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« Place Sainte-Anne » : différence entre les versions
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[[Fichier:Halle_aux_viandes,_place_Ste-Anne.png|300px|left|thumb|Une halle aux viandes occupait une partie de la place Sainte-Anne (''Musée de Bretagne'')]] | [[Fichier:Halle_aux_viandes,_place_Ste-Anne.png|300px|left|thumb|Une halle aux viandes occupait une partie de la place Sainte-Anne (''Musée de Bretagne'')]] | ||
[[Fichier:La vieille eglise saint aubin et derriere la nouvelle.jpeg|350px|left|thumb|L'ancienne [[Église Saint-Aubin]], en cours de destruction pour agrandir la place au sud-ouest. Photo E. Maignen de 1904.]] | [[Fichier:La vieille eglise saint aubin et derriere la nouvelle.jpeg|350px|left|thumb|L'ancienne [[Église Saint-Aubin]], en cours de destruction pour agrandir la place au sud-ouest. Photo E. Maignen de 1904.]] | ||
[[Fichier:Ancienne_%C3%A9glise_bonne_nouvelle.png|right|350px|thumb|L'ancienne église Saint-Aubin au début de sa démolition]] | |||
[[Fichier:20181116 Place Sainte Anne juillet2017.JPG|350px|left||Même vue sur l'entrée de la place depuis la rue Saint-Louis, aujourd'hui (@GoogleStreetView, juillet 2017)]] | [[Fichier:20181116 Place Sainte Anne juillet2017.JPG|350px|left||Même vue sur l'entrée de la place depuis la rue Saint-Louis, aujourd'hui (@GoogleStreetView, juillet 2017)]] | ||
La '''place Sainte-Anne''' est une place du centre-nord de Rennes. | La '''place Sainte-Anne''' est une place du centre-nord de Rennes. | ||
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L'avis de la vente du 31 janvier [[1765]], lu comme les autres aux carrefours, précise : "sur la place Sainte Anne de cette ville avis l'auberge du '''Cheval blanc''' lieu ordinaire...". Par ailleurs, faute d'enchérisseurs, cette vente est reportée au lendemain, où le cheval "en poil rouge" est adjugé à Julien Launay, habitant près de la [[rue Saint-Georges]], pour la modeste somme de 17 livres 10 sols, "après plusieurs bouts et débouts"<ref>Archives : 2B 1236</ref>. | L'avis de la vente du 31 janvier [[1765]], lu comme les autres aux carrefours, précise : "sur la place Sainte Anne de cette ville avis l'auberge du '''Cheval blanc''' lieu ordinaire...". Par ailleurs, faute d'enchérisseurs, cette vente est reportée au lendemain, où le cheval "en poil rouge" est adjugé à Julien Launay, habitant près de la [[rue Saint-Georges]], pour la modeste somme de 17 livres 10 sols, "après plusieurs bouts et débouts"<ref>Archives : 2B 1236</ref>. | ||
Plus généralement, la place est le lieu de vente des meubles saisis au titre de peine complémentaire des condamnations à mort, et autres cas de saisie judiciaire. En décembre [[1756]], c'est toujours à proximité de l'auberge du Cheval blanc que sont vendus - pendant quatre jours - les meubles de François Letort, cabaretier à [[Vezin]], poursuivi pour l'assassinat de Jean Bertier, à la suite d'un différend à propos de la durée de la prestation musicale (hautbois ou veze) donnée dans son auberge<ref>Archives : 2B 1223. Sur un total de 853 livres, les vaches sont vendues 32, 43 et 49 livres, deux truies, 9 et 18 livres... le froment à 23 livres la mine (ou 8 boisseaux), le blé noir à 11 livres 5 sols la mine, l'avoine 9 livres la mine, le cidre 16 livres la barrique, "une grande table longue de bois de serizier à casse et tiroirs avec ses deux bancs à s'assoir", 15 livres 5 sols... quinze gerbes de lin en bois, 14 livres 5 sols. L'homme engagé comme aide de justice touche deux livres par jour.</ref>. | Plus généralement, la place est le lieu de vente des meubles saisis au titre de peine complémentaire des condamnations à mort, et autres cas de saisie judiciaire. En décembre [[1756]], c'est toujours à proximité de l'auberge du Cheval blanc que sont vendus - pendant quatre jours - les meubles de François Letort, cabaretier à [[Vezin-le-Coquet]], poursuivi pour l'assassinat de Jean Bertier, à la suite d'un différend à propos de la durée de la prestation musicale (hautbois ou veze) donnée dans son auberge<ref>Archives : 2B 1223. Sur un total de 853 livres, les vaches sont vendues 32, 43 et 49 livres, deux truies, 9 et 18 livres... le froment à 23 livres la mine (ou 8 boisseaux), le blé noir à 11 livres 5 sols la mine, l'avoine 9 livres la mine, le cidre 16 livres la barrique, "une grande table longue de bois de serizier à casse et tiroirs avec ses deux bancs à s'assoir", 15 livres 5 sols... quinze gerbes de lin en bois, 14 livres 5 sols. L'homme engagé comme aide de justice touche deux livres par jour.</ref>. | ||
=== Marché de bois === | === Marché de bois === | ||
