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« 18 juin 1944 : un dimanche ensoleillé et des bombes » : différence entre les versions

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L'après-midi de ce jour, il y eut quatre autres alertes en trois heures et des bombes seraient tombées sur Saint-Laurent et le champ de courses occasionnant quatre décès<ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'' par V. Ladam. éd. Les Nouvelles </ref>. Ces bombardements du 18 juin ne sont pas mentionnés dans les journaux du lendemain et du surlendemain alors qu'il est fait état de la journée de prières tenue ce 18 juin à Saint-Laurent pour la protection de la cité, avec messe, grand'messe suivie de vêpres à 17 h 00, en présence de Mgr Roques et suivis par une grande foule.
L'après-midi de ce jour, il y eut quatre autres alertes en trois heures et des bombes seraient tombées sur Saint-Laurent et le champ de courses occasionnant quatre décès<ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'' par V. Ladam. éd. Les Nouvelles </ref>. Ces bombardements du 18 juin ne sont pas mentionnés dans les journaux du lendemain et du surlendemain alors qu'il est fait état de la journée de prières tenue ce 18 juin à Saint-Laurent pour la protection de la cité, avec messe, grand'messe suivie de vêpres à 17 h 00, en présence de Mgr Roques et suivis par une grande foule.


Le 21 juin, le maire de Rennes écrit aux artisans des environs pour leur demander de faire des cercueils de bois blanc, car les cercueils étant "réquisitionnés par l'armée d'occupation, la ville de Rennes est obligée d'enterrer ses morts (et particulièrement les victimes des bombardements, à même la terre, dans une fosse commune!)". Par lettre du 26 juin, l’entreprise Roger Amiot de Bruz propose la confection d'au moins 25 cercueils en sapin au prix unitaire de 775 F, mais ne peut donner de délai en raison des coupures d’électricité et de la réticence des voituriers qui « ne tiennent plus à aller à Rennes »<ref>Archives municipales de Rennes, 6H23</ref>.
Le 21 juin, le maire de Rennes écrit aux artisans des environs pour leur demander de faire des cercueils de bois blanc, car les cercueils étant "réquisitionnés par l'armée d'occupation, la ville de Rennes est obligée d'enterrer ses morts (et particulièrement les victimes des bombardements, à même la terre, dans une fosse commune!)". Par lettre du 26 juin, l’entreprise Roger Amiot, de Bruz, qui a déjà "fourni" après le [[ Bombardement de Bruz du 8 mai 1944]] ,  propose la confection d'au moins 25 cercueils en sapin au prix unitaire de 775 F, mais ne peut donner de délai en raison des coupures d’électricité et de la réticence des voituriers qui « ne tiennent plus à aller à Rennes »<ref>Archives municipales de Rennes, 6H23</ref>.


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