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En 1939, suite logique de son engagement, elle se retrouve à la C.F.T.C. (Confédération Française des Travailleurs Chrétiens) en tant que secrétaire du syndicat des employées, puis secrétaire départementale adjointe de la Confédération. | En 1939, suite logique de son engagement, elle se retrouve à la C.F.T.C. (Confédération Française des Travailleurs Chrétiens) en tant que secrétaire du syndicat des employées, puis secrétaire départementale adjointe de la Confédération. | ||
Son engagement personnel se poursuit durant la guerre. Et en 1941, elle milite contre l’occupant, ce qui lui vaut d’être arrêtée et internée à la | Son engagement personnel se poursuit durant la guerre. Et en 1941, elle milite contre l’occupant, ce qui lui vaut d’être arrêtée et internée à la prison centrale des femmes pour “ distribution de tracts subversifs ”. | ||
En 1944, elle est sollicitée par le M.R.P. (Mouvement Républicain et Populaire). | En 1944, elle est sollicitée par le M.R.P. (Mouvement Républicain et Populaire). | ||
En 1945, elle accepte de se présenter aux élections et est élue | En 1945, elle accepte de se présenter aux élections et est élue députée d’Ille-et-Vilaine. Elle dira elle-même à une de ses collaboratrices : " Jamais je n’ai tant pleuré. ” non de joie, mais plutôt d’être élue. Elle ne s’incrustera pas à l’Assemblée Nationale qu’elle quittera en 1951, préférant aux discours, l’action et le contact sur le terrain. | ||
En 1959, elle rejoint l’équipe municipale d’[[Henri Fréville]] et travaille dans l’ombre de l’adjoint aux Affaires Sociales, M. Léon Grimault<ref>[[boulevard Léon Grimault]]</ref>. La mort accidentelle de celui-ci, en 1962, la propulse à sa place. Elle y restera jusqu’en 1977. En 1978, Renée Prévert reçoit la Légion d'Honneur des mains | En 1959, elle rejoint l’équipe municipale d’[[Henri Fréville]] et travaille dans l’ombre de l’adjoint aux Affaires Sociales, M. Léon Grimault<ref>[[boulevard Léon Grimault]]</ref>. La mort accidentelle de celui-ci, en 1962, la propulse à sa place. Elle y restera jusqu’en 1977. En 1978, Renée Prévert reçoit la Légion d'Honneur des mains de [[Henri Fréville]]. | ||
Durant ces quinze années d’action ininterrompue dans le domaine social, elle apportera beaucoup aux autres : la création de l’OPAR (Observatoire et Pôle d'Animation des Retraités Rennais) en 1969, la réalisation de foyers-logements, l’innovation en matière de crèches à domicile, la contribution à la formation du personnel social. Elle est aussi présente dans de nombreux conseils d’administration : HLM, Sauvegarde de l’enfance, CHR, associations de handicapés, création du Comité des œuvres sociales du personnel municipal, etc. Elle milite en même temps activement à l’Union féminine civique et sociale. C’est envers les personnes âgées que son action est restée la plus vivante à cause des foyers-logements. A chaque nouvelle construction, Renée Prévert luttait pour des améliorations qu’elle jugeait indispensables : chambres plus grandes, confort des pièces de séjour et sanitaires, aménagement de studio avec kitchenette, etc. | Durant ces quinze années d’action ininterrompue dans le domaine social, elle apportera beaucoup aux autres : la création de l’OPAR (Observatoire et Pôle d'Animation des Retraités Rennais) en 1969, la réalisation de foyers-logements, l’innovation en matière de crèches à domicile, la contribution à la formation du personnel social. Elle est aussi présente dans de nombreux conseils d’administration : HLM, Sauvegarde de l’enfance, CHR, associations de handicapés, création du Comité des œuvres sociales du personnel municipal, etc. Elle milite en même temps activement à l’Union féminine civique et sociale. C’est envers les personnes âgées que son action est restée la plus vivante à cause des foyers-logements. A chaque nouvelle construction, Renée Prévert luttait pour des améliorations qu’elle jugeait indispensables : chambres plus grandes, confort des pièces de séjour et sanitaires, aménagement de studio avec kitchenette, etc. | ||
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