion de reprendre contact avec le mouvement breton<ref>[[7 août 1932 : le monument d'Union de la Bretagne à la France saute]]</ref>. Durant l'occupation, il est le premier directeur de l'hebdomadaire autonomiste, antisémite, pro-allemand et antivichyste ''L'Heure bretonne''<ref>[[L'Heure bretonne]]</ref>, puis collabore à diverses revues à Paris où il rencontre et se lie d'amitié avec Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Il entre ainsi à ''Je suis partout'' où il rédige des critiques artistiques.  
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