« Remparts de Rennes » : différence entre les versions

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Deux nouvelles enceintes sont construites, portant la superficie protégée de 9 à 62 hectares :
Deux nouvelles enceintes sont construites, portant la superficie protégée de 9 à 62 hectares :
[[Fichier:Tour de la cité.jpg|left|thumb|311x311px|Rue Nantaise - Tour Mordellaise (sic) dite de "La Cité". Carte postale de Le Trionnaire. Coll. YRG et AmR 44Z1366]]
[[Fichier:Tour de la cité.jpg|left|thumb|311x311px|Rue Nantaise - Tour Mordellaise (sic) dite de "La Cité". Carte postale de Le Trionnaire. Coll. YRG et AmR 44Z1366]]
- une première à l'est englobant la paroisse de Saint-Germain et l'[[abbaye Saint-Georges de Rennes|abbaye Saint-Georges]] est d'abord faite de palissades et fossés avec bastilles en bois, remplacées progressivement à partir de 1427 par des constructions en pierre avec 4 portes (Vilaine, Saint-Germain, Saint-Georges et Foulons), une muraille de 8 m de hauteur et 12 tours, dont la tour Le-Bât qui servira de prison. <ref> [[Dans les prisons de Rennes au 18e siècle]] </ref> Sous l'hôtel de Cuillé, [[Contour de la Motte]], se trouve un couloir voûté très bien conservé,
- une première à l'est englobant la paroisse de Saint-Germain et l'[[abbaye Saint-Georges de Rennes|abbaye Saint-Georges]] est d'abord faite de palissades et fossés avec bastilles en bois, remplacées progressivement à partir de 1427 par des constructions en pierre avec 4 portes (Vilaine, Saint-Germain, Saint-Georges et Foulons), une muraille de 8 m de hauteur et 12 tours, dont la tour Le-Bât qui servira de prison<ref>[[Dans les prisons de Rennes au 18e siècle]]</ref>. Sous l'hôtel de Cuillé, [[Contour de la Motte]], se trouve un couloir voûté très bien conservé, élément de ce qui était alors la porte Saint-Georges, en fait une gaine d'artillerie qui servait à accéder aux zones de défense  en y amenant les munitions jusqu'aux canons et les soupiraux évacuaient la fumée des tirs.
élément de ce qui était alors la porte Saint-Georges, en fait une gaine d’artillerie qui servait à accéder aux zones de défense  en y amenant les munitions jusqu’aux canons et les soupiraux évacuaient la fumée des tirs.


* '''seconde partie du XVe siècle''' -  
* '''seconde partie du XVe siècle''' -  
[[Fichier:Remparts LL.jpg|thumb|La Tour Mordelaise début XXe siècle et les remparts. Carte postale Léon et Lévy (LL). Coll. YRG et AmR 44Z1414]]
[[Fichier:Remparts LL.jpg|thumb|La Tour Mordelaise début XXe siècle et les remparts. Carte postale Léon et Lévy (LL). Coll. YRG et AmR 44Z1414]]
[[Fichier:Restes_d%27enceinte.png|350px|center|thumb|Vestiges d'enceinte: à gauche les Portes Mordelaise, à droite la tour Duchesne]]
[[Fichier:Restes_d%27enceinte.png|350px|center|thumb|Vestiges d'enceinte: à gauche les Portes Mordelaise, à droite la tour Duchesne]]
La dernière enceinte, au sud : élevée de 1449 à 1476 au sud de la [[Vilaine]], enserrant la paroisse Toussaints et le couvent des Carmes. avec des murs de 8 m de haut et 11 tours d'une hauteur de 14,50 m. Après 1460, les portes sont précédées de bastions avancés, doublés de fossés, les ''boulevards'', en vue de les protéger des coups de boutoir des canons. Enfin, pour renforcer les murs sont aménagés des ''mouenets'', fortins bas allongés percés de canonnières pour battre les fossés, ainsi que de ''faulces brayes'', petits murs dressés sur la contrescarpe des fossés pour gêner l'approche de l'ennemi<ref> ''Rennes au XVe siècle à travers les comptes municipaux'' par J. Leguay. Annales de Bretagne - 1968 Volume 75 Numéro 2 pp. 383-390</ref>.
La dernière enceinte, au sud : élevée de 1449 à 1476 au sud de la [[Vilaine]], enserrant la paroisse Toussaints et le couvent des Carmes. avec des murs de 8 m de haut et 11 tours d'une hauteur de 14,50 m. Après 1460, les portes sont précédées de bastions avancés, doublés de fossés, les ''boulevards'', en vue de les protéger des coups de boutoir des canons. Enfin, pour renforcer les murs sont aménagés des ''mouenets'', fortins bas allongés percés de canonnières pour battre les fossés, ainsi que de ''faulces brayes'', petits murs dressés sur la contrescarpe des fossés pour gêner l'approche de l'ennemi<ref>''Rennes au XVe siècle à travers les comptes municipaux'' par J. Leguay. Annales de Bretagne - 1968 Volume 75 Numéro 2 pp. 383-390</ref>.


Quatre ans après la visite de [[Henri IV à Rennes]], le roi qui s'était bien promis de détruire les fortifications des villes de la Bretagne maintenant pacifiée qui avaient été des points d'appui pour la guerre civile, ordonna par édit du 18 juin 1602, que toutes les tours et portes de la ville, sauf la tour Mordelaise, qui étaient devenues autant de fortins occupés et fermés, fussent ouvertes côté ville et mises hors d'état de servir de ce côté, ce que s'empressèrent de faire dès juillet les bourgeois enchantés.
Quatre ans après la visite de [[Henri IV à Rennes]], le roi qui s'était bien promis de détruire les fortifications des villes de la Bretagne maintenant pacifiée qui avaient été des points d'appui pour la guerre civile, ordonna par édit du 18 juin 1602, que toutes les tours et portes de la ville, sauf la tour Mordelaise, qui étaient devenues autant de fortins occupés et fermés, fussent ouvertes côté ville et mises hors d'état de servir de ce côté, ce que s'empressèrent de faire dès juillet les bourgeois enchantés.
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