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La '''rue Le Coz''' est une voie de Rennes reliant la [[rue Pierre et Marie Curie]] à la [[rue Commandant Charcot]]. | |||
La '''rue Le Coz''' est une voie de Rennes reliant la [[rue Marie | |||
Elle rappelle : | Elle rappelle : | ||
== Claude Le Coz == | |||
Évêque constitutionnel | Évêque constitutionnel | ||
( 22 décembre 1740, Plonévez-Porzay - 3 mai 1815, Villevieux, Jura) | (22 décembre 1740, Plonévez-Porzay - 3 mai 1815, Villevieux, Jura) | ||
[[File:Rennes (35) Métropole Saint-Pierre Armes de Claude Le Coz.jpg|300px|right|thumb|Vitrail de la [[cathédrale Saint-Pierre]] de Rennes: armes de l'évêque Claude Le Coz -(''de Wikimedia Commons'')]] | [[File:Rennes (35) Métropole Saint-Pierre Armes de Claude Le Coz.jpg|300px|right|thumb|Vitrail de la [[cathédrale Saint-Pierre]] de Rennes: armes de l'évêque Claude Le Coz -(''de Wikimedia Commons'')]] | ||
=== Élu évêque constitutionnel=== | === Élu évêque constitutionnel === | ||
Fils d'un tisserand, Claude fait ses études chez les Jésuites de Quimper et, après la dispersion de l'ordre, | Fils d'un tisserand, Claude fait ses études chez les Jésuites de Quimper et, après la dispersion de l'ordre, devient professeur puis principal du collège. Épris des idées révolutionnaires, il est élu procureur-syndic du district de Quimper. Ayant approuvé dans des brochures la Constitution civile du clergé, il est élu évêque métropolitain du nord-ouest en février 1791 et prête le serment constitutionnel. Le 11 avril un cortège se rend jusqu'à Noyal-sur-Vilaine pour accueillir le citoyen évêque qui mit pied à terre à hauteur de l'établissement de Saint-Méen et, le lendemain, la cérémonie d'installation eut lieu en l'église "ci-devant abbaye de Saint-Melaine".<ref> ''Un évêque assermenté, 1790-1802, Le Coz, évêque d'Ille-et-Vilaine, métropolitain du Nord-Ouest''par A. Roussel de l'Oratoire - Paris 1898</ref>. Le Coz apparaît vite comme l'un des chefs de file de l'Église constitutionnelle et gallicane. Il eut bien du mal avec le nombreux clergé insermenté mais enleva à l'échafaud un prêtre insermenté. | ||
=== Député=== | === Député === | ||
Élu par le même département à l'Assemblée législative le 3 septembre 1791, il défend le costume ecclésiastique et le célibat des prêtres le 19 octobre. Il réclame | Élu par le même département à l'Assemblée législative le 3 septembre 1791, il défend le costume ecclésiastique et le célibat des prêtres le 19 octobre. Il réclame aussi la suppression de plusieurs congrégations religieuses le 5 février et le 6 avril 1792, mais s'oppose à la suppression des congrégations enseignantes. Il parle contre la suspension de Louis XVI. À la fin de la session, il devient membre du directoire du département d'Ille-et-Vilaine. Hostile au représentant en mission [[Jean-Baptiste Carrier]] et au mariage des prêtres, il est arrêté et envoyé en convoi, le 13 octobre 1793 au Mont-Saint-Michel (''Mont Libre'') où il demeure jusqu'après 9 Thermidor (27 juillet 1794).<ref>[[Carrier à Rennes]]</ref> | ||
===De l'Ille-et-Vilaine au Jura=== | === De l'Ille-et-Vilaine au Jura === | ||
Sous le Directoire, il se montre hostile à la substitution du décadi aux dépens du dimanche. Ami de l'abbé Grégoire, il préside les conciles nationaux de 1797 et de 1801. Après la signature du Concordat de 1801, auquel il adhère, il donne sa démission du siège de Rennes. Il est l'un des 12 évêques constitutionnels nommés à la tête d'un diocèse concordataire, sur l'insistance de Napoléon Bonaparte. Il est ainsi nommé le 9 avril 1802 archevêque de Besançon, archidiocèse qui regroupe les départements du Doubs, de la Haute-Saône et du Jura. Dans un diocèse massivement réfractaire, il se heurte à une opposition protéiforme. En 1804, il signe une formule de soumission aux brefs du pape. | Sous le Directoire, il se montre hostile à la substitution du décadi aux dépens du dimanche. Ami de l'abbé Grégoire, il préside les conciles nationaux de 1797 et de 1801. Après la signature du Concordat de 1801, auquel il adhère, il donne sa démission du siège de Rennes. Il est l'un des 12 évêques constitutionnels nommés à la tête d'un diocèse concordataire, sur l'insistance de Napoléon Bonaparte. Il est ainsi nommé le 9 avril 1802 archevêque de Besançon, archidiocèse qui regroupe les départements du Doubs, de la Haute-Saône et du Jura. Dans un diocèse massivement réfractaire, il se heurte à une opposition protéiforme. En 1804, il signe une formule de soumission aux brefs du pape. | ||
Le ministre de l'Intérieur accorde en 1807 | Le ministre de l'Intérieur accorde en 1807 à ce prélat actif, très favorable à la politique de l'Empereur, une médaille pour avoir aidé à la propagation de la vaccine dans son diocèse. En 1809, il est chargé de la création d'une académie d'enseignement à Besançon. | ||
Hostile à la Restauration, favorable aux Cent-Jours, il meurt moins d'un mois après d'une fluxion de poitrine. | Hostile à la Restauration, favorable aux Cent-Jours, il meurt moins d'un mois après d'une fluxion de poitrine. | ||
===Références=== | === Sur la carte === | ||
{{#display_points: Rue Frédéric Sacher, Rennes |width=450|zoom=14}} | |||
=== Références === | |||
<references/> | <references/> | ||
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k68118g/f5.image | http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k68118g/f5.image | ||
[[Catégorie:Voie de Rennes|Le Coz]][[Catégorie:Quartier 3 : Bourg l'Evesque – La Touche – Moulin du Comte]] | |||
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