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[[Fichier:Arriv%C3%A9e_de_r%C3%A9fugi%C3%A9s_espagnols.png|350px|left|thumb|Afflux de réfugiés]] | [[Fichier:Arriv%C3%A9e_de_r%C3%A9fugi%C3%A9s_espagnols.png|350px|left|thumb|Afflux de réfugiés]] | ||
[[Fichier:Surveillance_des_espagnols.png| | [[Fichier:Surveillance_des_espagnols.png|650px|right|thumb|''Ouest-Eclair'' 13.03.1939]] | ||
En avril 1938 c’est un nouvel afflux, essentiellement des femmes et des enfants descendant en gare de Rennes, qu’on loge au camp de Verdun, route de Redon : 318 le 14 avril, 267 le 16 avril – dont 64 enfants. Le 24 avril on en est au quatrième convoi. Le 25 avril ils y sont 816 dont une trentaine souhaitent regagner leur patrie. | En avril 1938 c’est un nouvel afflux, essentiellement des femmes et des enfants descendant en gare de Rennes, qu’on loge au camp de Verdun, route de Redon : 318 le 14 avril, 267 le 16 avril – dont 64 enfants. Le 24 avril on en est au quatrième convoi. Le 25 avril ils y sont 816 dont une trentaine souhaitent regagner leur patrie. | ||
L’année 1939 est encore un temps d’exode déclenché par la victoire des troupes de Franco : le 2 février arrivent 450 femmes et enfants et Rennes apparaît comme la « gare régulatrice" des divers convois qui sont montés vers l’ouest. Le 7 février 900 réfugiés continuent sur Quimper alors qu’autant sont descendus à Rennes où c’est toujours le camp de Verdun et l’ancien moulin de Saint-Cyr qui les reçoivent. Rennes atteint le chiffre de 3000 réfugiés qui ont été aussi bien accueillis que possible par les autorités et les associations d’aide. On voit transparaître chez certains Rennais une animosité dont se fait l’écho, le journal en mars transmettant la demande d’ « une surveillance plus sérieuse ». | L’année 1939 est encore un temps d’exode déclenché par la victoire des troupes de Franco : le 2 février arrivent 450 femmes et enfants et Rennes apparaît comme la « gare régulatrice" des divers convois qui sont montés vers l’ouest. Le 7 février 900 réfugiés continuent sur Quimper alors qu’autant sont descendus à Rennes où c’est toujours le camp de Verdun et l’ancien moulin de Saint-Cyr qui les reçoivent. Rennes atteint le chiffre de 3000 réfugiés qui ont été aussi bien accueillis que possible par les autorités et les associations d’aide. On voit transparaître chez certains Rennais une animosité dont se fait l’écho, le journal en mars transmettant la demande d’ « une surveillance plus sérieuse ». | ||
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