« La passerelle de Quineleu » : différence entre les versions

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Sans dénomination officielle, elle fut appelée ainsi car elle aboutissait, au sud, près de la [[rue de Quineleu]], au carrefour avec la [[rue de Riaval]] et la [[rue Pierre Martin]], son point de départ étant au début du [[boulevard Solférino]], un large escalier de bois près de la gare voyageurs (à l'emplacement de l'actuelle gare routière). Attendue avec impatience, elle est ouverte le 23 novembre 1927. Le retour vers l'est avant de déboucher, d'abord imputé à l'obstination d'un propriétaire de parcelle, était dû à l'abandon par la ville de sa décision d'acheter, un terrain ferroviaire étant utilisable à côté.
Sans dénomination officielle, elle fut appelée ainsi car elle aboutissait, au sud, près de la [[rue de Quineleu]], au carrefour avec la [[rue de Riaval]] et la [[rue Pierre Martin]], son point de départ étant au début du [[boulevard Solférino]], un large escalier de bois près de la gare voyageurs (à l'emplacement de l'actuelle gare routière). Attendue avec impatience, elle est ouverte le 23 novembre 1927. Le retour vers l'est avant de déboucher, d'abord imputé à l'obstination d'un propriétaire de parcelle, était dû à l'abandon par la ville de sa décision d'acheter, un terrain ferroviaire étant utilisable à côté.


Cette structure métallique, longue de 240 mètres, avec tablier en ciment armé, permettait au piéton, dans sa première moitié à partir du boulevard Solférino - comportant un léger coude, de voir, à travers un double grillage de fer, les trains de voyageurs et de marchandises évoluer sur le faisceau de voies ferrées, l'ennuageant au passage des fumées de locomotive à vapeur de l'Ouest-État puis de la SNCF, mais, à hauteur des premiers ateliers les parapets étaient pleins en ciment armé dans la seconde moitié. Au milieu de la passerelle un escalier permettait aux ouvriers et employés de la [[ gare de Rennes]] descendre directement aux ateliers. Ils n'étaient ainsi plus obligés de faire le tour par la rue Pierre Martin ou la rue de Quineleu, ou de risquer de se faire écraser en traversant les voies, et le journal d'observer : "Combien de graves accidents ne se seraient jamais produits si on en avait activé la construction"<ref> Ouest-Éclair du 24 novembre 1927</ref>.
Cette structure métallique, longue de 240 mètres, avec tablier en ciment armé, permettait au piéton, dans sa première moitié à partir du boulevard Solférino - comportant un léger coude, de voir, à travers un double grillage de fer, les trains de voyageurs et de marchandises évoluer sur le faisceau de voies ferrées, l'ennuageant au passage des fumées de locomotive à vapeur de l'Ouest-État puis de la SNCF, mais, à hauteur des premiers ateliers les parapets étaient pleins en ciment armé dans la seconde moitié. Au milieu de la passerelle un escalier permettait aux ouvriers et employés de la [[gare de Rennes]] descendre directement aux ateliers. Ils n'étaient ainsi plus obligés de faire le tour par la rue Pierre Martin ou la rue de Quineleu, ou de risquer de se faire écraser en traversant les voies, et le journal d'observer : "Combien de graves accidents ne se seraient jamais produits si on en avait activé la construction"<ref> Ouest-Éclair du 24 novembre 1927</ref>.


Lors du [[bombardement du 17 juin 1940]], les Dornier DO 17 allemands qui volaient en rase-motte pour bombarder les voies ferrées, l'enjambèrent allègrement et un témoin crut même voir un appareil passer dessous, passage impossible. Les nombreux bombardements des alliés ne l'atteignirent pas<ref>[[bombardement du 17 juin 1940 : témoignages]]</ref>.
Lors du [[bombardement du 17 juin 1940]], les Dornier DO 17 allemands qui volaient en rase-motte pour bombarder les voies ferrées, l'enjambèrent allègrement et un témoin crut même voir un appareil passer dessous, passage impossible. Les nombreux bombardements des alliés ne l'atteignirent pas<ref>[[bombardement du 17 juin 1940 : témoignages]]</ref>.
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[[Fichier:Passerelle_sur_les_voies_ferr%C3%A9es.png|300px|center|thumb|La passerelle métallique pour piétons qui, à l'est de la gare, enjambait sur 240 m le faisceau des voies ferrées, reliait la place de la gare à la [[rue de Quineleu]] (de géoBretagne 1950)]]
[[Fichier:Passerelle_sur_les_voies_ferr%C3%A9es.png|300px|center|thumb|La passerelle métallique pour piétons qui, à l'est de la gare, enjambait sur 240 m le faisceau des voies ferrées, reliait la place de la gare à la [[rue de Quineleu]] (de géoBretagne 1950)]]


[[Fichier:Vue_a%C3%A9rienne_de_la_passerelle.png|left|thumb|Ténue vue d'n haut, la passerelle au-dessus des voies ferrées]]
[[Fichier:Vue_a%C3%A9rienne_de_la_passerelle.png|left|thumb|Ténue vue d'en haut, la passerelle au-dessus des voies ferrées]]
[[Fichier:Amorce_de_la_passerelle_c%C3%B4t%C3%A9_Magenta.png|350px|center|thumb|Sur la droite, la passerelle, côté [[boulevard Magenta]] (''Archives de Rennes 255FI132'')]]
[[Fichier:Amorce_de_la_passerelle_c%C3%B4t%C3%A9_Magenta.png|350px|center|thumb|Sur la droite, la passerelle, côté [[boulevard Magenta]] (''Archives de Rennes 255FI132'')]]


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