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Les courants opposés à la Révolution française ont trouvé des soutiens dans les communes au sud de Rennes, particulièrement à [[Bourgbarré]] et [[Vern-sur-Seiche|Vern]] dont plusieurs habitants ont été condamnés par les Commissions militaires révolutionnaires établies à Rennes, Fougères et Vitré en l'an 2. Des groupes restreints et des troupes plus nombreuses se sont formés et ont parcouru longtemps la région pour des actions plus ou moins organisées et concertées.
Les courants opposés à la Révolution française ont trouvé des soutiens dans les communes au sud de Rennes, particulièrement à [[Bourgbarré]] et [[Vern-sur-Seiche|Vern]] dont plusieurs habitants ont été condamnés par les {{W|Commissions militaires révolutionnaires}} établies à Rennes, Fougères et Vitré en l'an 2. Des groupes restreints et des troupes plus nombreuses se sont formés et ont parcouru longtemps la région pour des actions plus ou moins concertées et d'importance variable. Ils sont d'abord appelés malcontents ou brigands, puis chouans : c'est ce qui sera appelé la {{W|Première chouannerie}}.


Natif de Vern, André Brizard, mari de Laurence Poirier<ref>André Brizard et Laurence Poirier se sont mariés à Vern le 26 juin 1787.</ref>, 32 ans, se disant charron et charpentier, est fusillé avec trois autres le dimanche 4 mai 1794 à 6 heures du matin dans le cimetière de Plélan-le-Grand. Les quatre ont été "jugés militairement" et condamnés à mort pour "avoir pris les armes contre leurs concitoyens", ayant été trouvés le soir du combat qui opposa la veille près du bourg de Beignon (Morbihan) une "troupe de particuliers révoltés contre le gouvernement d'alors" et les gardes nationaux de l'arrondissement de Montfort.
Natif de Vern, André Brizard, 32 ans, mari depuis sept ans de Laurence Poirier<ref>André Brizard et Laurence Poirier se sont mariés à Vern le 26 juin 1787.</ref>, se disant charron et charpentier, est fusillé avec trois autres le dimanche 4 mai 1794 (15 floréal an 2) à 6 heures du matin dans le cimetière de Plélan-le-Grand. La veille, les quatre ont été "jugés militairement" et condamnés à mort pour "avoir pris les armes contre leurs concitoyens", ayant été trouvés le soir du combat qui opposa la veille près du bourg de {{W|Beignon}} (Morbihan) une "troupe de particuliers révoltés contre le gouvernement d'alors" et les gardes nationales de l'arrondissement de Montfort.


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