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==== Conciliabule à Rennes ==== | ==== Conciliabule à Rennes ==== | ||
Cette option, jugée irréaliste par le général Weygand et le maréchal Pétain mais qui plaisait au premier ministre Churchill, fut confiée à Charles de Gaulle, sous-secrétaire d'État à la Guerre qui n'aurait pas repoussé l'idée. Celui-ci se rendit le 12 juin (peut-être) et le samedi 15 juin (certainement) à Rennes, pour en étudier la mise en place. | Cette option, jugée irréaliste par le général Weygand et le maréchal Pétain mais qui plaisait au premier ministre Churchill, fut confiée à Charles de Gaulle, sous-secrétaire d'État à la Guerre qui n'en aurait pas repoussé l'idée. Celui-ci se rendit le 12 juin (peut-être) et le samedi 15 juin (certainement) à Rennes, pour en étudier la mise en place. | ||
La rencontre eut lieu dans la matinée [[rue de Corbin]], à l’hôtel de Châteaugiron, siège militaire du corps d’armée. Etait aussi présent à cette réunion le président du syndicat national des travaux publics André Bory.[[File:Rennes Hôtel de Boisgeffroi-04.JPG|450px|right|thumb|Devant l'Hôtel de Boisgeffroi, la plaque de marbre rappelant le passage du général De Gaulle]] D’après le préfet Jouany, <ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', p. 23 & 24 Étienne Maignen, Éditions Ouest-France, (ISBN 978-2-7373-6173-9 - novembre 2013</ref> qui voit alors en De Gaulle un « condottiere » pessimiste, celui-ci considérait le réduit breton comme l'occasion de « disparaître en beauté, comme la Finlande ». | La rencontre eut lieu dans la matinée [[rue de Corbin]], à l’hôtel de Châteaugiron, siège militaire du corps d’armée. Etait aussi présent à cette réunion le président du syndicat national des travaux publics André Bory.[[File:Rennes Hôtel de Boisgeffroi-04.JPG|450px|right|thumb|Devant l'Hôtel de Boisgeffroi, la plaque de marbre rappelant le passage du général De Gaulle]] D’après le préfet Jouany, <ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', p. 23 & 24 Étienne Maignen, Éditions Ouest-France, (ISBN 978-2-7373-6173-9 - novembre 2013</ref> qui voit alors en De Gaulle un « condottiere » pessimiste, celui-ci considérait le réduit breton comme l'occasion de « disparaître en beauté, comme la Finlande ». | ||
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