« Théâtre du Vieux Saint-Étienne » : différence entre les versions

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[[Fichier:L'interieur du pigeonnier du theatre du vieux saint Etienne.jpg|250px|thumb|L'interieur du pigeonnier du Théâtre du Vieux Saint-Étienne]]
[[Fichier:L'interieur du pigeonnier du theatre du vieux saint Etienne.jpg|250px|thumb|L'interieur du pigeonnier du Théâtre du Vieux Saint-Étienne]]


===Une des plus anciennes églises de Rennes===
Le '''Théâtre du Vieux Saint-Étienne''' est installé, depuis 1989, dans une des plus anciennes églises de Rennes. Construite hors les murs, vers le 12e siècle, elle portait à l'origine le nom de ''Saint-Étienne-lès-Rennes'' et desservait alors un bourg séparé, la rue y conduisant ayant porté, jusqu'au milieu du 15e siècle, le nom de ''rue du Vieil-Bourg Saint-Étienne''. Tout nouvel évêque de Rennes, avant de se rendre à la [[Porte Mordelaise]], devait prêter serment en cette église "ès fosbourgs de la ville". La partie nord actuelle est des 15e et 16e siècles mais la tour fut construite en 1741. En 1794, la ville, sommée de réparer le portail du cimetière Saint-Étienne, affecté au campement de troupes, dut démolir la partie supérieure du clocher pour se procurer le bois de charpente du dôme en plomb et ardoises taillées en écailles de poisson, abaissant ainsi le clocher de 36 à 27 mètres. L'église fut désaffectée en 1798 et la paroisse fut ensuite transférée à l'ancienne chapelle du [[Couvent des Augustins]] (voir [[Eglise Saint-Etienne]]).<ref> ''Rennes ancien, Rennes moderne'',par Ogée et Marteville, tome 3</ref>
Le '''Théâtre du Vieux Saint-Étienne''' est installé, depuis 1989, dans une des plus anciennes églises de Rennes. Construite hors les murs, vers le 12e siècle, elle portait à l'origine le nom de ''Saint-Étienne-lès-Rennes'' et desservait alors un bourg séparé, la rue y conduisant ayant porté, jusqu'au milieu du 15e siècle, le nom de ''rue du Vieil-Bourg Saint-Étienne''. Tout nouvel évêque de Rennes, avant de se rendre à la [[Porte Mordelaise]], devait prêter serment en cette église "ès fosbourgs de la ville". La partie nord actuelle est des 15e et 16e siècles mais la tour fut construite en 1741. En 1794, la ville, sommée de réparer le portail du cimetière Saint-Étienne, affecté au campement de troupes, dut démolir la partie supérieure du clocher pour se procurer le bois de charpente du dôme en plomb et ardoises taillées en écailles de poisson, abaissant ainsi le clocher de 36 à 27 mètres. L'église fut désaffectée en 1798 et la paroisse fut ensuite transférée à l'ancienne chapelle du [[Couvent des Augustins]] (voir [[Eglise Saint-Etienne]]).<ref> ''Rennes ancien, Rennes moderne'',par Ogée et Marteville, tome 3</ref>
===Massacre sous la Révolution===
La vieille église après 1798 servitt de magasin de campement à l’armée. En 1843, un cimetière existait encore autour de l’église et était entouré de murs tombant en ruine. Afin de permettre aux chariots d’artillerie d’arriver jusqu’à l’église, on abattit les murs du cimetière et l’on fit,pour niveler la place,  quelques travaux de terrassements qui amenèrent la découverte, au bas de la rue d’Echange, d’un nombre assez considérable de squelettes aux crânes percés d’une ou plusieurs balles : sous la Terreur, des suspects, hommes et femmes, considérés comme traîtres à leur pays, avaient été fusillés à cet endroit, au pied d’un mur du cimetière, par un
bataillon de volontaires recrutés parmi des jeunes gens âgés de moins de 18 ans, et appelés : « L’Espoir de la Patrie ». <ref>''Au Pays de Rennes'', Adolphe Orain. éd. Hyacinthe Caillière - 1892 </ref>
Les squelettes du cimetière de Saint-Etienne furent enfouis dans un trou à côté de la vieille église,


==Références==
==Références==
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