« Couvent de Bonne-Nouvelle ou des Jacobins » : différence entre les versions

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==Avanies des 19e et 20e siècles==
==Avanies des 19e et 20e siècles==
Les Dominicains vont l'occuper jusqu’à la Révolution et y disposent d'une bibliothèque de 5000 volumes. Le couvent devient un magasin militaire pour deux siècles. Un incendie, le 19 août 1821, détruit la charpente de l'église et celle de la chapelle Notre-Dame ; la toiture de la nef est rétablie en 1826 mais celle de la chapelle ne l'est qu'en 1877. Au cours de la seconde moitié du 19 e siècle, le jardin intérieur et les cours sont occupés par une blanchisserie, une boulangerie et des cuves à hydrocarbures.
Les Dominicains vont l'occuper jusqu’à la Révolution et y disposent d'une bibliothèque de 5000 volumes. Le couvent devient un magasin militaire pour deux siècles. Un incendie, le 19 août 1821, détruit la charpente de l'église et celle de la chapelle Notre-Dame ; la toiture de la nef est rétablie en 1826 mais celle de la chapelle ne l'est qu'en 1877. Au cours de la seconde moitié du 19 e siècle, le jardin intérieur et les cours sont occupés par une blanchisserie, une boulangerie et des cuves à hydrocarbures.
 
[[Fichier:Couvent_des_Jacobins_en_1912.png|350px|left|thumb| Le couvent de Bonne Nouvelle en 1912]]
Le 3 août [[1944]], veille de la [[libération de Rennes]], alors que les troupes allemandes s'apprêtent à quitter Rennes, dans l'ancien couvent qui servait aussi de dépôt de matériel aux Allemands, trois foyers d'incendie avec du foin furent arrosés d'essence et le feu devait y être mis à 20 h 30. Dix minutes plus tard, un premier foyer venait d'être allumé lorsque le chef du détachement allemand reçut un contre-ordre de la Kommandantur et la destruction fut ainsi évitée<ref>''Les Heures douloureuses de Rennes'', par V. Ladam.</ref>  
Le 3 août [[1944]], veille de la [[libération de Rennes]], alors que les troupes allemandes s'apprêtent à quitter Rennes, dans l'ancien couvent qui servait aussi de dépôt de matériel aux Allemands, trois foyers d'incendie avec du foin furent arrosés d'essence et le feu devait y être mis à 20 h 30. Dix minutes plus tard, un premier foyer venait d'être allumé lorsque le chef du détachement allemand reçut un contre ordre de la Kommandantur et la destruction fut ainsi évitée<ref>''Les Heures douloureuses de Rennes'', par V. Ladam.</ref>  


À la fin du 20 e siècle le couvent abrite le centre sportif de la garnison de Rennes, un lieu  à l'usage totalement étranger à sa destination ancienne et aux Rennais. Il devient propriété de Rennes Métropole en [[2002]] et l'on discute longtemps sur son devenir : musée ? Centre de congrès ?  
À la fin du 20 e siècle le couvent abrite le centre sportif de la garnison de Rennes, un lieu  à l'usage totalement étranger à sa destination ancienne et aux Rennais. Il devient propriété de Rennes Métropole en [[2002]] et l'on discute longtemps sur son devenir : musée ? Centre de congrès ?  




== 2011-2013 - les fouilles archéologiques ==
== 2011-2013 - les fouilles archéologiques ==  
De novembre 2011 à juin 2013, une campagne de fouille intégrale du site est menée par l’INRAP. Une trentaine d'archéologues recensent près d'un millier de sépultures médiévales et modernes, principalement dans la salle du chapitre, lieu d'inhumation en principe réservé aux frères, dans la galerie des enfeus ou dans l'église. Dans le chœur de l'église, ils mirent au jour quatre tombes (sarcophages en plomb à loges céphaliques avec à leur tête des urnes en forme de cœur) de personnages du 18e siècle, notamment celle de Louise de Quengo, veuve retirée au couvent où elle termina sa vie.  
De novembre 2011 à juin 2013, une campagne de fouille intégrale du site est menée par l’INRAP. Une trentaine d'archéologues recensent près d'un millier de sépultures médiévales et modernes, principalement dans la salle du chapitre, lieu d'inhumation en principe réservé aux frères, dans la galerie des enfeus ou dans l'église. Dans le chœur de l'église, ils mirent au jour quatre tombes (sarcophages en plomb à loges céphaliques avec à leur tête des urnes en forme de cœur) de personnages du 18e siècle, notamment celle de Louise de Quengo, veuve retirée au couvent où elle termina sa vie.  
Les fouilles ont révélé et approfondi six domaines principaux :
Les fouilles ont révélé et approfondi six domaines principaux :
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