« Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche » : différence entre les versions

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Questionné par [[Yves Milon]] en octobre 1945, sur les tirs d'obus sur la ville les 2 et 3 août, le général Patton aurait répondu avec son humour : "Avant d'entrer chez quelqu'un, on frappe toujours." '''*'''
Questionné par [[Yves Milon]] en octobre 1945, sur les tirs d'obus sur la ville les 2 et 3 août, le général Patton aurait répondu avec son humour : "Avant d'entrer chez quelqu'un, on frappe toujours." '''*'''
====Témoignage====
'''Après le combat'''
"Le champ de bataille était impressionnant. Entre le site de la"Flak" et la route de Betton (Rennes-Antrain) on dénombrait 11 chars Shermann hors d'usage et souvent incendiés. Il semble que ce soit les ruptures de chaîne, sous les obus, qui provoquent l'arrêt du char et sa vulnérabilité immédiate. En général, au pied de ceux-ci, gisent 2 ou 3 occupants (souvent d'origine noire). Evidemment, ils se faisaient tirer comme des lapins au moment où ils quittaient le char, entre 100 à 200 mètres de la batterie, ça ressemblait à du suicide. Les blindages de 5 à 8 cm d'acier étaient complètement perforés et leurs propres canons de 75 étaient sans doute moins percutants que les "88" autrichiens."
"A part cela, quelques auto-mitrailleuses et jeep gisaient égalementsur le terrain, au milieu de vaches crevées et enflées, d'autres seulement blessées aux pattes, ce qui les obligeait à rester couchées... et facilitait la précision du tir. Avec la chaleur d(août, tout cela empestait passablement."
''Yves Chasle'', 19 ans, habitant la Chesnaye. <ref> ''Du 1er au 4 août 1944... "ma" bataille de Maison Blanche''  Yves Chasle. Manuscrit - août 1990 </ref>




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