« Bombardement du 17 juin 1940 : témoignages » : différence entre les versions

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''Mme Char..''. <ref> ''Rennes, 17 juin 1940, tragédie dans la gare à la plaine de Baud'' par Yves Beaujuge -20 septembre 2006</ref>
''Mme Char..''. <ref> ''Rennes, 17 juin 1940, tragédie dans la gare à la plaine de Baud'' par Yves Beaujuge -20 septembre 2006</ref>


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« Nous étions partis de Fougères dans l'après-midi du dimanche 16 juin en direction de Cholet en passant par Vitré et Rennes; à 2 km de cette gare notre train s'arrêta sur une voie de garage à côté d'autres et là attendions avec un peu d'impatience, qu'il continuât sa route vers le sud , depuis 23 h. Le lundi matin nous nous promenions de long en large pour passer le temps quand, vers 10 h., des avions ennemis arrivèrent et nous bombardèrent.  Nous n’eûmes que le temps de nous glisser sous un train parallèle chargé de bois, parallèle au nôtre, pour éviter la mitraille. […] Ils ont non seulement mitraillé mais bombardé des trains de munitions et c’est ce qui fit le plus de désastres après leur passage. […] La chance, pour nous, c’est que le train qui était contre le nôtre fut bombardé à la tête, car il était rempli d’obus et de balles."
'''''Eugène Bouttier''''', extrait de lettre lettre écrite par Eugène Bouttier, rescapé du bombardement de la gare de Rennes, du 17 juin 1940. (© Archives familiales Mijo Simon).  <ref> ''Ouest-France'' 16 juin 2020</ref>


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"Le lundi matin, nous nous promenions de long en large pour passer le temps  quand, vers 10 heures, des avions ennemis nous bombardèrent, nous n'eûmes que le temps de nous glisser sous un train chargé de bois, parallèle au nôtre pour éviter la mitraille [...] Ils ont non seulement mitraillé mais bombardé des trains de munitions et c'est ce qui fit le plus de désastre après leur passage [...], la chance, pour nous,  c'est que le train qui était contre le nôtre fut bombardé à la tête, car il était rempli d'obus et de balles.  Aussi, te décrire le spectacle de cette journée me serait impossible, il tombait des éclats d'obus tout autour de nous."
« Nous étions partis dans l'après-midi le dimanche 16 juin en direction de Cholet en passant par Vitré et Rennes; à 2 km de cette gare notre train s'arrêta sur une voie de garage à côté d'autres et là, attendions avec quelque impatience qu'il continuât sa route vers le sud, depuis 23 h.Le lundi matin, nous nous promenions de long en large pour passer le temps  quand, vers 10 heures, des avions ennemis nous bombardèrent, nous n'eûmes que le temps de nous glisser sous un train chargé de bois, parallèle au nôtre pour éviter la mitraille [...] Ils ont non seulement mitraillé mais bombardé des trains de munitions et c'est ce qui fit le plus de désastre après leur passage [...], la chance, pour nous,  c'est que le train qui était contre le nôtre fut bombardé à la tête, car il était rempli d'obus et de balles.  Aussi, te décrire le spectacle de cette journée me serait impossible, il tombait des éclats d'obus tout autour de nous.»


''''' Eugène  Bouttier ''''' qui était dans un convoi arrivé la veille de Rouen et dans l'attente d'un départ vers Cholet.(''lettre à sa famille'' Ouest-France. 17.06.2020)
''''' Eugène  Bouttier ''''' lettre à sa famille, Archives familiales Mijo Simon.  <ref>''Ouest-France''. 17.06.2020 </ref>


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