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Joseph - Marie - Jacques BLIN, frère de François-Pierre, est né, à Rennes, le 31 Mars 1764. Son père voulait faire, de ce cadet, un médecin, mais il se heurte à une vive répulsion. Enthousiasmé par la Guerre d'indépendance des États-Unis, il entre à 16 ans au régiment d'Auvergne et sert aux Antilles.  
Joseph - Marie - Jacques Blin, frère de François-Pierre, est né, à Rennes, le 31 Mars 1764. Son père voulait faire de ce cadet un médecin, mais il se heurte à une vive répulsion. Enthousiasmé par la Guerre d'indépendance des États-Unis, il entre à 16 ans au régiment d'Auvergne et sert aux Antilles.  


En 1784, à l’expiration de son engagement, il revient à Rennes et entre alors dans les fermes de Bretagne.
En 1784, à l’expiration de son engagement, il revient à Rennes et entre alors dans les fermes de Bretagne.
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==Biographie de François-Pierre Blin ==
==Biographie de François-Pierre Blin ==


François - Pierre BLIN est né, à Rennes, le 8 Juin 1756, comme son père Jacques BLIN, Maître en Chirurgie de Rennes, il fait des études de médecine et est reçu docteur à Montpellier. En 1783, il s’installe à Nantes, non sans mal, car la Faculté exigeait pour cette ville, des docteurs formés en son sein. Il s’entend avec son confrère Guillaume Laënnec (Médecin qui éleva son neveu René-Théophile Laënnec, créateur de l’auscultation médicale) pour intenter un procès à la faculté, que la cour de Rennes juge en leur faveur.
François - Pierre Blin est né, à Rennes, le 8 Juin 1756, comme son père Jacques BLIN, Maître en Chirurgie de Rennes, il fait des études de médecine et est reçu docteur à Montpellier. En 1783, il s’installe à Nantes, non sans mal, car la Faculté exigeait pour cette ville, des docteurs formés en son sein. Il s’entend avec son confrère Guillaume Laënnec (Médecin qui éleva son neveu René-Théophile Laënnec, créateur de l’auscultation médicale) pour intenter un procès à la faculté, que la cour de Rennes juge en leur faveur.


Très convaincu par les idées révolutionnaires, en 1788, il est député des Etats de Bretagne, le 7 Août, avec 12 Nantais il va demander au roi l’égale répartition des impôts, la liberté de réunion, et une plus équitable représentation du tiers-état aux Etats de Bretagne.
Très convaincu par les idées révolutionnaires, en 1788, il est député des Etats de Bretagne, le 7 Août, avec 12 Nantais il va demander au roi l’égale répartition des impôts, la liberté de réunion, et une plus équitable représentation du tiers-état aux Etats de Bretagne.
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En 1792, il se prononce avec énergie contre la République et après la proscription des Girondins, il doit se réfugier à Noirmoutier. Accusé, en 1794, d’avoir suivi l’armée Vendéenne. En Nivose de l’an X (du 22 Décembre 1801 au 5 Janvier 1802) il est nommé médecin en chef de l’Armée de l’Ouest.
En 1792, il se prononce avec énergie contre la République et après la proscription des Girondins, il doit se réfugier à Noirmoutier. Accusé, en 1794, d’avoir suivi l’armée Vendéenne. En Nivose de l’an X (du 22 Décembre 1801 au 5 Janvier 1802) il est nommé médecin en chef de l’Armée de l’Ouest.


En 1808, sous l’Empire, François-Pierre BLIN est professeur d’hygiène et de thérapeutique à l’Ecole de Médecine de Nantes.
En 1808, sous l’Empire, François-Pierre Blin est professeur d’hygiène et de thérapeutique à l’Ecole de Médecine de Nantes.


Il devient ensuite Girondin, puis partisan du nouveau régime sous le Premier Empire et royaliste militant sous la Restauration.
Il devient ensuite Girondin, puis partisan du nouveau régime sous le Premier Empire et royaliste militant sous la Restauration.


De 1815 à 1830, tout en professant à l’Ecole de médecine, il est conseiller à la Préfecture de Nantes. Guillaume Laënnec lui reprochera « d’avoir retourné le bonnet rouge qu’il arborait sous la Révolution » . François-Pierre BLIN répondit en riant qu’il « avait bien mérité d’être pendu ».
De 1815 à 1830, tout en professant à l’Ecole de médecine, il est conseiller à la Préfecture de Nantes. Guillaume Laënnec lui reprochera « d’avoir retourné le bonnet rouge qu’il arborait sous la Révolution » . François-Pierre Blin répondit en riant qu’il « avait bien mérité d’être pendu ».


Vers la fin de sa vie il se retira à Chantenay (44), où il meurt de dysenterie le 4 Novembre 1834.
Vers la fin de sa vie il se retira à Chantenay (44), où il meurt de dysenterie le 4 Novembre 1834.
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