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Les soldats des régiments d’Afrique et d’Asie, qui combattent auprès de la France en 1940, ne seront pas envoyés en Allemagne après avoir été faits prisonniers, contrairement à leurs frères d’arme de la Métropole. Les Nazis ne veulent pas d’eux sur leur territoire. Ils craignent qu’ils contaminent leur pays en y introduisant des maladies tropicales. Ils craignent aussi qu’ils laissent à leurs femmes l’empreinte de leur passage, ce n’est pas bon pour ceux qui se proclament race supérieure.
Les soldats des régiments d’Afrique et d’Asie, qui combattent auprès de la France en 1940, ne seront pas envoyés en Allemagne après avoir été faits prisonniers, contrairement à leurs frères d’arme de la Métropole. Les Nazis ne veulent pas d’eux sur leur territoire. Ils craignent qu’ils contaminent leur pays en y introduisant des maladies tropicales. Ils craignent aussi qu’ils laissent à leurs femmes l’empreinte de leur passage, ce n’est pas bon pour ceux qui se proclament race supérieure.


En 1941, certains de ces soldats originaires d’Afrique et d’Asie, prisonniers de guerre, sont internés et détenus dans le Frontstalag 133 D, celui du camp de la Marne à [[Rennes]]. Ils sont organisés, pour quelques-uns, en commando de travail pour être utilisés par l’Armée allemande notamment comme manutentionnaires. Chaque jour, un camion allemand chargé de ces prisonniers de guerre africains, passe devant le café Épicerie Pécoil. Il se dirige vers le camp de subsistance de la Chévrie, route de L’Hermitage, qui sert de dépôt à l’armée allemande. Ce lieu avait déjà été utilisé par les anglais avant 1940 et le sera par les Américains en 1944.
En 1941, certains de ces soldats originaires d’Afrique et d’Asie, prisonniers de guerre, sont internés et détenus dans le Frontstalag 133 D, celui du camp de la Marne à [[Rennes]]. Ils sont organisés, pour quelques-uns, en commando de travail pour être utilisés par l’Armée allemande notamment comme manutentionnaires. <ref>[[Les prisonniers coloniaux à Rennes]]</ref>
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  Chaque jour, un camion allemand chargé de ces prisonniers de guerre africains, passe devant le café Épicerie Pécoil. Il se dirige vers le camp de subsistance de la Chévrie, route de L’Hermitage, qui sert de dépôt à l’armée allemande. Ce lieu avait déjà été utilisé par les anglais avant 1940 et le sera par les Américains en 1944.


L’arrivée du camion dans le bourg ne passe pas inaperçu des habitants et bien entendu des locataires du café Saulnier-Pécoil, c’est un passage obligé. Ce sont alors de grands saluts échangés accompagnés de paroles de réconfort. Les prisonniers de guerre espérant une amélioration de leur triste condition, sont à la recherche d’une marraine de guerre qui saurait peut-être leur apporter de petits colis de nourriture. Le camion ne s’arrête pas, même si les Allemands qui le conduisent restent indifférents aux manifestations de sympathie des Vezinois. Pour se faire connaître certains prisonniers jettent aux demoiselles des petits mots préparés au stalag sur lesquels ils ont écrit quelques lignes mais surtout leur adresse.
L’arrivée du camion dans le bourg ne passe pas inaperçu des habitants et bien entendu des locataires du café Saulnier-Pécoil, c’est un passage obligé. Ce sont alors de grands saluts échangés accompagnés de paroles de réconfort. Les prisonniers de guerre espérant une amélioration de leur triste condition, sont à la recherche d’une marraine de guerre qui saurait peut-être leur apporter de petits colis de nourriture. Le camion ne s’arrête pas, même si les Allemands qui le conduisent restent indifférents aux manifestations de sympathie des Vezinois. Pour se faire connaître certains prisonniers jettent aux demoiselles des petits mots préparés au stalag sur lesquels ils ont écrit quelques lignes mais surtout leur adresse.
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A second jour du printemps 2024, à 96 ans Madeleine s'en est allée mais ses témoignages demeureront présents dans l'histoire de sa commune, Vezin le Coquet, qu'elle n'avait jamais quittée. Repose en paix Madeleine.
A second jour du printemps 2024, à 96 ans Madeleine s'en est allée mais ses témoignages demeureront présents dans l'histoire de sa commune, Vezin-le-Coquet, qu'elle n'avait jamais quittée. Repose en paix Madeleine.


 
===Références===
Voir blog Aldebert: http://www.39-45.org/blog.php?u=5328&b=565
blog Aldebert: http://www.39-45.org/blog.php?u=5328&b=565


[[Catégorie:Vezin-le-Coquet]][[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]
[[Catégorie:Vezin-le-Coquet]][[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]
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