« Émile Favennec » : différence entre les versions

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En février 1944, il entre dans le groupe « Francs-Tireurs et Partisans Français » (FTPF) d’Ille-et-Vilaine dirigée par Louis Pétri <ref>[[rue Louis Pétri]]</ref> et participe activement à la diffusion de journaux clandestins. En mars, il  participe au déraillement d’un train sur la ligne Saint-Brieuc – Rennes qui passe par Vezin et L’Hermitage. Cette action entraîna la destruction d’une locomotive et de 17 wagons et l'arrêt du trafic pendant 4 jours et, en avril, il participe au sabotage de la ligne électrique à haute tension Pontchâteau – Rennes,  qui alimentait les usines de la région rennaise et celles de Saint-Brieuc puis, sous les ordres du commandant Pétri <ref> [[Rue Louis Pétri]]</ref> à l’attaque de la prison de Vitré, délivrant ainsi 49 camarades de la Résistance. Le 16 mai,  à Fougères, il participe aux attaques contre les garages Opel occupés par les Allemands: 34 camions, 11 moteurs d’avions et plusieurs milliers de litres d’essence et d’huile sont détruits. Emile reçoit une balle dans le bras. Il est promu sous-lieutenant le 10 mai.  Puis c'est l’attaque de la centrale électrique de Saint-Brice-en-Coglès avec le désarmement de 3 gendarmes et gardiens. Il était agent du SOE britannique  Special Operation Executive).<ref>http://discovery.nationalarchives.gov.uk/details/r/C10328702 </ref>
En février 1944, il entre dans le groupe « Francs-Tireurs et Partisans Français » (FTPF) d’Ille-et-Vilaine dirigée par Louis Pétri <ref>[[rue Louis Pétri]]</ref> et participe activement à la diffusion de journaux clandestins. En mars, il  participe au déraillement d’un train sur la ligne Saint-Brieuc – Rennes qui passe par Vezin et L’Hermitage. Cette action entraîna la destruction d’une locomotive et de 17 wagons et l'arrêt du trafic pendant 4 jours et, en avril, il participe au sabotage de la ligne électrique à haute tension Pontchâteau – Rennes,  qui alimentait les usines de la région rennaise et celles de Saint-Brieuc puis, sous les ordres du commandant Pétri <ref> [[Rue Louis Pétri]]</ref> à l’attaque de la prison de Vitré, délivrant ainsi 49 camarades de la Résistance. Le 16 mai,  à Fougères, il participe aux attaques contre les garages Opel occupés par les Allemands: 34 camions, 11 moteurs d’avions et plusieurs milliers de litres d’essence et d’huile sont détruits. Emile reçoit une balle dans le bras. Il est promu sous-lieutenant le 10 mai.  Puis c'est l’attaque de la centrale électrique de Saint-Brice-en-Coglès avec le désarmement de 3 gendarmes et gardiens. Il était agent du SOE britannique  Special Operation Executive).<ref>http://discovery.nationalarchives.gov.uk/details/r/C10328702 </ref>


Revenu à Rennes, il participe à une attaque à la bombe du local de la LVF.  Le 28 mai, Emile est arrêté par la Milice au ''café de l’Esplanade'' à Rennes. Il est torturé et condamné à mort mais il réussit à s’évader en  et il part dans les Côtes-du-Nord.
Revenu à Rennes, il participe à une attaque à la bombe du local de la LVF.  Le 28 mai, Emile est arrêté par la Milice au ''café de l’Esplanade'' à Rennes. Il est torturé et condamné à mort <ref>[[Di Costanzo, féroce chef de milice]]</ref>
mais il réussit à s’évader en  et il part dans les Côtes-du-Nord.
Le 3 août 1944, il participe au « nettoyage » du secteur de Trémorel avec un groupe de Résistants de la région. Ils capturent et désarment un nombre important de soldats allemands et
Le 3 août 1944, il participe au « nettoyage » du secteur de Trémorel avec un groupe de Résistants de la région. Ils capturent et désarment un nombre important de soldats allemands et
le lendemain, jour de la [[libération de Rennes]], il arrive dans la capitale bretonne, après avoir arrêté deux miliciens route de Saint-Brieuc qu'il remet à la police. <ref> Source :  Renée Thouanel-Drouillas </ref>
le lendemain, jour de la [[libération de Rennes]], il arrive dans la capitale bretonne, après avoir arrêté deux miliciens route de Saint-Brieuc qu'il remet à la police. <ref> Source :  Renée Thouanel-Drouillas </ref>


====Références====
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