« Quartier 9 : du passé ouvrier ne faisons pas table rase » : différence entre les versions

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''Nous attendons que l’égout collecteur en cours d’exécution soit terminé pour passer nos tuyaux sous le pont de la Mabilais.''
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''Veuillez agréer  ….''
''Veuillez agréer  ….''
[[Image:Petition d'ouvriers de l'usine a gaz 1888 1.jpg|200px|left|thumb|]][[Image:Petition d'ouvriers de l'usine a gaz 1888 2.jpg|200px|center|thumb|]][[Image:Petition d'ouvriers de l'usine a gaz 1888 3.jpg|200px|right|thumb|]]
[[Image:Petition d'ouvriers de l'usine a gaz 1888 1.jpg|200px|right|thumb|]][[Image:Petition d'ouvriers de l'usine a gaz 1888 2.jpg|200px|right|thumb|]][[Image:Petition d'ouvriers de l'usine a gaz 1888 3.jpg|200px|right|thumb|]]
Plus tard les choses s’organisent, plus syndicalement. En 1888, une pétition signée d’une quarantaine de signatures est envoyée au maire de Rennes pour lui demander son soutien afin de conserver la prime annuelle variant de 100 à 150 Francs qui a été ramenée à 50 Francs et revenir sur la suppression de distribution de cidre effectuée gratuitement sur les heures de travail. Si le maire ne reçut pas le personnel, il soutint cependant leurs revendications. Les premières tentatives d’organisation syndicale apparaissent vers 1891, suite à une nouvelle suppression de primes. Voici ce qu’en dit le directeur de l’usine :
Plus tard les choses s’organisent, plus syndicalement. En 1888, une pétition signée d’une quarantaine de signatures est envoyée au maire de Rennes pour lui demander son soutien afin de conserver la prime annuelle variant de 100 à 150 Francs qui a été ramenée à 50 Francs et revenir sur la suppression de distribution de cidre effectuée gratuitement sur les heures de travail. Si le maire ne reçut pas le personnel, il soutint cependant leurs revendications. Les premières tentatives d’organisation syndicale apparaissent vers 1891, suite à une nouvelle suppression de primes. Voici ce qu’en dit le directeur de l’usine :


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Le samedi et le dimanche, jours de repos et le silence, on pouvait entendre les chiens de la fourrière pour animaux  située sans doute vers le mur du fond de l’abattoir. Depuis, après avoir été rasé, c’est un bâtiment des Telecom avec sa tour visible de loin qui a pris la place …  
Le samedi et le dimanche, jours de repos et le silence, on pouvait entendre les chiens de la fourrière pour animaux  située sans doute vers le mur du fond de l’abattoir. Depuis, après avoir été rasé, c’est un bâtiment des Telecom avec sa tour visible de loin qui a pris la place …  


