« Quartier 9 : du passé ouvrier ne faisons pas table rase » : différence entre les versions

aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 23 : Ligne 23 :


Elle est aussi bien loin l’époque de 1926, quand le maire intervenait pour exiger la baisse du prix du gaz pour les abonnés du fait d’une perte de capacité calorifique, alors qu’à d’autres moments le conseil municipal votait des subsides pour les enfants des grévistes.
Elle est aussi bien loin l’époque de 1926, quand le maire intervenait pour exiger la baisse du prix du gaz pour les abonnés du fait d’une perte de capacité calorifique, alors qu’à d’autres moments le conseil municipal votait des subsides pour les enfants des grévistes.
Le développement de la consommation du gaz a nécessité la construction d’une nouvelle usine boulevard Voltaire. La première parcelle Voltaire est achetée en 1880 et l’usine entre en service en 1884, nous y reviendrons. Cependant le site de la Motte-Piquet n’avait pas fini son évolution industrielle. En 1902, une petite centrale électrique fut installée dans un des bâtiments de l’ancienne usine à gaz, mais en 1909 apparaissent les première plaintes pour les mauvaises odeurs de l’usine. Rapidement, la montée en puissance de la production électrique demandant des générateurs de plus en plus puissants entraine le déménagement des installations à proximité de l’usine à gaz boulevard Voltaire. Sur ce site, la production électrique fut opérationnelle fin 1913. On relève que 1921 à 1929, l’effectif de l’entreprise est passé de 388 à 392 personnes. En 1985, un peu moins de 1 100 personnes dépendaient du centre E.D.F.-G.D.F. de Rennes. Pendant longtemps tout le personnel qui y travaillait avait le statut de salarié assimilé de l’État, du directeur à la femme de ménage. Ensuite la stratégie d’externalisation à commencé. D’abord le creusement des tranchées, puis l’entretien des locaux et ainsi de suite jusqu’au relevage des compteurs. La destruction du caractère étatique de l’entreprise était en route pour une concurrence libre et non faussée, selon les critères de l’Europe. On nous promettait une modération voire une baisse des prix, chacun sait ce qu’il en est aujourd’hui. Par contre les actionnaires privés sont revenus, ils ne s’en plaignent pas !
Le développement de la consommation du gaz a nécessité la construction d’une nouvelle usine boulevard Voltaire. La première parcelle Voltaire est achetée en 1880 et l’usine entre en service en 1884, nous y reviendrons. Cependant le site de la Motte-Piquet n’avait pas fini son évolution industrielle. En 1902, une petite centrale électrique fut installée dans un des bâtiments de l’ancienne usine à gaz, mais en 1909 apparaissent les première plaintes pour les mauvaises odeurs de l’usine. Rapidement, la montée en puissance de la production électrique demandant des générateurs de plus en plus puissants entraine le déménagement des installations à proximité de l’usine à gaz boulevard Voltaire. Sur ce site, la production électrique fut opérationnelle fin 1913. On relève que 1921 à 1929, l’effectif de l’entreprise est passé de 388 à 392 personnes. En 1985, un peu moins de 1 100 personnes dépendaient du centre E.D.F.-G.D.F. de Rennes. Pendant longtemps tout le personnel qui y travaillait avait le statut de salarié assimilé de l’État, du directeur à la femme de ménage. Ensuite la stratégie d’externalisation a commencé. D’abord le creusement des tranchées, puis l’entretien des locaux et ainsi de suite jusqu’au relevage des compteurs. La destruction du caractère étatique de l’entreprise était en route pour une concurrence libre et non faussée, selon les critères de l’Europe. On nous promettait une modération voire une baisse des prix, chacun sait ce qu’il en est aujourd’hui. Par contre les actionnaires privés sont revenus, ils ne s’en plaignent pas !


De là je peux partir par la [[rue de la Santé]], en souvenir sans doute de l’Hôpital des Indigents qui s’y trouvait. Je passe devant l’agence Panhard et Levassor aux numéros 7 et 10, présente en 1928, puis en continuant vers les quais, j’y croise en 1925 une usine de forgeage et taillage de limes : l’atelier de forge et taillanderie Panhaleux. Plus loin, en 1904, se trouve une usine  de conserves alimentaires : Binda et compagnie. Mais, je retourne vers la rue de la Motte Piquet pour arriver [[place de la Rotonde]], sur ma droite j’aperçois à l’angle du [[boulevard Sébastopol]] et du [[quai de la Prévalaye]], au numéro 21, la belle façade des cycles Sparting dont la construction a été autorisée en 1941 pour l’implantation de machines destinées à l’usinage, au brasage et à la soudure. C'est là que j'ai acheté mon premier vélo d'adulte pour aller au collège [[rue d'Echange]]. Enfin d'adulte, on avait acheté en même temps de rehausse pédales.
De là je peux partir par la [[rue de la Santé]], en souvenir sans doute de l’Hôpital des Indigents qui s’y trouvait. Je passe devant l’agence Panhard et Levassor aux numéros 7 et 10, présente en 1928, puis en continuant vers les quais, j’y croise en 1925 une usine de forgeage et taillage de limes : l’atelier de forge et taillanderie Panhaleux. Plus loin, en 1904, se trouve une usine  de conserves alimentaires : Binda et compagnie. Mais, je retourne vers la rue de la Motte Piquet pour arriver [[place de la Rotonde]], sur ma droite j’aperçois à l’angle du [[boulevard Sébastopol]] et du [[quai de la Prévalaye]], au numéro 21, la belle façade des cycles Sparting dont la construction a été autorisée en 1941 pour l’implantation de machines destinées à l’usinage, au brasage et à la soudure. C'est là que j'ai acheté mon premier vélo d'adulte pour aller au collège [[rue d'Echange]]. Enfin d'adulte, on avait acheté en même temps de rehausse pédales.
6

modifications