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Dans le cadre de la [[Caravane des quartiers]] Thabor – Saint-Hélier – Alphonse-Guérin nous avons organisé plusieurs ateliers mémoire avec les habitants du quartier.
Dans le cadre de la [[Caravane des quartiers]] Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin du 22 et 23 Mars 2013 nous avons organisé plusieurs ateliers mémoire avec les habitants.


Les membres de l'association de quartier Laënnec, Saint-Hélier, Gares nous ont accueilli pour nous faire partager leurs souvenirs du [[quartier Saint-Hélier]].
Les membres de l'association de quartier Laënnec, Saint-Hélier, Gares nous ont accueilli pour nous faire partager leurs souvenirs du [[quartier Saint-Hélier]].
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Monique, ancienne agent de service à Notre-Dame de Lourdes, a vécu plusieurs années rue des ateliers, actuellement une partie de la [[rue Saint-Hélier]], qui a été endommagée pendant la guerre. Cette rue existait jusqu'en 1953, elle a ensuite été supprimée pour créer le nouveau pont avec l'arrivée du TGV.  
Monique, ancienne agent de service à Notre-Dame de Lourdes, a vécu plusieurs années rue des Ateliers, actuellement une partie de la [[rue Saint-Hélier]], qui a été endommagée pendant la guerre. Cette rue existait jusqu'en 1953, elle a ensuite été supprimée pour créer le nouveau pont avec l'arrivée du TGV.  
Elle a ensuite  quitté le quartier pour s'installer [[rue Jules Simon]], puis [[rue Rabelais]], pour revenir en 2005 dans le quartier Laënnec.
Elle a ensuite  quitté le quartier pour s'installer [[rue Jules Simon]], puis [[rue Rabelais]], pour revenir en 2005 dans le quartier Laënnec.


Elle se souvient des bâtiments qui existaient à l'époque, aujourd'hui disparus, tels que l'hôtel du Signe de la Croix, ainsi que l'Hôtel de la Guerche. Mais aussi de l'[[Economique]], [[rue Monseigneur Duchesne]], bombardé en 1943 qui a fait de nombreuses victimes parmi ses employés. L'entreprise de transports Mitraille se situait elle aussi dans cette rue.
Elle se souvient des bâtiments qui existaient à l'époque, aujourd'hui disparus, tels que l'hôtel du Signe de la Croix, ainsi que l'Hôtel de la Guerche. Mais aussi de l'[[Economique]], [[rue Monseigneur Duchesne]], qui a été bombardé en 1943 faisant de nombreuses victimes parmi ses employés. L'entreprise de transports Mitraille se situait elle aussi dans cette rue.


A l'angle de la rue Monseigneur Duchesne et auprès du Signe de la Croix il y avait des pompes à eau. Elles ont été retirées après la guerre car la plupart des immeubles étaient équipés de toilettes et d'eau potable mais uniquement au rez-de-chaussée.
A l'angle de la rue Monseigneur Duchesne et auprès du Signe de la Croix il y avait des pompes à eau. Elles ont été retirées après la guerre car par la suite la plupart des immeubles étaient équipés de toilettes et d'eau potable mais uniquement au rez-de-chaussée.


La communauté religieuse, toujours présente rue Saint-Hélier, avait des murs très hauts. Monique se souvient que ces murs intriguaient les enfants du quartier. Un jour en revenant de l'école avec une amie elle ont décidé de sonner à la porte. Au niveau du judas une tête de religieuse est apparue, puis elles ont pris la fuite. Cela arrivait très souvent aux religieuses d'être dérangées par des enfants.
La communauté religieuse, toujours présente rue Saint-Hélier, avait des murs très hauts. Monique se souvient que ces murs intriguaient les enfants du quartier. Un jour en revenant de l'école avec une amie elle ont décidé de sonner à la porte. Au niveau du judas une tête de religieuse est apparue, puis elles ont pris la fuite. Cela arrivait très souvent aux religieuses d'être dérangées par des enfants.
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Geneviève, elle aussi connait bien le quartier, mais elle se rappelle surtout les nombreux commerces présents dans les années 1930-1940. Son père était contre maître à l'entreprise Châtel, fabriquant de matériaux de construction.
Geneviève, elle aussi connait bien le quartier, mais elle se rappelle surtout les nombreux commerces présents dans les années 1930-1940. Son père était contre maître à l'entreprise Châtel, fabriquant de matériaux de construction.


Dans le Boulevard Solferino, on pouvait trouver d'un côté un marchand de peaux de bêtes, ou encore un représentant pour épicerie en gros. De l'autre côté un bâtiment appartenant à la SNCF.
Dans le [[Boulevard Solferino]], on pouvait trouver d'un côté un marchand de peaux de bêtes, ou encore un représentant pour épicerie en gros. De l'autre côté un bâtiment appartenant à la SNCF.


Le Boulevard Laënnec hébergeait un imprimeur, l'avenue Louis Barthou plusieurs épiceries, ainsi qu'une coiffeuse.
Le [[Boulevard Laënnec]] hébergeait un imprimeur, l'[[avenue Louis Barthou]] plusieurs épiceries, ainsi qu'une coiffeuse.




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