Mais l’histoire s’accélère, après avoir été abandonné il y a quatre ans, il renaît avec un nouveau propriétaire pour une nouvelle destination … le siège de la BPO (La BPO a récemment annoncé que ces bâtiments étaient sur dimensionnés par rapport à ses besoins) peut-être ? Si je retourne en arrière, les archives me disent que cette zone a été l’emplacement de nombreuses entreprises. Rue Malagutti on relève qu’en 1925 s’y trouvait une usine de semelles de galoches. Rue Jean Guy, c’est l’usine Ravilly [[Image:Facture entreprise Jean Guy 10Z39.jpg|250px|left|thumb|]]qui fabrique des conserves alimentaires, elle fonctionnera de 1919 jusqu’à 1930. Sur le quai de la Prévalaye en 1919, l’implantation de l’atelier de menuiserie Bossard est autorisée, la même année la Société des Fours à Chaux de Lormandière et de la Chaussairie [[Image:Facade de la Societe des Fours a chaux 799W43.jpg|300px|center|thumb|]]présente les plans de la construction d’un beau bâtiment à l’angle du quai et de la rue Gabriel. Au numéro 19 du quai, en 1934, un garage est transformé en charcuterie et laboratoire. Au numéro 27 c’est la société des Anciens Établissements Lehon qui installe des hangars en 1948 et c’est l’industriel Georges Lambert qui installe un atelier-dépôt aux numéros 31 et 33 la même année. C’est au numéro 33 que se situent les chambres froides de Georges Graff. Un saut dans le temps, rue du sapeur Michel Jouan jusqu’à la fin des années soixante dix, on trouve les bureaux de l’entreprise Hovasse et son dépôt de sacs de ciment, de tuyau de tous calibres et de parpaings. Rue Denis Papin on voit les entrées et sorties régulières d’un grand garage de stationnement pour les camions du journal Ouest France.
Mais l’histoire s’accélère, après avoir été abandonné il y a quatre ans, il renaît avec un nouveau propriétaire pour une nouvelle destination … le siège de la BPO (La BPO a récemment annoncé que ces bâtiments étaient sur dimensionnés par rapport à ses besoins) peut-être ? Si je retourne en arrière, les archives me disent que cette zone a été l’emplacement de nombreuses entreprises. Rue Malagutti on relève qu’en 1925 s’y trouvait une usine de semelles de galoches. Rue Jean Guy, c’est l’usine Ravilly [[Image:Facture entreprise Jean Guy 10Z39.jpg|250px|left|thumb|]]qui fabrique des conserves alimentaires, elle fonctionnera de 1919 jusqu’à 1930. Sur le quai de la Prévalaye en 1919, l’implantation de l’atelier de menuiserie Bossard est autorisée, la même année la Société des Fours à Chaux de Lormandière et de la Chaussairie [[Image:Facade de la Societe des Fours a chaux 799W43.jpg|350px|center|thumb|]]présente les plans de la construction d’un beau bâtiment à l’angle du quai et de la rue Gabriel. Au numéro 19 du quai, en 1934, un garage est transformé en charcuterie et laboratoire. Au numéro 27 c’est la société des Anciens Établissements Lehon qui installe des hangars en 1948 et c’est l’industriel Georges Lambert qui installe un atelier-dépôt aux numéros 31 et 33 la même année. C’est au numéro 33 que se situent les chambres froides de Georges Graff. Un saut dans le temps, rue du sapeur Michel Jouan jusqu’à la fin des années soixante dix, on trouve les bureaux de l’entreprise Hovasse et son dépôt de sacs de ciment, de tuyau de tous calibres et de parpaings. Rue Denis Papin on voit les entrées et sorties régulières d’un grand garage de stationnement pour les camions du journal Ouest France.


== Vers le passage à niveau Claude Bernard ==
== Vers le passage à niveau Claude Bernard ==
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== La Mabilais ==
== La Mabilais ==


Si je retourne au carrefour Redon-Voltaire, rien de remarquable d’un point de vue entreprise, sauf peut-être une menuiserie. Au 57 boulevard Voltaire au début du XXe, est installée une usine pour la fabrication d’agglomérés de charbon de bois. Elle sera l’objet de plaintes des voisins pour le bruit et les odeurs.[[Image:Petitition habitants 15 mars 1910 I94 1.jpg|200px|center|thumb|]][[Image:Petition habitants 15 mars 1910 I94 2.jpg|200px|right|thumb|]] Maintenant j’arrive à La Mabilais. Ce sont, de part et d’autre du pont de chemin de fer, des voies ferrées qui traversent le Boulevard. Il est régulièrement fermé par une barrière pour sécuriser les manœuvres des trains de marchandises. Á gauche d’autre entrepôts de la Chambre de Commerce, des dépôts de bois, à droite d’autres entrepôts, des dépôts de bois, les transports Hautière et un moment les Ateliers de la Mabilais spécialisés dans l’emploi des handicapés. Ces ateliers ont émigré à Noyal sur Vilaine en conservant leur nom.
Si je retourne au carrefour Redon-Voltaire, rien de remarquable d’un point de vue entreprise, sauf peut-être une menuiserie. Au 57 boulevard Voltaire au début du XXe, est installée une usine pour la fabrication d’agglomérés de charbon de bois. Elle sera l’objet de plaintes des voisins pour le bruit et les odeurs.[[Image:Petitition habitants 15 mars 1910 I94 1.jpg|200px|right|thumb|]][[Image:Petition habitants 15 mars 1910 I94 2.jpg|200px|right|thumb|]] Maintenant j’arrive à La Mabilais. Ce sont, de part et d’autre du pont de chemin de fer, des voies ferrées qui traversent le Boulevard. Il est régulièrement fermé par une barrière pour sécuriser les manœuvres des trains de marchandises. Á gauche d’autre entrepôts de la Chambre de Commerce, des dépôts de bois, à droite d’autres entrepôts, des dépôts de bois, les transports Hautière et un moment les Ateliers de la Mabilais spécialisés dans l’emploi des handicapés. Ces ateliers ont émigré à Noyal sur Vilaine en conservant leur nom.




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