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La Bourse du Travail de Rennes, dans un but de solidarité, prend l'initiative de faire adopter pendant la durée de la grève par les Camarades rennais, les enfants nécessiteux des grévistes fougerais. Le 9 décembre ''1906'', un premier convoi de 160 enfants arrive à Rennes au milieu d'une foule enthousiaste ; ces enfants sont répartis de la Bourse du Travail dans différentes familles. | La Bourse du Travail de Rennes, dans un but de solidarité, prend l'initiative de faire adopter pendant la durée de la grève par les Camarades rennais, les enfants nécessiteux des grévistes fougerais. Le 9 décembre ''1906'', un premier convoi de 160 enfants arrive à Rennes au milieu d'une foule enthousiaste ; ces enfants sont répartis de la Bourse du Travail dans différentes familles. | ||
L' ''Ouest-Eclair'' du 10 décembre rend compte de cette arrivée par un long article décrivant l'accueil puis citant des gestes charitables de Rennais. En marge se fait jour une critique de la direction du journal qui ne se serait pas impliquée dans cet élan de solidarité, alors que son article démontre le contraire. Cet événement, dont la relation n'est pas accompagnée de photographies dans le journal, celles-ci étant alors | L' ''Ouest-Eclair'' du 10 décembre rend compte de cette arrivée par un long article décrivant l'accueil puis citant des gestes charitables de Rennais. En marge se fait jour une critique de la direction du journal qui ne se serait pas impliquée dans cet élan de solidarité, alors que son article démontre le contraire. Cet événement, dont la relation n'est pas accompagnée de photographies dans le journal, celles-ci étant alors rares, fera l'objet de "reportages" sous forme d'édition de cartes postales. L'actualité est alors faite des conséquences de "la séparation" (de l'Église et de l'État) mais à l'occasion de Noêl des initiatives en faveur des enfants sont notées par le journal. | ||
Une commission parlementaire arrive à Fougères au mois de janvier 1907 pour débloquer la situation. Les négociations reprennent entre le syndicat patronal et les délégués du syndicat rouge enfin reconnus. Le travail reprend le 11 février après 103 jours de conflit et de longues négociations usine par usine. | Une commission parlementaire arrive à Fougères au mois de janvier 1907 pour débloquer la situation. Les négociations reprennent entre le syndicat patronal et les délégués du syndicat rouge enfin reconnus. Le travail reprend le 11 février après 103 jours de conflit et de longues négociations usine par usine. | ||
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