« Inondation de Rennes en octobre 1966 » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
photo
(photo)
(photo)
 
Ligne 8 : Ligne 8 :


[[Fichier:Carrefour_St_H%C3%A9lier_inond%C3%A9357.jpg|250px|left|thumb|Le carrefour [[Boulevard Laënnec]] - rue Saint-Hélier inondé (revue ''Les Rennais'')]]
[[Fichier:Carrefour_St_H%C3%A9lier_inond%C3%A9357.jpg|250px|left|thumb|Le carrefour [[Boulevard Laënnec]] - rue Saint-Hélier inondé (revue ''Les Rennais'')]]
[[Fichier:Av._A_Briand_inondation_1966.png|250px|left|thumb|Embarqué avenue Aristide Briand]]
[[Fichier:Carrefour_A._Briand_-_A358.jpg|250px|right|thumb|Carrefour de l'avenue Aristide Briand et de la [[rue Armand Barbès]] (revue ''les Rennais'')]]
[[Fichier:Carrefour_A._Briand_-_A358.jpg|250px|right|thumb|Carrefour de l'avenue Aristide Briand et de la [[rue Armand Barbès]] (revue ''les Rennais'')]]
Dès l'après-midi et dans la soirée du 25, la [[Vilaine]] avait rapidement débordé à Vitré, puis Châteaubourg et Cesson, atteignant Rennes 26 heures après la pointe de la crue à Vitré. Le gonflement des eaux du fleuve avait été provoqué par des averses de forte intensité survenues les trois jours précédents, à la fin d'une période d'abondantes précipitations sur l'ensemble du bassin versant, inhabituelles car arrivant plutôt en janvier, et d'une constance inconnue depuis octobre [[1880]]. (De fait, la crue du 27 au 29 janvier [[1881]] était restée la crue historique).
Dès l'après-midi et dans la soirée du 25, la [[Vilaine]] avait rapidement débordé à Vitré, puis Châteaubourg et Cesson, atteignant Rennes 26 heures après la pointe de la crue à Vitré. Le gonflement des eaux du fleuve avait été provoqué par des averses de forte intensité survenues les trois jours précédents, à la fin d'une période d'abondantes précipitations sur l'ensemble du bassin versant, inhabituelles car arrivant plutôt en janvier, et d'une constance inconnue depuis octobre [[1880]]. (De fait, la crue du 27 au 29 janvier [[1881]] était restée la crue historique).


[[Fichier:Crue_du_26_octobre_1966_-_Quai_Emile_Zola_-_350Fi191_2.jpeg|250px|center|thumb|Quai Émile Zola: Rennais sur la plate-forme de l'escalier descendant au fleuve qui affleure les quais]]
[[Fichier:Crue_du_26_octobre_1966_-_Quai_Emile_Zola_-_350Fi191_2.jpeg|250px|center|thumb|Quai Émile Zola: Rennais sur la plate-forme de l'escalier descendant au fleuve qui affleure les quais]]
[[Fichier:Le_Mail_inondations_1966.png|250px|right|thumb|Le Mail sous les eaux, à hauteur de la maison au N° 79, toujours visible (photo Michalowski. Musée de Bretagne)]]
[[Fichier:Le_Mail_inondations_1966.png|250px|center|thumb|Le Mail sous les eaux, à hauteur de la maison au N° 79, toujours visible (photo Michalowski. Musée de Bretagne)]]
2500 particuliers<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/histoire-la-grande-inondation-de-rennes-en-1966-filmee-en-couleur-4553620</ref> sont sinistrés et 250 artisans, commerçants et industriels se groupent dans une association pour obtenir réparation. Le Tribunal administratif de Rennes, par jugement du 1er juillet [[1970]], condamne l’État à réparer deux tiers des préjudices mais exonère la Ville de Rennes chargée de l'alerte et le Département d'Ille-et-Vilaine chargé de la manœuvre des barrages du Cabinet Vert et du Comte. Le Conseil d’État, par arrêt du 3 février [[1973]], réduisit le responsabilité de l’État à un tiers, relevant que 250 piliers en ciment avaient été implantés dans le lit du fleuve au début des années 60 pour supporter un parc de stationnement au-dessus de la Vilaine, contribuant à élever le niveau des eaux en crue et à les refouler vers l'amont.
2500 particuliers<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/histoire-la-grande-inondation-de-rennes-en-1966-filmee-en-couleur-4553620</ref> sont sinistrés et 250 artisans, commerçants et industriels se groupent dans une association pour obtenir réparation. Le Tribunal administratif de Rennes, par jugement du 1er juillet [[1970]], condamne l’État à réparer deux tiers des préjudices mais exonère la Ville de Rennes chargée de l'alerte et le Département d'Ille-et-Vilaine chargé de la manœuvre des barrages du Cabinet Vert et du Comte. Le Conseil d’État, par arrêt du 3 février [[1973]], réduisit le responsabilité de l’État à un tiers, relevant que 250 piliers en ciment avaient été implantés dans le lit du fleuve au début des années 60 pour supporter un parc de stationnement au-dessus de la Vilaine, contribuant à élever le niveau des eaux en crue et à les refouler vers l'amont.


--[[Utilisateur:Stephanus|Stephanus]] 8 février 2011 à 10:51 (CET)
--[[Utilisateur:Stephanus|Stephanus]] 8 février 2011 à 10:51 (CET)




24 152

modifications

Menu de navigation