« Un Vernois fusillé à Plélan » : différence entre les versions

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Natif de Vern, André Brizard, 32 ans, mari depuis sept ans de Laurence Poirier<ref>André Brizard et Laurence Poirier se sont mariés à Vern le 26 juin 1787.</ref>, se disant charron et charpentier, est fusillé avec trois autres le dimanche 4 mai 1794 (15 floréal an 2) à 6 heures du matin dans le cimetière de Plélan-le-Grand. La veille, les quatre ont été "jugés militairement" et condamnés à mort pour "avoir pris les armes contre leurs concitoyens", ayant été trouvés le soir du combat qui opposa près du bourg de {{W|Beignon}} (Morbihan) une "troupe de particuliers révoltés contre le gouvernement d'alors" et les gardes nationaux de l'arrondissement de Montfort.
Natif de Vern, André Brizard, 32 ans, mari depuis sept ans de Laurence Poirier<ref>André Brizard et Laurence Poirier se sont mariés à Vern le 26 juin 1787.</ref>, se disant charron et charpentier, est fusillé avec trois autres le dimanche 4 mai 1794 (15 floréal an 2) à 6 heures du matin dans le cimetière de Plélan-le-Grand. La veille, les quatre ont été "jugés militairement" et condamnés à mort pour "avoir pris les armes contre leurs concitoyens", ayant été trouvés le soir du combat qui opposa près du bourg de {{W|Beignon}} (Morbihan) une "troupe de particuliers révoltés contre le gouvernement d'alors" et les gardes nationaux de l'arrondissement de Montfort.


Cet événement est en arrière-plan d'une procédure civil concernant sa famille devant le tribunal de Montfort. Le jugement du 11 janvier 1808 amène la répétition à la requête de sa femme de l'acte de notoriété d'André Brizard déjà rédigé dans les mêmes conditions par le juge de paix fin 1807. Les témoins sont les mêmes, mais le dernier nous apprend que "L'un deux qui avait un chapelet à la main dit se nommer André Brizard et être père de trois enfants".
Cet événement est en arrière-plan d'une procédure civile concernant sa famille devant le tribunal de Montfort. Le jugement du 11 janvier 1808 amène la répétition à la requête de sa femme de l'acte de notoriété d'André Brizard déjà rédigé dans les mêmes conditions par le juge de paix fin 1807. Les témoins sont les mêmes, mais le dernier nous apprend que "L'un deux qui avait un chapelet à la main dit se nommer André Brizard et être père de trois enfants".




==Notes==
==Notes==


Ces renseignements proviennent d'un acte du 26 décembre 1807 (et 27 février 1808) devant la justice de paix de Plélan visant à vérifier la réalité du décès dudit Brizard en dépit de l'absence d'acte dans l'état civil de la commune, sur la base de quelques témoignages et donc de souvenirs datant de 13 ans. Ce genre d'acte dit de notoriété est imposé par les formalités requises pour hériter de l'intéressé, voire en cas de mariage d'un enfant mineur à qui il aurait pu donner son accord s'il avait été vivant. <br />Source : Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 4 U 27 7 et 4 U 27 8.
Ces renseignements proviennent d'un acte du 26 décembre 1807 (et celui du 27 février 1808) devant la justice de paix de Plélan visant à vérifier la réalité du décès dudit Brizard en dépit de l'absence d'acte dans l'état civil de la commune, sur la base de quelques témoignages et donc de souvenirs datant de 13 ans. Ce genre d'acte dit de notoriété est imposé par les formalités requises pour hériter de l'intéressé, voire en cas de mariage d'un enfant mineur à qui il aurait pu donner son accord s'il avait été vivant. <br />Source : Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 4 U 27 7 et 4 U 27 8.


==Références==
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