« Bombardement du 29 mai 1943 » : différence entre les versions

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En effet, le rapport d'un membre d'équipage du 94th bomber group cite: " '''''Après la libération des bombes, les forteresses tournent à tribord (par 180°) par le nord sur le voyage de retour'''. La flak sur la cible a été modérée''."<ref>''Narrative- May 29-1943; Special focus attack on Rennes'';410th BS/94th BG- aircraft n° 4229 692, par Mitchell E. Hamic</ref>. Sur leur vol de retour les forteresses américaines furent protégées à hauteur de la côte par les Spitfire du squadron n°453 de la RAF, pilotés par des Australiens qui "eurent la satisfaction d'écarter plusieurs petits groupes de chasseurs allemands qui tournaient autour de la formation en attente de traînards" mais les Australiens croyaient que les Américains avaient attaqué l'aérodrome de Rennes !<ref>''Air War against Germany and Italy 1939-1945'', par John Herington, fighter command, january to september 1943, chap. 19 - 1954</ref>
En effet, le rapport d'un membre d'équipage du 94th bomber group cite: " '''''Après la libération des bombes, les forteresses tournent à tribord (par 180°) par le nord sur le voyage de retour'''. La flak sur la cible a été modérée''."<ref>''Narrative- May 29-1943; Special focus attack on Rennes'';410th BS/94th BG- aircraft n° 4229 692, par Mitchell E. Hamic</ref>. Sur leur vol de retour les forteresses américaines furent protégées à hauteur de la côte par les Spitfire du squadron n°453 de la RAF, pilotés par des Australiens qui "eurent la satisfaction d'écarter plusieurs petits groupes de chasseurs allemands qui tournaient autour de la formation en attente de traînards" mais les Australiens croyaient que les Américains avaient attaqué l'aérodrome de Rennes !<ref>''Air War against Germany and Italy 1939-1945'', par John Herington, fighter command, january to september 1943, chap. 19 - 1954</ref>


En fait, les B-17 ont dû approcher Rennes en venant de l'ouest selon un axe décalé sur leur gauche, ont lâché leurs bombes sur ce qu'ils croyaient la cible aux abords de l'agglomération: le cimetière du nord et alentours. Ils ont ensuite opéré un large virage à droite, survolant en un demi-cercle dont la partie intérieure commençait au canal d'Ille-et Rance, avec prolongement de chutes de bombes en chapelet sur le [[boulevard Volney]], la [[rue du Bois Rondel]], le [[Thabor]], la [[rue Nantaise]], la [[clinique La Sagesse]], Le Mail, et s'achevant à ce secteur pour partir "tribord" sur le grand séminaire, alors que d'autres bombardiers, encore plus à l'est sur le bord externe du virage égarent des bombes au sud de la [[gare de Rennes|gare]], dans le secteur de la [[rue de Riaval]], dont quelques unes n'explosèrent pas. Ils quittent l'agglomération sur un axe nord-ouest avant de s'infléchir au nord en direction de l'Angleterre<ref>Fond de plan de la ville paru dans ''Histoire de Rennes'', publié sous la direction de Jean Meyer, Privat, éditeur- 1972</ref>. La gare de Rennes ne fut pas touchée et la SNCF n'eut à déplorer aucun tué ou blessé en service, un cheminot tué à son domicile et deux sinistrés totaux.<ref> Service des Archives et de la Documentation (SARDO)
En fait, les B-17 ont dû approcher Rennes en venant de l'ouest selon un axe décalé sur leur gauche, ont lâché leurs bombes sur ce qu'ils croyaient la cible aux abords de l'agglomération: le cimetière du nord et alentours. Ils ont ensuite opéré un large virage à droite, survolant en un demi-cercle dont la partie intérieure commençait au canal d'Ille-et Rance, avec prolongement de chutes de bombes en chapelet sur le [[boulevard Volney]], la [[rue du Bois Rondel]], le [[Thabor]], la [[rue Nantaise]], la [[clinique La Sagesse]], Le Mail, et s'achevant à ce secteur pour partir "tribord" sur le grand séminaire, alors que d'autres bombardiers, encore plus à l'est sur le bord externe du virage égarent des bombes au sud de la [[gare de Rennes|gare]], dans le secteur de la [[rue de Riaval]], dont quelques unes n'explosèrent pas. Ils quittent l'agglomération sur un axe nord-ouest avant de s'infléchir au nord en direction de l'Angleterre<ref>Fond de plan de la ville paru dans ''Histoire de Rennes'', publié sous la direction de Jean Meyer, Privat, éditeur- 1972</ref>. La gare de Rennes ne fut pas touchée et, au 24 juin les services administratifs de la SNCF région ouest  font état d'un  tué et de trois blessés en service et de deux agents tués et 9 blessés hors service ainsi que de dix parents tués.
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