« Les Rennais défavorisés de 1850 » : différence entre les versions

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[[Catégorie:Histoire et mémoire]]
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Lors du 16e congrès scientifique de France, tenu à Rennes en septembre 1849, <ref> 16e congrès scientifique de France, p. 346-350 BNF Gallica </ref> le docteur rennais Adolphe Toulmouche trace le sombre tableau des classes rennaises populaires vivant dans la basse ville ou dans les faubourgs populeux de la [[rue Saint-Malo]], de la [[rue de Brest]] ou de la [[rue de Nantes]].
Lors du 16e congrès scientifique de France, tenu à Rennes en septembre 1849, <ref> Congrès scientifique de France, 16e session, p. 346-350 BNF Gallica </ref> le docteur rennais Adolphe Toulmouche trace le sombre tableau des classes rennaises populaires vivant dans la basse ville ou dans les faubourgs populeux de la [[rue Saint-Malo]], de la [[rue de Brest]] ou de la [[rue de Nantes]].


Telle est '''la situation sanitaire''', notamment dans ces quartiers de la ville.
Telle est '''la situation sanitaire''', notamment dans ces quartiers de la ville.
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réclamer les secours de la médecine se contentait de gorger les enfanta
réclamer les secours de la médecine se contentait de gorger les enfanta
qui étaient atteints de la maladie de lait de beurre ou lait baratté.
qui étaient atteints de la maladie de lait de beurre ou lait baratté.
Dans la classe aisée, qui recherche les plaisirs de la table, les dérangements des fonctions de l'estomac son frequents. de même que les menaces de congestions cérébrales, l'apoplexie, la goutte.
Dans la classe aisée, qui recherche les plaisirs de la table, les dérangements des fonctions de l'estomac son frequents. de même que les menaces de congestions cérébrales, l'apoplexie, la goutte.




'''L'alimentation''' des pauvres est  difficile, la galette trop chère.
'''L'alimentation des pauvres est  difficile, la galette trop chère'''.
 
"La nourriture du peuple ou de la classe ouvrière, dans la ville, se compose habituellement de laitages, de beurre, de fromage, de lard, de pain, de sardines, de harengs pressés, de soupe à la graisse ou au beurre, de galette et, le dimanche, de viande. Sa boisson est le cidre. La nourriture du paysan consiste en pain de seigle, d'avoine et d'orge, souvent cuit depuis quinze jours à un mois, mais surtout en galette,  mangée, soit dans le lait, soit avec le porc salé le beurre, le miel ou le lohon, qui est une marmelade de merises écrasées et cuites, et quelquefois en châtaignes. Il y ajoute du cidre. · L'alimentation est une chose si importante au point de tue de l’hygiène, qu'on me permettra de m'arrêter quelques instants sur l'influence qu'elle exerce sur la population rennaise. La nourriture étant trop exclusivement végétale, elle ne répare pas suffisamment la perte ou la dépense de force exigée par des travaux rudes, en sorte que dans un temps donné, il est fait moins de travail que par un ouvrier mieux nourri. Chez l'habitant de Rennes les mouvements sont plus lents, les formes plus empâtées, la constitution plus lymphatique; le cerveau, moins excité, ne produit que des conceptions plus lentes. Ici, il faut remarquer que '''beaucoup de pauvres gens lorsque le cidre est cher, sont réduits à boire de l'eau'''."


"La classe ouvrière à raison de la
"La classe ouvrière à raison de la
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