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La Bretagne sera finalement rattachée à la Couronne en 1532.
La Bretagne sera finalement rattachée à la Couronne en 1532.


==  Anne de Bretagne et la légende de l'octroi de la gratuité des péages ==
==  Anne de Bretagne et la légende de l'octroi de la gratuité de la circulation ==
Historiquement, Anne de Bretagne a bien signé des contrats de mariage avec Charles VIII puis Louis XII, qui garantissaient au peuple breton les droits qu'il avait lorsque la Bretagne n'était pas administrée par le roi de France. Parmi ces droits figurerait la libre circulation des personnes, et donc, le non paiement de péages mais il semblerait que dans ces contrats il n'y eut pas  mention de la libre circulation. D'ailleurs la Révolution supprimera les privilèges provinciaux.
Historiquement, Anne de Bretagne a bien signé des contrats de mariage avec Charles VIII puis Louis XII, qui garantissaient au peuple breton les droits qu'il avait lorsque la Bretagne n'était pas administrée par le roi de France. Parmi ces droits figurerait la libre circulation des personnes, et donc, le non paiement de péages mais il semblerait que dans ces contrats il n'y eut pas  mention de la libre circulation. D'ailleurs la Révolution aurait supprimé ce privilège provincial s'il avait existé.


C'est beaucoup plus tard dans les années soixante du 20e siècle que le {{w|Comité d'études et de liaison des intérêts bretons}} (CELIB) élabora un plan de modernisation du réseau routier breton pour désenclaver la région, pénalisée qu'elle était  dans l'espace français et européen par sa situation excentrée. En mai 1968, ce plan fut approuvé par le gouvernement soumis à la pression de groupes bretons, menés notamment par le syndicaliste agricole  {{w|Alexis Gourvennec}}. Le ministre de l'Intérieur, Raymond Marcellin arrêta un réseau routier moderne gratuit à quatre voies avec terre-plein central, qui visait à désenclaver la Bretagne dans le cadre de la politique d'aménagement du territoire. Ces itinéraires express (deux voies séparées par un terre-plein central de deux autres) ne pouvaient être taxés comme des autoroutes, car ils utilisent en partie  l'emprise de routes nationales existantes sans subsistance d'itinéraires parallèles, ce qui sera aussi le cas du tronçon de l'autoroute des estuaires A 84 - vraie autoroute - entre Caen - Rennes - Nantes. Dans son discours de Quimper du 2 février 1969, le général De Gaulle confirma  et amplifia les mesures décidées par le Comité Interministériel d'Aménagement du Territoire du 9 octobre 1968 promettant la réalisation du {{w|plan routier breton}}, lequel d'ailleurs s'effectua avec participations financières des collectivités territoriales, notamment pour l'aménagement d'échangeurs.
C'est beaucoup plus tard, dans les années soixante du 20e siècle, que le {{w|Comité d'études et de liaison des intérêts bretons}} (CELIB) élabora un plan de modernisation du réseau routier breton pour désenclaver la région, pénalisée qu'elle était  dans l'espace français et européen par sa situation excentrée. En mai 1968, ce plan fut approuvé par le gouvernement soumis à la pression de groupes bretons, menés notamment par le syndicaliste agricole  {{w|Alexis Gourvennec}}. Le ministre de l'Intérieur, Raymond Marcellin arrêta un réseau routier moderne gratuit à quatre voies avec terre-plein central, qui visait à désenclaver la Bretagne dans le cadre de la politique d'aménagement du territoire. Ces itinéraires express (deux voies séparées par un terre-plein central de deux autres) ne pouvaient être taxés comme des autoroutes, car ils utilisent en partie  l'emprise de routes nationales existantes sans subsistance d'itinéraires parallèles, ce qui sera aussi le cas du tronçon de l'autoroute des estuaires A 84 - vraie autoroute - entre Caen - Rennes - Nantes. Ces voies rapides ont une vitesse maximale de 110 km/h au lieu de 130 pour les voies à caractère autoroutie.rDans son discours de Quimper du 2 février 1969, le général De Gaulle confirma  et amplifia les mesures décidées par le Comité Interministériel d'Aménagement du Territoire du 9 octobre 1968 promettant la réalisation du {{w|plan routier breton}}, lequel d'ailleurs s'effectua avec participations financières des collectivités territoriales, notamment pour l'aménagement d'échangeurs.




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