« À Rennes, Du Perron de Maurin, chasseur de Juifs puis milicien » : différence entre les versions

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L’antenne régionale du commissariat général aux questions juives fut installée au 7 [[ rue de Nemours]], à Rennes,  dans l’appartement anciennement cabinet dentaire de M. Jean Schklarewski, Juif déporté six mois auparavant.
L’antenne régionale du commissariat général aux questions juives fut installée au 7 [[ rue de Nemours]], à Rennes,  dans l’appartement anciennement cabinet dentaire de M. Jean Schklarewski, Juif déporté six mois auparavant.
Très vite, la personnalité et les agissements du délégué régional moins de deux mois après son entrée en fonction,  suscitèrent critiques et protestations et le préfet d’Ille-et-Vilaine diligenta une enquête de police dont il rendit compte, le 6 février 1943, au commissaire général aux questions juives.
Très vite, la personnalité et les agissements du délégué régional moins de deux mois après son entrée en fonction,  suscitèrent critiques et protestations et le préfet d’Ille-et-Vilaine diligenta une enquête de police dont il rendit compte, le 6 février 1943, au commissaire général aux questions juives.
Son action, avait, d’ores et déjà, été la cause de réels désordres, dans la ville de Dinard qu’il connaissait si bien, au point que le maire et le sous-préfet de Saint-Malo, soucieux de garantir l’ordre public,  avaient  fait exercer autour de lui une surveillance constante car il enquêtait, perquisitionnait et faisait procéder par la police allemande à des arrestations de personnes qu’il considérait, à tort ou à raison, comme non aryennes. Le préfet souligne que les autorités allemande ont dû intervenir, en particulier, pour obliger Du Perron de Maurin à restituer à leurs légitimes propriétaires des fourrures qu’il avait indûment saisies chez un fourreur qu’il considérait comme étant juif.
Son action, avait, d’ores et déjà, été la cause de réels désordres, dans la ville de Dinard qu’il connaissait si bien, au point que le maire de Dinard et le sous-préfet de Saint-Malo, soucieux de garantir l’ordre public,  avaient  fait exercer autour de lui une surveillance constante car il enquêtait, perquisitionnait et faisait procéder par la police allemande à des arrestations de personnes qu’il considérait, à tort ou à raison, comme non aryennes. Le préfet souligne que les autorités allemande ont dû intervenir, en particulier, pour obliger Du Perron de Maurin à restituer à leurs légitimes propriétaires des fourrures qu’il avait indûment saisies chez un fourreur qu’il considérait comme étant juif.
Aussi, considérant la présence à Dinard de Du Perron De Maurin absolument indésirable,  demanda -t-il instamment, mais en vain, qu’il fut relevé dès que possible de ses fonctions.  
Aussi, considérant la présence à Dinard de Du Perron De Maurin absolument indésirable,  demanda -t-il instamment, mais en vain, qu’il fut relevé dès que possible de ses fonctions.  
En fait, cette administration parallèle du commissariat aux questions juives ternissait l’image  du service public.  
En fait, cette administration parallèle du commissariat aux questions juives ternissait l’image  du service public.  
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