« Libération de Rennes » : différence entre les versions

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Mme Ladam écrit : « Peut-être aurait-il été relativement facile à des gens armés – et il y en avait – d’empêcher la sentinelle (il n’y en avait qu’une sur chaque pont) de mettre à exécution les ordres qu’elle avait reçus. » <ref>''Les Heures douloureuses de Rennes'' par V. Ladam - imp. Les Nouvelles</ref>  "Une centaine d'hommes armées de fusils ou de revolvers, avec moins de dix cartouches par tête, ne pouvaient tenter le combat sans risquer d'aggraver le mal par des représailles sanglantes", telle est l'explication donnée dans le premier numéro de ''Défense de la France'' paru le 8 août en date du 9 août. De fait, les F.F.I. aux ordres de leur chef départemental, le commandant Adam, ne sont pas intervenus. Le souci premier de la Résistance était d'établir à Rennes, première grande ville libérée, les représentants responsables d'une nouvelle administration française, conformément aux directives du général de Gaulle qui voulait réussir cette démonstration en vue d'éviter un éventuel AMGOT, <ref> AMGOT : Allied Military Government in Occupied Territories </ref> un gouvernement militaire des Alliés en territoires occupés qui se contentèrent de mettre en circulation de nouveaux billets.<ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Allied_Military_Government_of_Occupied_Territories</ref>) De plus, les deux équipes ''Jedburgh'' chargées d'établir les contacts avec les groupes de  Résistance d'Ille-et-Vilaine, composée chacune de trois hommes, avaient été parachutées le 10 juillet à ... Courcité dans l'est de la Mayenne, à 120 km de Rennes et ne parviennent en Ille-et-Vilaine que le Ier août entre Vitré et Fougères, trop tard pour assumer leur mission à Rennes.<ref> ''L'action des forces spéciales alliées en Ille-et Vilaine : les équipes Jedburgh Guy et Gavin'' (juillet-août 1944), par Yann Lagadec. Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CVII - 2003</ref>
Mme Ladam écrit : « Peut-être aurait-il été relativement facile à des gens armés – et il y en avait – d’empêcher la sentinelle (il n’y en avait qu’une sur chaque pont) de mettre à exécution les ordres qu’elle avait reçus. » <ref>''Les Heures douloureuses de Rennes'' par V. Ladam - imp. Les Nouvelles</ref>  "Une centaine d'hommes armées de fusils ou de revolvers, avec moins de dix cartouches par tête, ne pouvaient tenter le combat sans risquer d'aggraver le mal par des représailles sanglantes", telle est l'explication donnée dans le premier numéro de ''Défense de la France'' paru le 8 août en date du 9 août. De fait, les F.F.I. aux ordres de leur chef départemental, le commandant Adam, ne sont pas intervenus. Le souci premier de la Résistance était d'établir à Rennes, première grande ville libérée, les représentants responsables d'une nouvelle administration française, conformément aux directives du général de Gaulle qui voulait réussir cette démonstration en vue d'éviter un éventuel AMGOT, <ref> AMGOT : Allied Military Government in Occupied Territories </ref> un gouvernement militaire des Alliés en territoires occupés qui se contentèrent de mettre en circulation de nouveaux billets.<ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Allied_Military_Government_of_Occupied_Territories</ref>) De plus, les deux équipes ''Jedburgh'' chargées d'établir les contacts avec les groupes de  Résistance d'Ille-et-Vilaine, composée chacune de trois hommes, avaient été parachutées le 10 juillet à ... Courcité dans l'est de la Mayenne, à 120 km de Rennes et ne parviennent en Ille-et-Vilaine que le Ier août entre Vitré et Fougères, trop tard pour assumer leur mission à Rennes.<ref> ''L'action des forces spéciales alliées en Ille-et Vilaine : les équipes Jedburgh Guy et Gavin'' (juillet-août 1944), par Yann Lagadec. Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CVII - 2003</ref>
