« Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche » : différence entre les versions

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Les Allemands avaient bien tenté ensuite de paralyser l'effort américain par des frappes aériennes mais ne réussirent qu'à perdre trois appareils irremplaçables.<ref> ''Operation Cobra''. CSI Fort Leavenworth, Kansas</ref> Wood attend des renforts en hommes, vivres, carburant et munitions. Le général Wood amorça, le 3, avec une partie de ses troupes des groupes de combat A et B, parties de Saint-Aubin d'Aubigné, un large débordement de Rennes par l'ouest, via Melesse, Montfort, Talensac, Lohéac, Maure, et Bain-de-Bretagne sera atteint le 3 août en début d'après-midi.<ref> ''Premier août 1944, coup de frein à la Libération de Rennes, une incroyable rencontre'', Etienne Maignen. Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine (SAHIV), p. 287 à 312 - 2016</ref>  
Les Allemands avaient bien tenté ensuite de paralyser l'effort américain par des frappes aériennes mais ne réussirent qu'à perdre trois appareils irremplaçables.<ref> ''Operation Cobra''. CSI Fort Leavenworth, Kansas</ref> Wood attend des renforts en hommes, vivres, carburant et munitions. Le général Wood amorça, le 3, avec une partie de ses troupes des groupes de combat A et B, parties de Saint-Aubin d'Aubigné, un large débordement de Rennes par l'ouest, via Melesse, Montfort, Talensac, Lohéac, Maure, et Bain-de-Bretagne sera atteint le 3 août en début d'après-midi.<ref> ''Premier août 1944, coup de frein à la Libération de Rennes, une incroyable rencontre'', Etienne Maignen. Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine (SAHIV), p. 287 à 312 - 2016</ref>  
La ville de Rennes reçoit pendant trois jours par intermittence des obus, probablement pour tenter de convaincre l'ennemi de la quitter.<ref> [[notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref>  mais  [[Grâce au Dr Colas-Pelletier les bombardiers américains ne frappèrent pas Rennes les 2 et 3 août 1944]]. La [[libération de Rennes]] se sera effective que le 4 août. Les jours suivants, les Rennais iront nombreux à Saint-Laurent et Maison-Blanche voir les vestiges des combats.
La ville de Rennes reçoit pendant trois jours par intermittence des obus, probablement pour tenter de convaincre l'ennemi de la quitter.<ref> [[notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref>  mais  [[Grâce au Dr Colas-Pelletier les bombardiers américains ne frappèrent pas Rennes les 2 et 3 août 1944]]. La [[libération de Rennes]] se sera effective que le 4 août. Les jours suivants, les Rennais iront nombreux à Saint-Laurent et Maison-Blanche voir les vestiges des combats dont la relation s'était faite par ouï-dire.


Le premier numéro du nouveau journal ''Ouest-France'', paru le lundi 7 août sur 4 pages, fut laconique  sur ce combat: ''Aux portes de la ville, à Maison Blanche et à Saint-Laurent, la bataille faisait rage, les premiers éléments blindés de la colonne ayant rencontré là un puissant élément de résistance''. C'est tout.
=== Allusion succincte aux combats===
Le premier numéro du nouveau journal ''Ouest-France'', paru le lundi 7 août sur 4 pages, fut laconique  sur ce combat:
 
''Aux portes de la ville, à Maison Blanche et à Saint-Laurent, la bataille faisait rage, les premiers éléments blindés de la colonne ayant rencontré là un puissant élément de résistance''.
 
C'est tout alors que le récit de la mort de deux résistants  alors qu'ils tentaient d'arrêter des Allemands en fuite est largement relaté.
   
   
Questionné par [[Yves Milon]] en octobre 1945, sur les tirs d'obus sur la ville les 2 et 3 août, le général Patton aurait répondu avec son humour : "Avant d'entrer chez quelqu'un, on frappe toujours." '''*'''
 


====Témoignage====
====Témoignage====
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