« À Rennes, Du Perron de Maurin, chasseur de Juifs puis milicien » : différence entre les versions

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Le préfet régional Martin annonce dans l'Ouest-Eclair l'arrivée de la Milice à Rennes et dit grand bien de cette formation mas n'a pas pu faire abstraction de l'évidente prévention populaire à son égard.
Le préfet régional Martin annonce dans l'Ouest-Eclair l'arrivée de la Milice à Rennes et dit grand bien de cette formation mas n'a pas pu faire abstraction de l'évidente prévention populaire à son égard.
En effet, en avril 1944, Du Perron de Maurin démissionna du commissariat aux questions juives, pour lancer la Milice en Bretagne et en devenir le chef régional à Rennes, avec dans son collimateur les mouvements de résistance, les Juifs ayant disparu. Au camp Margueritte, Mme Le Pannerier de Roissay, internée administrative côtoiera  "  Mlle Sonia Oulberg ( Ulberg), secrétaire du marquis du Perron, chef de la Milice, reconnaissant avoir été beaucoup utilisée par les Allemands mais se défendant d’avoir fait de l’espionnage". <ref> [[Après la Libération, les internées administratives au cam Margueritte]]</ref>Le bureau de recrutement était situé au 11 [[rue Le Bastard]] et, à lire une liste retrouvée à la Libération, 120 personnes en ressortirent membres pour le département, dont une cinquantaine habitant Rennes. Les bras armés de la Milice furent alors Schwaller puis Di Costanzo, chef d’une franc-garde de 200 hommes. <ref>[[La Milice à Rennes]]</ref>
En effet, en avril 1944, Du Perron de Maurin démissionna du commissariat aux questions juives, pour lancer la Milice en Bretagne et en devenir le chef régional à Rennes, avec dans son collimateur les mouvements de résistance, les Juifs ayant disparu. Au [[camp Margueritte]], Mme Le Pannerier de Roissay, internée administrative côtoiera  "  Mlle Sonia Oulberg ( Ulberg), secrétaire du marquis du Perron, chef de la Milice, reconnaissant avoir été beaucoup utilisée par les Allemands mais se défendant d’avoir fait de l’espionnage". <ref> [[Après la libération, les internées administratives au camp Margueritte]]</ref> Le bureau de recrutement était situé au 11 [[rue Le Bastard]] et, à lire une liste retrouvée à la Libération, 120 personnes en ressortirent membres pour le département, dont une cinquantaine habitant Rennes. Les bras armés de la Milice furent alors Schwaller puis Di Costanzo, chef d’une franc-garde de 200 hommes. <ref>[[La Milice à Rennes]]</ref>
Réfugié en Allemagne à Marbourg, il n’avait, à l’automne 1944, rien perdu de ses convictions, mais en voulait aux Allemands de le faire, avec sa famille, coucher sur la paille alors que des chambres libres dans les hôtels étaient réservées aux soldats allemands.
Réfugié en Allemagne à Marbourg, il n’avait, à l’automne 1944, rien perdu de ses convictions, mais en voulait aux Allemands de le faire, avec sa famille, coucher sur la paille alors que des chambres libres dans les hôtels étaient réservées aux soldats allemands.


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