[[Fichier:P%C3%A9n%C3%A9tration_dans_Rennes367.jpg|400px|left|thumb|Pénétration des troupes américaines dans Rennes, point de passage obligé : le secteur République-rue de Nemours. Les points rouges marquent les ponts détruits]]
[[Fichier:P%C3%A9n%C3%A9tration_dans_Rennes367.jpg|500px|left|thumb|Pénétration des troupes américaines dans Rennes, point de passage obligé : le secteur République-rue de Nemours. Les points rouges marquent les ponts détruits]]
[[Fichier:Ffi_place_de_la_mairie.jpeg|250px|left|thumb|Les F.F.I. paradent place de la Mairie, le 4 août<ref> cliché U.S.I.S (service d'information des Etats-Unis)</ref>  L. Riordan]] <ref> ''Rennes pendant la guerre. Chroniques de 1939 à 1945'', par Étienne Maignen. Editions Ouest-France - 2013</ref>
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[[Fichier:Ronde_place_de_la_mairie197.jpg|300px|center|thumb|Place de la Mairie, le 4 août après-midi]]
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[[Fichier:Place_de_la_mairie_4_ao%C3%BBt_1944195.jpg|left|250px|thumb|"Démonstration spontanée : un petit groupe de jeunes traversent la place centrale à Rennes agitant le drapeau américain après l'entrée des forces américaines" L'en-tête :" Scénes constatées dans de nombreuses villes et villages de France lors de leur libération du joug allemand". ''The Sphere'', London, 19 août 1944]]
[[Fichier:Place_de_la_mairie_4_ao%C3%BBt_1944195.jpg|left|250px|thumb|"Démonstration spontanée : un petit groupe de jeunes traversent la place centrale à Rennes agitant le drapeau américain après l'entrée des forces américaines" L'en-tête :" Scénes constatées dans de nombreuses villes et villages de France lors de leur libération du joug allemand". ''The Sphere'', London, 19 août 1944]]
[[Fichier:Jean_marin_betton115.jpg|250px|right|thumb|Jean Marin le 1er août à Betton. Il sera à Rennes le 4 de bonne heure]]
[[Fichier:Jean_marin_betton115.jpg|250px|right|thumb|Jean Marin le 1er août à Betton. Il sera à Rennes le 4 de bonne heure]]
Jean Marin, <ref> [[rue Jean Marin]]</ref> en uniforme de lieutenant de vaisseau, dont la jeep à fanion tricolore est bloquée dans la file des chars et camions américains, route de Fougères, du côté des Gayeulles, emprunte un vélo à un Rennais et pédale pour arriver vers 8h30 au palais du commerce pour contrôler la station de radio.<ref> ''Petit bois pour un grand feu'', par Jean Marin. éd. Arthème Fayard - 1994 </ref>
Jean Marin, <ref> [[rue Jean Marin]]</ref> en uniforme de lieutenant de vaisseau, dont la jeep à fanion tricolore est bloquée dans la file des chars et camions américains, route de Fougères, du côté des Gayeulles, emprunte un vélo à un Rennais et pédale pour arriver vers 8h30 au [[palais du Commerce]] pour contrôler la station de radio.<ref> ''Petit bois pour un grand feu'', par Jean Marin. éd. Arthème Fayard - 1994 </ref>
[[Fichier:Rennes_fete_sa_liberation.jpeg|350px|right|thumb|Vue partielle de la foule rennaise devant la mairie le 4 août. <ref> Accord n°9. ''Revue mensuelle diffusée en France occupée par les aviations alliées''</ref>]]
[[Fichier:Rennes_fete_sa_liberation.jpeg|350px|right|thumb|Vue partielle de la foule rennaise devant la mairie le 4 août. <ref> Accord n°9. ''Revue mensuelle diffusée en France occupée par les aviations alliées''</ref>]]


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