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(→L'arsenal au printemps 1940 : 7 mois) |
(sur la photo encore heureux) |
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[[Fichier:Rennes 65 Tour d'Auvergne Cafe Hinet vers 1938.jpg|thumb|300px| | [[Fichier:Rennes 65 Tour d'Auvergne Cafe Hinet vers 1938.jpg|thumb|300px|Devant le Café Hinet au 65 du [[boulevard de la Tour d'Auvergne]] (près du Pont de Nantes) en [[1937]] ou [[1938]] : Anna Baril à droite - Yves Tigier, son fils, au premier rang, '''devant son père'''.]] | ||
[[Fichier:Rennes Carrefour Nitsch 1940 Rene Tigier Mort pour la France.jpg|thumb|200px|Dernier portrait | [[Fichier:Rennes Carrefour Nitsch 1940 Rene Tigier Mort pour la France.jpg|thumb|200px|Dernier portrait en [[1940]] par le photographe de la [[Carrefour Georges Nitsch|place]] devant le portail de l'[[hôtel du Moustier]]. La guerre l'a vieilli : il a 34 ans.]] | ||
[[Fichier:Emprise_de_l%27arsenal_en_1950.png|250px|thumb|L'arsenal en 1950, en bordure du boulevard de la | [[Fichier:Emprise_de_l%27arsenal_en_1950.png|250px|thumb|L'arsenal en 1950, en bordure du boulevard de la Tour d'Auvergne]] | ||
Née à Plélan-le-Grand, précisément à quelques mètres de la route de Lorient, ma grand-mère, arrivant à Rennes après son mariage, devait investir préférentiellement le sud-ouest de la ville. Elle restera fidèle à ce secteur lors de son second mariage, avec Alfred Cosson, en achetant une maison en vis-à-vis de l'église Saint-Yves, là encore ''aux premières loges'' en bordure de la [[rue de Nantes]], [[rue Brossolette]] | Née à Plélan-le-Grand, précisément à quelques mètres seulement de la route de Lorient, ma grand-mère, arrivant à Rennes après son mariage, devait investir préférentiellement le sud-ouest de la ville. Elle restera fidèle à ce secteur lors de son second mariage, avec Alfred Cosson, en achetant une maison en vis-à-vis de l'église Saint-Yves, là encore ''aux premières loges'' en bordure de la [[rue de Nantes]], [[rue Pierre Brossolette]] en [[Saint-Jacques-de-la-Lande]] ; maison détruite dans les années 2000 pour l'extension du centre commercial. | ||
Les notes qui suivent proviennent pour l'essentiel d'une dizaine de lettres de sa main : les seules conservées de toutes celles qu'elle a envoyées à son "Petit mari"<ref>René Tigier mesurait 1,56 m à 18 ans.</ref> ou "René chéri" ou "Petit chat" mobilisé depuis septembre [[1939]] jusqu'à son décès entre le 11 et le 17 juin 1940, ''mort pour la France'' à Jouy-sous-les-Côtes, dans la Meuse. Elles ont été complétées par quelques-unes des 90 lettres de mon grand-père en retour, dont celles écrites au verso des précédentes ; économie qui leur a valu de revenir à leur destinataire et d'être conservées. Ces lettres mettaient ordinairement deux jours pour parvenir à leur destinataire. | Les notes qui suivent proviennent pour l'essentiel d'une dizaine de lettres de sa main : les seules conservées de toutes celles qu'elle a envoyées à son "Petit mari"<ref>René Tigier mesurait 1,56 m à 18 ans.</ref> ou "René chéri" ou "Petit chat" mobilisé depuis septembre [[1939]] jusqu'à son décès entre le 11 et le 17 juin 1940, ''mort pour la France'' à Jouy-sous-les-Côtes, dans la Meuse. Elles ont été complétées par quelques-unes des 90 lettres de mon grand-père en retour, dont celles écrites au verso des précédentes ; économie qui leur a valu de revenir à leur destinataire et d'être conservées. Ces lettres mettaient ordinairement deux jours pour parvenir à leur destinataire. |
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