« Rue de Rohan » : différence entre les versions
mAucun résumé des modifications |
mAucun résumé des modifications |
||
| Ligne 2 : | Ligne 2 : | ||
La '''rue de Rohan''' axée nord-sud, descend de la [[rue de l'Horloge]] au [[pont de Nemours]]. Elle fut appelée de 1792 à 1846 ''rue de la Poissonnerie'', en raison du voisinage de ce marché. | La '''rue de Rohan''' axée nord-sud, descend de la [[rue de l'Horloge]] au [[pont de Nemours]]. Elle fut appelée de 1792 à 1846 ''rue de la Poissonnerie'', en raison du voisinage de ce marché. | ||
Ouverte après l'[[incendie de 1720]], elle porte le nom | Ouverte après l'[[incendie de 1720]], elle porte le nom de : | ||
[[Fichier:Grand_caf%C3%A9_du_palais.jpeg|150px|right|thumb|Publicité de 1904 parue dans ''Rennes et ses environs'', d'Ad. Orain. Café pourtant assez éloigné du Palais.]] | [[Fichier:Grand_caf%C3%A9_du_palais.jpeg|150px|right|thumb|Publicité de 1904 parue dans ''Rennes et ses environs'', d'Ad. Orain. Café pourtant assez éloigné du Palais.]] | ||
==Jules-Hercule Rohan-Guéméné== | |||
(25 mars 1726, Paris - 10 décembre 1788, Carlsbourg, près de Bouillon, Belgique) | (25 mars 1726, Paris - 10 décembre 1788, Carlsbourg, près de Bouillon, Belgique) | ||
Version du 25 août 2015 à 20:05
La rue de Rohan axée nord-sud, descend de la rue de l'Horloge au pont de Nemours. Elle fut appelée de 1792 à 1846 rue de la Poissonnerie, en raison du voisinage de ce marché.
Ouverte après l'incendie de 1720, elle porte le nom de :
Jules-Hercule Rohan-Guéméné
(25 mars 1726, Paris - 10 décembre 1788, Carlsbourg, près de Bouillon, Belgique)
Fils de Hercule-Mériadec de Rohan (1688-1757), duc de Montbazon et de Louise-Gabrielle Julie de Rohan. Il épousa en 1743 Marie-Louise de La Tour d'Auvergne. Ils séjournaient à Paris notamment dans leur hôtel familial, l'Hôtel de Rohan-Guémené, situé au n°6 de la Place des Vosges.
Connu tout d'abord sous le nom de prince de Montbazon, il prit en 1749 le titre de prince de Rohan qu'il garda sa vie durant, même après avoir hérité en 1757 du titre de duc de Montbazon. Frère aîné du cardinal de Rohan, il eut une carrière militaire qui le porta au grade de lieutenant général des armées du roi. Son fils, sa belle-fille et ses petits-enfants fuient en Bohème avant la Révolution française, mais sa femme est guillotinée en 1793. Il présida l'ordre de la noblesse aux Etats de Bretagne et se fit remarquer par ses fêtes, la somptuosité de sa maison et ses prodigalités. Il donna, le 18 novembre 1744, à ses frais aux Rennais une fête somptueuse avec cavalcade, bal, spectacle, illuminations et distribution de vin dans les carrefours, banquet gratuit sur la place du Parlement. Un char à huit roues, traîné par six chevaux, escorté de cavaliers et musiciens, apporta un immense plat de neuf mètres de long sur lequel étaient rangés, rôtis et sur pieds, un boeuf, deux veaux et douze moutons.[1]
Sur la carte
<references>
références
- ↑ Les rues de Rennes, par Lucien Decombe, A. Le Roy, éd. - 1892
